Jacobs-Webb se débrouille pendant la pandémie pour garder ses rêves vivants

L’espoir en para-hockey sur glace pour Beijing 2022 se concentre sur ses études
Hockey Canada

(photo Hockey Canada)

MONTRÉAL – Anton Jacobs-Webb a pris une grosse décision en 2020, mais ce n’était pas sur la glace comme membre de l’équipe nationale canadienne de para-hockey sur glace.

En fait, il a quitté sa maison de Gatineau, au Québec, dans la région de la Capitale nationale, et a déménagé à Montréal pour poursuivre ses études en génie chimique à l’Université Concordia. Tandis qu’il est à l’aise dans ses nouveaux choix,

Jacobs-Webb suit, en fait, ses cours en ligne à cause de la pandémie de la COVID-19.

« J’ai déménagé en septembre, mais malheureusement il ne se passe pas grand-chose ces jours-ci, donc il est difficile de découvrir comment est la vie à Montréal, comparée à Ottawa », a dit Jacobs-Webb, dont les intérêts pour le génie sont particulièrement en aérodynamique et en conception.

« Je passe pratiquement tout mon temps chez-moi à étudier principalement parce que j’ai beaucoup de travaux. Et la transition en ligne a rendu cela encore plus difficile parce que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Il m’a fallu du temps pour m’y habituer. »

Le travail acharné et la discipline qui sont nécessaires pour devenir un athlète de haute performance l’ont aidé à surmonter les obstacles dans ses études.

« Les cours en ligne exigent beaucoup d’auto-motivation », admet l’athlète originaire de la Nouvelle-Écosse. « Cela n’a pas été si mal pour moi. La chose la plus difficile est de toujours être chez-moi. »

Sa seule activité, bien sûr, est d’aller sur la glace et de maintenir son conditionnement. Il a du temps de glace une fois par semaine avec les autres joueurs de l’équipe nationale installés au Québec, incluant Dominic Larocque et Antoine Lehoux à l’aréna Howie Morenz à Montréal. 

Jacobs-Webb veut être une force offensive fiable dans l’équipe et il a travaillé fort sur ses habiletés de compteur. Lui et tous ses coéquipiers se réunissent aussi une fois par semaine en ligne pour voir un vidéo, établir un horaire d’entraînement et travailler sur des activités d’esprit d’équipe.

Le centre de 20 ans est né avec la jambe gauche plus courte que la droite et porte une prothèse depuis la naissance. Il a subi une opération pour amputer son genou gauche au-dessus du genou en 2012.

En 2022, Jacobs-Webb espère être dans la formation aux Jeux paralympiques d’hiver de Beijing. Il a obtenu une précieuse expérience internationale en participant à trois tournois du Défi Sportif Altergo et à deux Coupes de para-hockey Canadian Tire.

Maintenant il veut franchir l’étape suivante.

« Je suis très optimiste pour Beijing », dit-il. « C’est ce pourquoi je travaille. »

Il n’y a pas de doute que quand Jacobs-Webb se fixe un objectif, il est là pour réussir.