La paraplanchiste Sarah Anne Cormier est sur la voie rapide dans sa carrière d’infirmière
« La patience et la détermination sont des traits communs entre les sports et être infirmière »
« La patience et la détermination sont des traits communs entre les sports et être infirmière »
KINGSTON, Ont. – La planchiste canadienne ProchaineGén Sarah Anne Cormier est reconnaissante que les résidents de Kingston, en Ontario, respectent les directives et, combinées avec la concentration rapide de la ville sur les résidences seniors, pour minimiser le nombre de cas de la COVID-19 dans la région et conserver une charge de travail stable pour les travailleurs de la santé comme elle.
Cormier a récemment entrepris sa carrière d’infirmière au Kingston General Hospital et va célébrer son premier anniversaire comme graduée de l’Université Queen’s.
L’athlète de 28 ans travaille à temps plein à l’Unité de l’ICU et acquiert beaucoup d’expérience de travail. Cela inclut s’occuper d’un patient atteint de la COVID-19, grâce à une formation pour les ventilateurs, une courtoisie fournie par l’hôpital.
En date de lundi après-midi, il y avait 59 cas de la COVID-19 dans la région de Kingston, avec 56 guérisons et aucun décès. Pas moins de 16 travailleurs de la santé ont été infectés.
« Kingston a été chanceuse », dit-elle. « J’ai aidé à prendre soin d’une personne qui a été intubée parce que notre hôpital forme des infirmières pour traiter des patients avec des ventilateurs au cas où la COVID-19 devient un peu hors de contrôle.
« C’est la grande chose à propos d’être infirmière. Vous ne cessez jamais d’apprendre. J’ai vécu plusieurs situations différentes et mes habiletés se sont grandement améliorées. C’est vraiment un travail d’amour pour moi. »
Cormier, qui a grandi et qui a appris le snowboard sur les pentes près de Collingwood, en Ontario, est née avec des complications du syndrome de la bandelette amniotique et elle n’a pas de jambe gauche sous le genou et a diverses amputations des doigts dans les deux mains. Elle a subi sept opérations pour traiter les complications du syndrome.
« Savoir ce que c’est d’être à l’hôpital et de subir plusieurs tests peut profiter à mes patients et peut donner un point de vue différent sur comment ils se sentent quelques fois. »
Son inspiration initiale pour sa profession vient de sa mère, aussi une infirmière. De plus, pendant les quatre ans de ses études de premier cycle, elle a travaillé dans un camp pour des enfants ayant un handicap, ce qui a vraiment solidifié sa décision de devenir infirmière. Dans sa quatrième année, c’est un professeur qui l’a convaincue de se diriger vers les soins critiques plutôt que la pédiatrie.
Elle est émerveillée par l’admiration que le pays a montré pour les travailleurs de première ligne pendant cette pandémie.
« C’est très bien, non seulement pour les infirmières, mais pour tous les travailleurs de première ligne, les premiers répondants, que le public les reconnaisse », dit-elle. « La majorité d’entre nous ont choisi cette carrière, mais nous ne pensions jamais qu’une pandémie mortelle se produirait. Donc c’est important que les gens reconnaissent que nous nous mettons, et potentiellement nos familles, à risque, simplement en prenant soin du public et de leurs familles. »
Et, même avec toute l’action à l’hôpital, Cormier s’entraîne toujours en espérant concourir aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 à Beijing. L’hiver dernier elle a terminé parmi les huit premières dans ses quatre courses de la Coupe du monde.
L’équipe de parasnowboard a dû revenir à la maison après une course dans la finale de la Coupe du monde en Norvège le 11 mars.
« L’équipe s’est bien adaptée à la situation actuelle », dit-elle. « Nous avons des réunions virtuelles hebdomadaires au cours desquelles nous établissons des sessions d’entraînement. C’est simplement bizarre de faire presque tout à l’intérieur et de ne pas aller sur les pentes. »
Cormier dit qu’être une athlète de haute performance a été bénéfique pour sa carrière médicale.
« La patience et la détermination sont des traits communs entre les sports et être infirmière » dit-elle. « Vous devez continuer de travailler pour que vos patients aillent mieux. »