Pour cette période des fêtes, nous célébrerons certains de nos souvenirs sportifs préférés tout au long de l'année. Les para-athlètes canadiens ont réalisé beaucoup de choses en 2019, et nous nous souviendrons d'une performance chaque jour pendant 12 jours.
Dans les épreuves longues et courtes, le coureur en fauteuil roulant Brent Lakatos semble prêt à offrir tout un spectacle aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020.
Le coureur de 39 ans, qui est né à Inuvik et qui a grandi à Dorval, au Québec, a peut-être donné un aperçu du futur avec ses trois médailles aux championnats du monde de para-athlétisme 2019 en novembre, dont ses 12e et 13e titres mondiaux.
Il a commencé avec une victoire au 100m T53 avec son meilleur temps de la saison de 14,50. Il a établi un record canadien et des championnats du monde en 1:38,38 en route vers la médaille d’or au 800m et il a gagné celle d’argent au 400m.
Il entreprend 2020 en tant que détenteur des records du monde des 100m, 200m, 400m, 800m et 1500m. Il a aussi porté beaucoup d’attention aux plus longues distances comme le 5000m et le marathon depuis les Jeux de Rio.
La clé du succès à Tokyo sera de demeurer en santé toue l’année. Cela n’a pas été le cas en 2019.
« Cela a été une saison difficile », a-t-il dit. « Cela a été la première saison au cours de laquelle j’ai éprouvé des problèmes de santé. Cela a été un défi d’essayer de revenir en forme et de subir un autre contretemps et de revenir encore en forme. »
On parle beaucoup de la chaleur à Tokyo. Contrairement aux Jeux olympiques, le marathon pour les Jeux paralympiques doit toujours avoir lieu dans la capitale du Japon. Être dans une fournaise n’inquiète pas Lakatos.
« J’aime la chaleur », a-t-il dit après avoir couru dans le sauna de Dubaï le mois dernier aux championnats du monde. « Je trouve que vos muscles sont plus détendus. Vous pouvez mieux produire. C’est mieux que dans une température froide, donc ce n’est pas un problème. »
