L’équipe de faisabilité présente les prévisions financières pour les Jeux de 2030 marquées par un comité d’organisation financé par le secteur privé afin de livrer les opérations des Jeux

Les investissements du secteur public grandement réduits par l’héritage des sites de 2010

Logos of: the Lil̓wat7úl (Líl̓wat), xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) and səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh) First Nations, the City of Vancouver, Resort Municipality of Whistler, Canadian Olympic Committee and Canadian Paralympic Committee

VANCOUVER (8 juillet 2022) – Aujourd’hui, les Premières Nations Lil̓wat7úl (Líl̓wat), xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam),  Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh), ainsi que le Comité olympique canadien (COC) et le Comité paralympique canadien (CPC) au sein de l’Assemblée de leadership 2030 ont présenté les prévisions financières pour l’accueil de futurs Jeux olympiques et paralympiques d’hiver en Colombie-Britannique.

Cette annonce survient seulement trois semaines après le dévoilement du concept initial d’accueil des Jeux par le groupe dans le cadre d’un événement au Centre culturel Lil’wat à Whistler en Colombie-Britannique. La proposition tient compte du concept pour des Jeux à incidence positive pour le climat, et est axée sur les héritages et qui peuvent réellement transformer le Canada par puissance du sport.

Voici quelques faits saillants de cette présentation :

●    Les coûts d’organisation et d’exploitation des Jeux seront entièrement couverts par des fonds privés.

●    Le financement sera axé sur le renouvellement de sites existants, ce qui permettra aux générations futures de profiter de ces infrastructures importantes pour le sport communautaire. Cet effort n'exige que 54 % des sommes dépensées pour les Jeux de 2010.

●   Selon les prévisions, les coûts de sécurité s'élèveraient uniquement à 53 % des montants dépensés pour les Jeux de 2010.

●   Les Jeux contribueront à plus de 1000 nouveaux logements, offrant des solutions abordables et indispensables de logement pour la région.

« L’annonce d’aujourd’hui marque une autre étape importante dans notre réflexion en vue d’une possible candidature menée par les peuples autochtones pour l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, a déclaré Sxwíxwtn, porte-parole de la Nation Squamish. Nous sommes reconnaissants du travail réfléchi réalisé par tous les partenaires à ce jour en soutien de cette vision. Le concept d’accueil se concentre sur la durabilité tout en faisant des investissements dans de nouveaux logements locatifs et des sites sportifs afin de créer un héritage pour les peuples autochtones et non autochtones bien après la conclusion des Jeux. »

« Les Jeux de 2030 ont la possibilité de créer des répercussions et des avantages durables pour les Nations hôtes, les peuples autochtones et la société dans son ensemble, en bâtissant un tissu social plus solide pour l’avenir de la réconciliation et par la puissance du sport », estime Dennis Thomas-Whonoak, responsable de l’équipe technique olympique au sein de la Nation Tsleil-Waututh et membre élu du conseil. « Nous pagayons vers un avenir plus brillant et nous sommes reconnaissants de l’occasion de mettre en vitrine le bon travail qui a été effectué jusqu’à présent ainsi que l’investissement potentiel dans notre avenir collectif. »

« Nous sommes très fiers de cette occasion de faire partie des quatre Nations hôtes pour des Jeux olympiques et paralympiques de 2030 menés par les peuples autochtones, affirme Dean Nelson, chef politique de la Nation Lil’Wat. Faire entendre notre voix autochtone et prendre place au front d’un événement d’envergure sur nos terres traditionnelles et de la plus grande importance. C’est une occasion pour nous de partager notre histoire et notre culture. Des Jeux menés par les peuples autochtones seront une véritable représentation de nos origines, de notre situation actuelle et de ce que nous envisageons pour l’avenir. »

« Nous savons que le public est impatient de connaître les coûts des Jeux de 2030 et j’espère que les prévisions financières sont rassurantes au point qu’il est non seulement faisable d’accueillir ces Jeux, mais que le projet est financièrement avantageux pour nos communautés, affirme le chef Wayne Sparrow de la Première Nation Musqueam.

Comité d’organisation

Le financement pour le comité d’organisation sera entièrement privé sans aucune demande de fonds publics. Le coût prévu se situe de 2,5 milliards $ à 2,8 milliards $, conformément aux 2,4 milliards $ des Jeux de 2010 (indexés en dollars de 2022). Ces fonds provenant du secteur privé serviront de puissant moteur économique, représentant une source de financement qui ne viendrait autrement pas dans la région, ainsi qu’une source importante de revenus fiscaux.

