Tout comme en compétition, les athlètes de haute performance ne peuvent pas reculer d’un pouce par rapport à leurs adversaires en préparation pour des compétitions majeures comme les Jeux paralympiques puisque tout le monde vise être au sommet de sa forme au bon moment.
Mais en 2020, les athlètes, partout dans le monde, ont eu à adapter leur entraînement à la suite du report des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo à cause de la pandémie globale de la COVID-19.
Avec les tournois et les activités arrêtés et plusieurs installations sportives et gymnases fermés, cela a forcé les athlètes à trouver des manières nouvelles et créatives pour conserver leur régime d’entraînement en visant les Jeux de Tokyo reportés d’un an.
La paranageuse Danielle Kisser a produit un gros impact en avril 2020. Avec les piscines fermées en C.-B., elle a cherché des pissines à faire soi-même et a commencé chez elle près de Vancouver. Elle a présenté tout le projet dans son canal YouTube.
Il lui a fallu cinq jours, avec l’aide de son père et de son frère, mais ils ont construit la piscine d’un couloir et Kisser a pu nager sur place en continu avec un système de ceinture.
Ses efforts sont devenus viraux après qu’une télévision affiliée de NBC de l’autre côté de la frontière ait effectué un reportage sur le projet de la Canadienne.
Kisser, qui a fait ses débuts paralympiques en août 2021, a aussi été choisie la gagnante du premier « Prix populaire du moment le plus viral de l’année » aux Prix sportifs canadiens.
Quelques semaines avant que le monde s’arrête en mars 2020, l’équipe canadienne de rugby en fauteuil roulant s’est qualifiée pour les Jeux paralympiques, gagnant le tournoi de la dernière chance présenté à Richmond, en C.-B.
Trevor Hirschfield et ses coéquipiers devaient conserver le momentum de cette victoire. Avec ces réunions par Zoom et des tâches d’entraînement assignées, les joueurs sont demeurés en contact tout en attendant patiemment que les restrictions soient supprimées pour pouvoir de nouveau se réunir.
Hirschfield, co-capitaine de l’équipe (avec Patrice Dagenais), a pu construire un gymnase chez lui dans un entrepôt pour garder la forme. Avec trois Jeux et des années d’expérience dans son CV, il a aussi dirigé par l’exemple, recueillant des renseignements de ses entraîneurs et ses coéquipiers dans ce contexte unique pour les athlètes canadiens.
Une des manières dont les joueurs sont demeurés en contact a été par les consoles de jeu avec lesquelles les joueurs parlaient souvent tout en jouant à Call of Duty ou NBA2K.
L’escrimeuse en fauteuil roulant Ruth Sylvie Morel – qui a participé aux Jeux paralympiques pour la première fois en 2000 – a transformé son sous-sol en champ de bataille pour conserver sa forme pour les Jeux de Tokyo.
En fait, elle dit qu’elle s’est entraînée plus fort que jamais pendant la pandémie. Elle s’est concentrée sur son cardio, l’entraînement de poids et avait un mannequin tout équipé pour le sport sur lequel elle a piqué et poignardé.
Les gymnases dans un garage, les entraînements chez soi, bâtir son propre équipement et les réunions d’équipe par Zoom n’ont été que quelques manières avec lesquelles les paralympiens canadiens se sont adaptés et ont été créatifs pour se garder en forme pour le retour des compétitions.
Et avec cet engagement, les athlètes canadiens ont présenté des Jeux satisfaisants à Tokyo avec des vétérans comme le coureur en fauteuil roulant Brent Lakatos et la paranageuse Aurélie Rivard qui ont conservé leur statut parmi les meilleurs au monde et des vedettes émergentes comme la paranageuse Danielle Dorris et la sprinteuse Marissa Papaconstantinou.
En 2021, le Comité paralympique canadien et Pfizer Canada ont célébré 25 ans de soutien et de promouvoir ensemble le mouvement paralympique. Tout au long de l’année, nous nous sommes rappelés des moments spéciaux sportifs et des plateaux dans le sport paralympique de chacune de ces 25 années. Cliquez ici pour lire chaque moment.
