Des derniers Jeux paralympiques émotifs pour Pierre Mainville

Tokyo 2020 a été les quatrièmes Jeux de l’escrimeur en fauteuil roulant québécois
Mainville action

Cela a été une fin émotive pour ses quatrièmes Jeux paralympiques et peut-être sa carrière pour l’escrimeur en fauteuil roulant Pierre Mainville.

« Ce sont mes derniers Jeux », a dit l’athlète de 48 ans de St-Colomban, au Québec, après l’épreuve masculine à l’épée, jeudi. « C’est comme nostalgique. Habituellemernt ma famille est aux Jeux paralympiques et maintenant ils ne peuvent pas à cause de la COVID. Donc j’ai beaucoup d’émotions parce que j’aurais aimé que ma famille soit ici. »

Mainville a gagné un de ses six matches de la journée.

« Les matches d’aujourd’hui ont tous été difficiles », a dit Mainville. « J’avais des problèmes avec ma force et mes mains. Je ne pouvais pas faire mon match, mon jeu. »

À l’épée masculine dans la catégorie A, Ryan Rousell, à ses premiers Jeux, a perdu ses six matches dans la ronde préliminaire, mais deux l’ont été par des marques de 5-4.

« Mes deux meilleurs ont été contre la Chine et la Russie », a dit Rousell, qui a ajouté qu’il espère que ce seront les premiers de plusieurs Jeux paralympiques. « Ce sont deux excellents épéistes, et très intelligents, donc à cause du calibre de l’escrime, je suis très satisfait. »

Ruth Sylvie Morel a concouru au sabre féminin, mercredi, et doit aussi participer au fleuret féminin samedi. L’athlète de 64 ans est dans ses premiers Jeux depuis 2012 à Londres. En 2000, elle a été la toute première escrimeuse en fauteuil roulant à Sydney.
Matthieu Hébert complète la formation canadienne. Comme Morel, ses épreuves sont le sabre et le fleuret.