Sites

Le concept initial d’accueil des Jeux identifie actuellement 12 sites à utiliser pour les Jeux de 2030. En tenant compte des coûts et de la durabilité, l’accent est sur la réutilisation de structures existantes, plusieurs construites pour les Jeux de Vancouver 2010 et les renouveler au profit de générations futures. Le coût prévu de mise à niveau de ces sites avec un renouvellement qui prolongera la durée de vie de 20 ans de ces sites après les Jeux se situe de 299 millions $ à 375 millions, cela en comparaison aux 669 millions $ (une fois indexés en dollars de 2022) dépensés pour bâtir les sites nécessaires pour la tenue des Jeux de 2010.

Villages

Le projet des Jeux de 2030 contribuera au logement indispensable dans la région, notamment le logement abordable. Il s’agit de développements essentiels pour les communautés locales. Les villages seront aussi des agents de réconciliation puisque la MST DC (un partenariat entre les Nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh) dirigera le développement du Village olympique et paralympique à Vancouver. La contribution prévue à ces développements se situe de 165 millions $ à 267 millions $, ce qui est plus élevé que les 87 millions $ (indexés en dollars de 2022) dépensés pour les Jeux de 2010, tenant compte du désir d’un héritage important de logement parmi tous les partenaires hôtes et comprenant un troisième village.

Sécurité publique

Depuis 2010, l’approche en matière de sécurité pour les événements publics à grand déploiement a considérablement changé. Élaborées par des experts, les prévisions en matière de sécurité sont éclairées par des renseignements et tiennent compte de ce changement de philosophie. Le coût prévu de la sécurité pour les Jeux de 2030 se situe de 560 millions à 583 millions $, soit environ 53 % des coûts pour les Jeux de 2010 qui s’élèvent à 1,1 milliard $ (indexés en dollars de 2022).

Les autres données comprennent aussi les prévisions pour les services essentiels, tout financement gouvernemental discrétionnaire et les fonds d’héritage pour une programmation future.

« Ces Jeux offrent une occasion incroyable et il s’agit d’une approche responsable d’investissement pour l’avenir, a déclaré Tricia Smith, présidente du Comité olympique canadien. Les coûts d’exploitation seront couverts par le secteur privé tandis que l’investissement public sera axé sur la construction de logements indispensables, l’offre d’une sécurité efficace et la garantie du rajeunissement nécessaire des infrastructures déjà en place. »

« L’équipe de faisabilité a fait un excellent travail pour élaborer un plan financier responsable et ingénieux en vue du possible accueil des Jeux de 2030, indique Gail Hamamoto, vice-présidente du Comité paralympique canadien. Des Jeux de 2030 menés par les peuples autochtones offrent une occasion incroyable pour la tenue de Jeux olympiques et paralympiques durables, réfléchis sur le plan économique et pleinement intégrés avec des héritages durables pour les communautés de la Colombie-Britannique et l’ensemble du système sportif canadien. »

Le processus mené par les peuples autochtones visant à étudier les possibilités de ramener les Jeux en Colombie-Britannique a démarré avec la signature historique d’un protocole d’entente réunissant les Premières Nations Lil̓wat7úl (Líl̓wat), xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh), la Ville de Vancouver et la Municipalité de villégiature de Whistler en décembre. Les quatre Premières Nations hôtes ainsi que les deux municipalités ont invité le COC et le CPC dans le processus par l’entremise d’un accord de collaboration en janvier.

Dans le cadre de l’accord de collaboration, toutes les parties se sont engagées à participer à une évaluation de faisabilité et à l’élaboration du concept initial visant à ramener les Jeux sur les territoires traditionnels des Nations Lil’wat, Musqueam, Squamish and Tsleil-Waututh sur la côte ouest du Canada en 2030 et de prolonger l’occasion d’accueillir des événements sur les territoires des Nations d’Adams Lake, Little Shuswap Lake et Neskonlith  dans la vallée du Bas-Fraser, tout en respectant l’appel à l’action 91 de la Commission vérité et réconciliation, la loi provinciale de la Colombie-Britannique sur la déclaration des droits des peuples autochtones (DRIPA) et la Loi fédérale sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DDPA).

Maintenant que la phase de faisabilité est conclue, le projet a entamé une phase d’engagement communautaire et de discussion avec le public – un processus qui a démarré au sein des communautés des quatre Premières Nations hôtes. Cet engagement viendra éclairer les partenaires de l’Assemblée de leadership. Si le projet va de l’avant, le COC poursuivra le dialogue avec le CIO, au nom des partenaires, dans le cadre du processus international de mise en candidature.

La version complète du concept d’accueil des Jeux, notamment avec les prévisions financières peuvent être consultés sur le site Web d’engagement des Jeux, accessible en anglais et en français.