Nate Riech essaie de trouver un « côté positif »

« Parce que présentement l’entraînement doit être amusant. »
Nate Riech celebrates after winning the gold medal in men's 1500m

Le coureur de demi-fond Nate Riech sait qu’il est un peu plus chanceux que d’autres athlètes dans d’autres sports pendant la crise de la COVID-19.

Il peut encore s’entraîner dans son sport, que ce soit par lui-même à sa piste d’entraînement ou dans les rues pratiquement désertes de Victoria où il demeure. Malgré tout la COVID-19 a rendu sa vie pas mal différente pour le détenteur du record du monde du 1500m T38 masculin.
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« Je ne peux pas vivre comme je suis habitué, donc j’essaie toujours de demeurer en sécurité », a dit Riech dans une entrevue avec Benoît Huot. « Je ne vais pas dehors pour autre chose que l’entraînement. » 

Le coureur de 25 ans, qui poursuit une excellente tradition familiale d’excellente sportive (ses parents faisaient partie des athlètes de l’équipe nationale d’athlétisme et son grand-père a joué dans la LNH), est entraîné par Heather Hennigar qui n’a pas le droit d’être avec lui pendant cette crise. 

« Je suis complètement seul », a dit Riech, dont le côté droit du corps a été affecté par une blessure au cerveau à 10 ans. « Je n’ai pas vu mon entraîneur ni mes coéquipiers depuis deux semaines. C’est pour le mieux, mais c’est difficile du point de vue social. Mais nous utilisons la technologie pour discuter pour déterminer ce que je veux faire. Parce que présentement l’entraînement doit être amusant et la partie la moins stressante de votre journée. » 

Après avoir explosé sur la scène internationale en 2018, Riech a renversé les portes la saison dernière avec d’autres records du monde et la médaille d’or au 1500m aux championnats du monde et aux Jeux parapanaméricains.

Avec le vent dans ses voiles, Riech admet qu’il a été difficile d’entendre la nouvelle qu’une participation à ses premiers Jeux paralympiques était reportée d’un an.

« Quand le Canada a fait cette annonce qu’il n’irait pas en 2020 peu importe les conditions, j’ai été démoralisé pendant environ 48 heures », dit-il. « Mais maintenant mon moral est vraiment bon. Je me concentre simplement sur la journée, en essayant de trouver le côté positif dans tout. 

« Pour moi, c’est une question que ma famille soit en sécurité et que je puisse m’entraîner. Je ne peux pas contrôler ce virus. Je ne peux contrôler que ce que je fais chaque jour. »

Il n’y a pas de doute, Riech montre de la résilience pour contrôler le délai d’un an dans sa quête pour une médaille d’or des Jeux paralympiques.

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