Aux bons soins de l’équipe : La physiologue sportive Jessica Kryski à propos de l’importance du temps de récupération

Kryski apporte un soutien intégral à l’équipe paranordique canadienne
Head shot of Jessica Kryski smiling with the title Pfizer Health Matters

Quand les 10 athlètes et les deux guides de l’équipe paranordique canadienne participeront aux Jeux paralympiques d’hiver de Beijing 2022, ils seront bien soutenus par une équipe de 10 membres du personnel, incluant trois experts de la santé sportive et du bien-être qui font partie de leur équipe de soutien intégrée (ÉSI). Cinq autres membres de l’ÉSI les soutiendront à distance du Canada.

L’ÉSI est une équipe multidisciplinaire de professionnels de science sportive, de médecine sportive et de performance sportive qui inclut le médecin de l’équipe, un diététicien de performance, des entraîneurs spécialisés dans la performance mentale et la force et le conditionnement et d’autres experts de la santé. Ils collaborent pour donner aux athlètes des soins totaux et du soutien pour leurs programmes d'entraînement, leur récupération et leur compétition.

Jessica Kryski est une physiologue sportive et la responsable de l’ÉSI pour l’équipe paranordique.

« Une grande partie de mon rôle comme responsable de l’ÉSI est de m’assurer que tous les autres praticiens dans ce domaine de santé et de bien-être reçoivent les renseignements dont ils ont besoin pour s’assurer que les athlètes sont en santé, physiquement et mentalement », dit-elle.

L’approche intégrée est une question de comprendre l’athlète individuel et de superviser ses progrès, à l’entraînement et en compétition. Il n’y a pas d’approche unique en ski paranordique. 

« En tant que physiologue, beaucoup des changements que je cherche à voir affectés ne se produiront pas si la nutrition n’est pas optimale ou si la force et le conditionnement ne vont pas bien. Nous sommes tous interconnectés et cela nous aide tous à avoir du succès. »

De plus, « nous ne verrons pas les adaptations de l’entraînement optimal sauf si nous avons une base saine pour nos athlètes », ajoute-t-elle. 

L’entraînement et les tests sont particulièrement importants pour Kryski, spécialement étant donné que le ski paranordique est largement un sport d’endurance. Les courses de ski de fond vont de distances d’un à 20 kilomètres et la courte distance et la longue distance en biathlon exige de l’endurance et du contrôle pour alterner le ski et le tir à la carabine. 

Kryski aide à assurer qu’il y a un équilibre entre les pressions physiques et mentales du sport et le temps de récupération dont les athlètes d’élite ont besoin. 

« Nous savons que si les athlètes sont trop fatigués ou trop stressés, c’est là que nous voyons nos plus hauts incidents de blessures ou de maladies. »

Tandis que les athlètes paranordiques sont soumis à de l’entraînement et des tests intenses – en laboratoire, sur le parcours ou en compétition – Kryski priorise la sauvegarde de leur temps de récupération.

« Les heures d’entraînement des athlètes sont aussi importantes que leurs heures de récupération », dit-elle. « Font-ils leur travail d’activation et de prévention des blessures suggéré par leur entraîneur de force? Leur nutrition est-elle optimale? Se reposent-ils quand nous avons besoin qu’ils se reposent? »  

Les réalités quotidiennes peuvent aussi avoir un impact. 

« Cela peut être pas mal difficile pour les athlètes canadiens parce que souvent ils auront des emplois à temps partiel pour soutenir leur carrière sportive », ajoute Kryski. « C’est quelque chose que nous, en tant qu’équipe de soutien, et moi spécialement quand je supervise leur récupération, doit savoir. Ce n’est pas seulement le stress de l’entraînement physique ou mental, c’est tous les autres éléments de stress non d’entraînement dans la vie qui peuvent avoir un impact sur leur capacité pour récupérer. »

En soutenant une équipe de 12 athlètes, Kryski dit que connaître les athlètes, la planification appropriée et individualiser leurs plans d’entraînement sont la seule manière de les aider à atteindre leurs meilleurs résultats. 

« Cela va différer selon ce que la concentration doit être, d’athlète à athlète », dit-elle. « Certains ont peut-être besoin de plus de soutien du côté de leur performance mentale. Pour d’autres, c’est peut-être l’entraînement physique qui doit être travaillé pour les conduire là où ils ont besoin d’être. »

« Avoir tout le monde dans l’équipe de soutien travailler ensemble pour que nous puissions identifier quels sont ces écarts pour les athlètes est très important », ajoute-t-elle.

L’équipe paranordique canadienne a fait l’entraînement, les tests et a prévu le temps de récupération. Maintenant vient sa chance de briller sur la scène mondiale. La formation inclut 10 vétérans des Jeux paralympiques et seulement deux nouveaux venus, mais alors que les inquiétudes pour la sécurité à cause de la COVID-19 et les contre-mesures continuent d’évoluer, les Jeux de 2022 seront certainement différents pour tout le monde.

L’ÉSI connaît son rôle et est prête. 

« Nous voulons nous assurer de conduire les athlètes à la ligne de départ en se sentant prêts et soutenus pour qu’ils puissent y aller et montrer ce pourquoi ils ont travaillé au cours des quatre dernières années », dit Kryski.

Aux bons soins de l’équipe, présenté par Pfizer, partage l’histoire de l’importante équipe derrière l’équipe qui soutient la santé et le bien-être des athlètes.