OTTAWA – Avec déjà de solides antécédents comme entraîneur dans son curriculum vitae, Greg Picard n’a pas hésité à postuler pour une place comme entraîneur-chef de l’équipe nationale de parasnowboard du Canada quand il est devenu disponible.
Embauché officiellement le 21 août 2018, Picard s’est immergé en douceur avec les membres de l’équipe nationale, le groupe ProchaineGén et les athlètes en devenir, dont deux ont été découverts lors des Paralympiens recherchés de l’automne dernier à Toronto et Calgary – auxquels Picard a participé.
Picard, qui est un entraîneur enregistré auprès de l’Association canadienne des entraîneurs, a dirigé sa formation dans des camps d’entraînement en Europe au début de novembre, un camp d’entraînement de deux semaines au Yukon et tout récemment son équipe a terminé sa préparation pour la deuxième moitié de la saison à Bromont, au Québec, où Picard est installé.
De plus, ses athlètes ont participé à une Coupe du monde aux Pays-Bas et au circuit Dew au Colorado avant le congé de Noël. Il y aura d’autres Coupes du monde cet hiver, dont une à Big White, en C.-B., du 4 au 7 février – mais l’objectif principal est les championnats du monde, du 25 mars au 1er avril, à Pyra, en Finlande.
« J’ai été vraiment impressionné par l’engagement des athlètes », a dit Picard, un ancien planchiste de l’équipe provinciale du Québec. « Ils ont fait le travail à l’entraînement et ont été très résilients. Même dans les difficultés, ils reviennent toujours travailler.
« Mes athlètes ont déjà travaillé très fort pour se surpasser à cause de leurs déficiences. Quand ils accomplissent quelque chose de nouveau, vous pouvez voir leur joie sur leur visage. Ils ont hâte de passer au niveau suivant. »
Comme dans le cas de la majorité des entraîneurs, Picard ne trouve pas que travailler avec des para-athlètes est si différent de travailler avec des athlètes sans handicap.
« Le plus gros changement est que chaque athlète, à cause de son handicap, peut avoir besoin d’une stratégie d’apprentissage différente, mais c’est la portion la plus fascinante du travail pour moi », a dit Picard.
« L’objectif est de trouver les meilleurs mouvements pour eux pour qu’ils puissent descendre le parcours le plus vite. Les athlètes sont réceptifs aux nouvelles idées et ils investissent les efforts pour que cela fonctionne.
« Il y a beaucoup de travail avec l’équipement, dont les prothèses, la planche, les fixations et les bottes, pour qu’il soit ajusté pour aider les athlètes à gérer les descentes. »
Picard est devenu entraîneur en 2011 et il a fondé Élite Snowboard à Bromont, au Québec, en décembre 2012. Il a plus de huit ans d’expérience directe comme entraîneur de snowboard.
Avant de se joindre à Snowboard Canada, il a travaillé brièvement avec la paraplanchiste française Cecilia Hernandez et connaissait la membre de l’équipe para nationale canadienne Sandrine Hamel.
« Il faut prendre le temps de connaître vos athlètes avant d’apprendre leur déficience », dit-il. « Ne pensez pas trop à l’avance, allez-y pas à pas. »
Un entraîneur de qualité est une portion intégrale du sport et de bâtir des performances sur le podium. Chaque mois, nous mettrons en vedette les meilleurs entraîneurs du Canada qui ont eu un impact dans le sport paralympique.