OTTAWA – Avant de participer à Paralympiens recherchés, Kyle Barber n’avait jamais pensé qu’un jour il porterait les couleurs d’Équipe Canada en compétition internationale.
Mais, le mois dernier, le Canadien de 27 ans de Sudbury, en Ontario, a couru pour le Canada aux championnats du monde de ski paranordique qui ont eu lieu à Prince-George, en C.-B. Il espère que son expérience aux championnats du monde sera le tremplin vers la cérémonie d’ouverture aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022 à Beijing.
L’aventure paralympique de Barber a débuté à l’activité de Paralympiens recherchés du Comité paralympique canadien en 2016 à Toronto. Un joueur de hockey récréatif, Barber a vu les annonces pour l’activité dans Facebook et a pris la décision d’y participer.
Une activité d’une journée d’identification d’athlètes, Paralympiens recherchés est conçu pour tester les aptitudes des participants pour exceller dans divers sports paralympiques et faire découvrir à des personnes ayant un handicap d’autres occasions sportives. L’objectif est de découvrir des athlètes qui pourraient potentiellement, un jour, représenter le Canada aux Jeux paralympiques.
Les résultats pour Barber ont été inattendus.
« J’étais un peu nerveux d’aller à Paralympiens recherchés », dit-il. « J’étais retiré de la compétition sportive depuis quelques années. Quand j’ai vu les résultats des tests, j’ai été surpris. Encore plus quand j’ai vu l’intérêt des entraîneurs présents puisque j’étais un peu plus vieux et qu’il y avait beaucoup de plus jeunes athlètes potentiels. Malgré tout j’étais recommandé pour le ski paranordique et le paracyclisme. »
Barber est né avec des doigts sous-développés et manquants aux deux mains. À cause de sa déficience, il est incapable de skier en utilisant des bâtons, ce qui met plus d’emphase sur sa technique de ski et l’équipement.
Il n’avait jamais fait de ski de fond avant, mais il a été intéressé par le biathlon à cause de sa familiarité avec les fusils en tant que chasseur et pêcheur passionné.
« J’ai toujours joué au hockey » a dit Barber. « Je peux tenir un bâton, mais à cause de la puissance dont vous avez besoin en ski de fond, les bâtons me sortaient toujours des mains. L’équilibre est toujours un problème pour moi, mais je m’améliore. Mon plus gros problème est de pousser, mais nous avons compris ce qui fonctionne le mieux pour moi. »
Après Paralympiens recherchés, Barber a été invité à un camp du printemps organisé par Cross Country Ontario à Duntroon. À partir de là, il a été recommandé pour le programme de l’équipe nationale. Il est parti pour Canmore, en Alberta, pour explorer davantage son potentiel.
En novembre 2017, il est retourné dans l’Ouest pour sa première Coupe du monde, puis il a fait son premier voyage outremer pour une Coupe du monde en Allemagne. De retour chez-lui entretemps, il a déménagé de Stirling, en Ontario, à Sudbury, en Ontario, pour avoir de meilleures conditions hivernales dans lesquelles s’entraîner. Il travaille présentement pour le service de la voirie de la ville de Sudbury.
« Étant dans le Sud de l’Ontario, il n’y avait jamais ce genre d’occasion d’essayer quelque chose ou de voir quelque chose sur le parasport jusqu’à ce que Paralympiens recherchés se présente.
« Mon conseil à ceux qui participeront à la prochaine activité est de tout essayer, de faire de leur mieux et d’établir des liens avec les représentants sportifs. Vous ne savez jamais ce qui peut se produire et quelles occasions peuvent survenir. »
La prochaine activité de Paralympiens recherchés aura lieu le 6 avril au Centre sportif de Gatineau, au Québec. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter jeux.paralympique.ca/paralympiens-recherches.
