Mark Arendz vit le pouvoir du sport

Mark Arendz vit le pouvoir du sport
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OTTAWA – Quand il était jeune à l’école, Mark Arendz ne pouvait pas cacher son handicap. C’est à sept ans qu’il a perdu son bras gauche au-dessus du coude dans un accident à la ferme dans son Île du Prince-Édouard natale.

Toutefois il y avait une manière par laquelle Arendz pouvait montrer qu’un bras en moins n’allait pas ruiner sa vie.

« Le sport a montré mes capacités pas mon handicap. »

Plusieurs années plus tard, Mark Arendz a été la grande vedette individuelle du Canada aux Jeux paralympiques d’hiver de 2018. Il a gagné six médailles – trois en biathlon et trois en ski de fond, avec une d’or, deux d’argent et trois de bronze. 

Le triple paralympien a été le porte-drapeau du Canada lors de la cérémonie de fermeture.
Les félicitations et les honneurs ont plu depuis son retour de Corée du Sud. Récemment, il a été un des trois récipiendaires de l’Ordre de l’Île du Prince-Édouard pour 2018, le plus grand honneur de la province accordé aux citoyens.

« Je suis allé partout dans le monde et j’ai vu ce que le pouvoir du sport peut apporter », a dit l’athlète de 28 ans. « Et avec l’aspect paralympique, cela a aussi apporté une compréhension de l’accessibilité. Il est facile de dire que quelque chose est accessible, mais vous devez le vivre. »

Le sport a été la bouée de sauvetage d’Arendz et il planifie poursuivre dans un futur prévisible.

« Après ma carrière, j’aimerais demeurer dans le sport », a dit le triple champion du monde. « Je suis un représentant des athlètes paranordiques sur la scène internationale, donc j’y ai déjà un peu mis mon pied. 

« J’étudie plusieurs options aux études, ce qui pourrait me conduire à devenir entraîneur, à la physiologie de l’exercice ou même au côté plus technique et scientifique avec les prosthèses. 

« Il y a encore beaucoup à accomplir. »