Para natation

Aux Jeux parapanaméricains de 2019 à Lima, l’équipe de paranatation du Canada était jeune – avec une moyenne d’âge d’un peu plus de 19,2 ans seulement –, et désireuse d’acquérir plus d’expérience sur la scène mondiale.

Les 13 membres de l’équipe étaient membres de l’équipe de la prochaine génération (Next Generation) et une seule athlète avait déjà eu une expérience au niveau international, précise Michel Bérubé, entraîneur ProchaineGén et Parcours de développement du programme de paranatation de Natation Canada.

Malgré leur jeune âge, ils ne sont pas passé inaperçus.

À la fin des Jeux, l’équipe canadienne de paranatation avait remporté 21 médailles, représentant environ le tiers de toutes les médailles décrochées par le Canada pendant les huit journées de compétition. À 16 ans, la paranageuse Arianna Hunsicker de Surrey, en Colombie-Britannique a remporté le plus grand nombre de médailles aux Jeux chez les Canadiens –, avec cinq médailles de bronze (quatre médailles individuelles et une médaille d’équipe au quatre nages). Nicholas Bennett, 15 ans, de Parksville en Colombie-Britannique, ne se classait pas tellement loin derrière avec les quatre médailles remportées dans la piscine, soit trois médailles d’or et une d’argent.

M. Bérubé attribue leur succès à leur préparation. C’est l’une des choses sur lesquelles le programme ProchaineGén de la paranatation se concentre, dit-il, et c’est quelque chose qu’il accomplit très bien.

Avant de quitter pour Lima, les 13 membres de l’équipe, les employés, les équipes intégrées de soutien (Integrated Support Teams - IST), les gérants et les entraîneurs se sont rendus en Espagne où ils ont reproduit ce à quoi ressemblerait leur expérience aux Jeux parapanaméricains dans les moindres détails, qu’il s’agisse du nombre de kilomètres à parcourir à pied dans le Village des athlètes à la préparation mentale pour les longs trajets en autobus entre le Village et la piscine.

Le financement du programme ProchaineGén par le biais de la campagne ImagiNation pour appuyer la planification et la préparation à ce niveau est indispensable, précise M. Bérubé.

« C’est certain que nous n’aurions pas eu le succès que nous avons connu à Lima si nous n’avions pas eu le soutien du programme ProchaineGén. »

M. Bérubé dit que la paranatation est vouée à un brillant avenir. Il y a beaucoup de paranageurs très prometteurs à l’heure actuelle, alors le soutien nécessaire pour développer leur talent est essentiel.

« Le financement ProchaineGén est la meilleure chose qui aurait pu arriver à la natation », dit-il. « C’est plus que de simples nageurs qui remportent une médaille ou qui participent à des championnats, on parle de compétences de vie. » Ce sont des aptitudes à l’apprentissage qu’ils utiliseront tout au long de leur vie. C’est là le plus grand avantage. »