Aly Van Wyck-Smart surmonte les obstacles pour concourir à Tokyo

La jeune vedette de la natation canadienne contrôle l’anxiété et la peur
Van Wyck Smart action

Aly Van Wyck-Smart a été inspirée par sa grand-mère pour faire de la natation – mais il y avait des obstacles pour devenir médaillée aux championnats du monde et aspirante à une médaille aux Jeux paralympiques de Tokyo.

« J’étais terrifiée dans l’eau », a dit Van Wyck-Smart, âgée de 18ans, qui regardait sa grand-mère concourir dans des courses des maîtres dans la piscine. « Lors de mes premiers essais pour mon équipe, on a dû me sortir de l’eau parce que j’avais tellement de difficultés. »

Ces genres de contretemps n’ont pas découragé Van Wyck-Smart, qui est née avec de la paralysie cérébrale. Elle a gagné une médaille au 100m dos S2 et une de bronze au 50m dos, avec des records canadiens et panaméricains, aux championnats du monde de paranatation 2019 à Londres, en Angleterre. 

Cette performance au 100 dos lui a valu sa place dans l’équipe pour Tokyo.

« J’ai toujours eu la motivation pour devenir une athlète de l’équipe nationale », dit la para-athlète féminine de l’année de l’Ontario et la paranageuse de l’année qui a percé de Natation Canada en 2019. « Ma peur et mon anxiété m’arrêtaient, mais j’ai continué d’essayer et cela a fonctionné. 

« L’aspect d’équipe m’a aussi aidée pour ma timidité. Avoir cette camaraderie avec vos amies et vos coéquipières est fantastique. »
Être impliquée dans le sport lui a apporté plusieurs autres avantages dans ses années d’adolescence. Elle a commencé à nager à 10 ans et a participé à sa première course à 14 ans.

« Cela affecte tous les aspects de votre vie pour le mieux », dit-elle. « Cela m’a donné tellement plus de confiance et permis d’acquérir de la maturité bien plus vite. J’ai toujours été proche des sports à cause de ma famille et j’ai toujours aimé concourir dans des choses et je voulais être à son niveau. »

Grâce au soutien de programmes comme le financement NextGen, Van Wyck-Smart a négocié la turbulence financière d’être une athlète de haute performance. Elle espère que ses fantastiques succès jusqu’à maintenant attireront l’attention pour aider les athlètes comme elle qui ont un handicap plus grave.

« Nous avons vraiment besoin de soutenir les plus jeunes qui ont des déficiences plus graves pour qu’ils entrent dans le sport compétitif parce qu’ils peuvent atteindre la compétition de haut niveau et aussi les objectifs. »

Bien sûr, il y a toujours une équipe derrière chaque athlète qui a du succès. Van Wyck-Smart applaudit en particulier le travail de l’entraîneur Ryan Jones qui a appris les ficelles d’entraîner des paranageurs grâce à Van Wyck-Smart, au Variety Village Club de Toronto.

« Ce qui me motive le plus est mon système de soutien qui est derrière moi et qui croit en moi. »

Pour plus d'histoires sur les paralympiens canadiens de Tokyo 2020, visitez paralympique.ca/forcedusport