Aux bons soins de l’équipe : Le Dr Steven Dilkas participe à deux Jeux paralympiques dans l’ère de la COVID

Le médecin de l’équipe de curling en fauteuil roulant a aidé les athlètes à revenir au sport
Head shot of Dr. Steven Dilkas on the Health Matters background

Combinant une passion pour le sport avec la croyance que l’activité physique et l’exercice est une forme de médecine, le Dr Steven Dilkas sait bien comment guider ses patients dans le mouvement.

En 2009, il a commencé à travailler avec des patients qui récupéraient d’amputations et de graves blessures musculosquelettiques au Centre de soins West Park de Toronto. 

« Depuis, j’ai travaillé avec des personnes ayant différents handicaps et j’ai acquis une compréhension unique sur comment ces handicaps peuvent avoir un impact sur une personne à tous les niveaux », dit-il.

Peu après, il a découvert le parasport, en travaillant avec le para-athlétisme et le rugby en fauteuil roulant dans leur procédure de classification, avant d’être bénévole pour les Jeux de parasport de l’Ontario en 2012.

« Après cela, j’étais accroché! 

« Je vois le parasport comme un complément du processus de réadaptation et de récupération et une occasion d’abattre les barrières et les perceptions sur ce qui est fonctionnellement possible », ajoute-t-il.

Le Dr Dilkas est aussi familier que n‘importe qui pour fournir des soins médicaux sur place aux paralympiens pendant une pandémie globale de santé. 

En tant que médecin des équipes masculine et féminine canadiennes de basketball en fauteuil roulant, il est allé et a soutenu les équipes aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020, faisant face aux tests quotidiens contre la COVID, aux restrictions strictes pour la distanciation sociale et aux autres contre-mesures anti-virus avec les athlètes.

Tokyo 2020 a finalement été les plus gros Jeux paralympiques de l’histoire avec un nombre record d’athlètes – un total de 4403 dont 128 du Canada – participants.

Un des plus gros rassemblements multisports au monde aurait pu devenir une activité de « super contagion ». Mais il ne l’a pas été.

« Une des choses intéressantes que j’ai remarquées, et j’ai entendu des commentaires semblables de collègues, a été que les infections respiratoires supérieures et autres étaient fortement en baisse à Tokyo par rapport à ce qu’on voit habituellement aux Jeux », dit le Dr Dilkas. « Je pense qu’une grande partie de cela peut être attribuée à de meilleures pratiques d’hygiène et aux masques, particulièrement en voyageant. »

En tant que médecin de l’équipe canadienne de curling en fauteuil roulant, le Dr Dilkas ira en Chine pour les Jeux paralympiques d’hiver de Beijing 2022, qui seront ses deuxièmes Jeux paralympiques dans les conditions et les restrictions de la pandémie.

Tandis que son expérience de première main acquise à Tokyo sera précieuse, il souligne qu’il n’y a pas vraiment de règle du jeu pour présenter des Jeux dans une période de COVID-19 et de ses variants en évolution.

« Tous les Jeux majeurs sont uniques », dit-il. « Certes l’émergence du variant infectieux Omicron change jusqu’à un certain point notre planification pour Beijing. Les principes pour le contrôle de l’infection et la prévention, toutefois, demeurent vraiment inchangés. »

Mais avant qu’ils puissent même concourir sur la plus grande scène pour le Canada, les athlètes devaient se qualifier, et les perturbations reliées à la COVID ont eu un impact sur les plans d’entraînement typiques et de compétitions. 

Le Dr Dilkas, qui est aussi le médecin en chef de l’Institut canadien de sport Ontario, dit que beaucoup d’attention et de planification ont dû être investies dans la réimplantation de pratiques sportives sûres.

« Ramener les athlètes à l’entraînement et en compétition d’une manière sécuritaire et réfléchie est certainement quelque chose qui a dominé les efforts collectifs de la collectivité du sport de haute performance au cours des deux dernières années », dit-il. 

Ensemble avec les collègues de divers sport et agences médicales, des protocoles de retour à l’entraînement et des directives ont été établis et de meilleures pratiques pour la santé et le bien-être des athlètes ont été adoptées. Il rend hommage à la collaboration entre le Comité paralympique canadien, le Comité olympique canadien, À Nous le podium, le réseau des Instituts canadiens de sport olympique et paralympique (RICSOP) et les organisations nationales sportives partenaires pour leurs approches stratégiques et axées sur la science pour gérer les risques tout en gardant la performance des athlètes à l’esprit.

« Je pense que nous avons fait un assez bon travail pour mettre en place les outils nécessaires d’évaluation, les stratégies de tests, les protocoles, le soutien médical et psychologique et les plaidoyers pour la vaccination et les exemptions pour l’entraînement de haute performance pour rendre ce retour au sport possible », dit-il.

« Cela a été vraiment un effort de groupe et un privilège d’y participer », indique-t-il en ajoutant que ramener les athlètes dans le sport a exigé une approche calculée et graduelle.

« Notre priorité a toujours été la santé et le bien-être des athlètes », dit-il. « Avec les para-athlètes, nous n’avons pas perdu de vue que certains peuvent avoir des problèmes de santé sous-jacents qui les exposent à des risques accrus de mauvais résultats après une infection de la COVID. »

Le Dr Dilkas croit que les bonnes précautions sont en place pour assurer que les Jeux paralympiques d’hiver de Beijing peuvent être aussi sécuritaires que possible.

« Nous pouvons certainement voir la lumière au bout du tunnel maintenant, mais nous ne pouvons pas encore baisser notre garde », dit-il.

Aux bons soins de l’équipe, présenté par Pfizer, partage l’histoire de l’importante équipe derrière l’équipe qui soutient la santé et le bien-être des athlètes.