Les espoirs de médailles sont grands pour les paratriathlètes canadiens aux Championnats du monde

Stefan Daniel en quête d’un cinquième titre
Daniel Tokyo

CALGARY – Stefan Daniel est quatre fois champion du monde et deux fois médaillé aux Jeux paralympiques, mais il se trouve en territoire inconnu cette semaine aux Championnats du monde de paratriathlon qui ont lieu le 24 novembre à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis.

Ce sera la première fois qu’il participe à une compétition à Abu Dhabi et il n’a jamais connu un intervalle aussi long entre deux compétitions internationales au cours d’une saison régulière.

Originaire de Calgary, le jeune homme de 25 ans n’a pas participé à un événement de l’Union internationale de triathlon depuis que la Série mondiale s’est arrêtée le 8 juillet à Montréal et le 6 août à Swansea, au Pays de Galles.

Daniel a remporté les deux épreuves et a décrit ses victoires comme parmi les meilleures de sa carrière.

Mais depuis, il n’a fait que s’entraîner d’arrache-pied afin de rester fin prêt pour les Championnats du monde prévus tardivement.

« Ça va bien », a déclaré Daniel, qui a sauté les Championnats du monde de l’année dernière, qui ont aussi eu lieu à Abu Dhabi, afin de faire une pause après les Jeux paralympiques de Tokyo où il a remporté la médaille de bronze.

« C’est une pause plus longue que celle à laquelle je suis habitué entre les épreuves. L’entraînement s’est bien passé, et j’ai fait quelques courses pour le plaisir depuis Montréal et le Royaume-Uni afin de ne rien perdre de ma préparation. Je suis super heureux de la façon dont l’année s’est déroulée jusqu’à présent. »

Vainqueur à 28 reprises à des épreuves de l’ITU, il ne s’inquiète pas de la longueur de la pause.

« C’était bien d’avoir un bloc de trois mois d’entraînement », a dit Daniel, qui concourt dans la catégorie PTS5. « Je n’ai pas besoin de concourir autant; je n’ai habituellement pas un horaire chargé. »

Les Championnats du monde seront également la première confrontation entre Daniel et son grand rival Martin Schulz depuis que l’Allemand a remporté l’or aux Jeux paralympiques de l’été dernier. Schulz n’a pas participé aux étapes canadienne et britannique de la présente saison, mais il a gagné en Turquie le mois dernier.

Bien sûr, la principale raison pour laquelle les Championnats du monde sont prévus tardivement au calendrier est la chaleur qui règne aux Émirats arabes unis. Même en novembre, l’équipe canadienne s’attend à ce que les températures grimpent jusqu’à entre 30 et 40 degrés. Les prévisions actuelles pour jeudi se situent autour de 30 degrés.

« J’ai pu m’entraîner à la chaleur à l’Institut du sport d’Halifax », a déclaré Kamylle Frenette, de Dieppe (N.-B.), membre de l’équipe canadienne, quatrième à Tokyo et classée sixième avant les Championnats du monde dans la catégorie féminine PTS5.

« Nous avons installé une tente dans un gymnase et l’avons chauffée à 35 degrés et je me suis entraînée pendant une heure et demie tous les jours pendant une semaine. »

Daniel, champion du monde en 2015, 2017, 2018 et 2019, a suivi un entraînement similaire, sauf que c’était dans un véhicule récréatif plutôt que dans une tente : « C’est assez brutal, mais en général, ça fonctionne ».

Leanne Taylor, de Winnipeg (Manitoba), fait également partie de l’équipe canadienne et représente une sérieuse menace de médaille. Elle a connu une forte saison dans la division féminine en fauteuil roulant avec quatre classements parmi le top cinq à des épreuves de l’ITU, dont deux en argent et un en bronze.

Elle était sixième aux Championnats du monde de 2021.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les Championnats du monde de 2022, consulter AbuDhabi.Triathlon.org.