Entraîneur en vedette: Wayne Kiel consacre ses habiletés d’entraîneur au curling en fauteuil roulant

« Je suis encore impressionné par les habiletés que nos athlètes en fauteuil roulant apportent »

 

OTTAWA – Wayne Kiel a entraîné au curling à tous les niveaux, mais rien ne le motive plus qu’enseigner la version en fauteuil roulant du sport, que ce soit à des débutants ou aux joueurs de l’équipe nationale canadienne.

Âgé de 68 ans et originaire de Regina, il est un entraîneur professionnel agréé désigné (EPA) par l’Association canadienne des entraîneurs et il a commencé à enseigner le curling compétitif à la fin des années 1990 et il a entraîné dans huit championnats provinciaux. Il a guidé le quatuor de Michelle Ridgway dans le tournoi des coeurs Scottie en 2001. Il a été le directeur de la haute performance pour CurlSask de 2005 à 2015 avant de se joindre au programme national de curling en fauteuil roulant en 2016.

Il a d’abord été impliqué dans le curling en fauteuil roulant quand il était avec CurlSask. Le sport a été lancé à travers le pays par Curling Canada et Kiel a exprimé son intérêt pour développer un programme en Saskatchewan.

À partir de là, il a emmené une équipe en Écosse pour un tournoi en 2009 en tant que chef d’équipe, a été entraîneur adjoint avec le Canada aux Jeux paralympiques d’hiver de 2014, est devenu entraîneur-chef en 2015 et, l’an dernier, il a conduit le Canada à la médaille de bronze paralympique à PyeongChang

WayneKiel

« J’étais intéressé par le sport » a dit Kiel. « Je voulais soutenir l’aventure et fournir des occasions aux athlètes ayant un handicap en Saskatchewan, donc c’est ainsi que je me suis impliqué. »

Pour Kiel, cela lui a ouvert les yeux.

« Je suis encore impressionné par les habiletés que nos athlètes en fauteuil roulant apportent », a-t-il dit. «

Avec les défis qu’ils affrontent dans leur vie de tous les jours, c’est merveilleux de les voir si avides de participer au programme de curling en fauteuil roulant. »

Il y a des différences entre entraîner le curling sans handicap et le curling en fauteuil roulant, a dit Kiel.

« Pour la majorité des curleurs en fauteuil roulant, c’est un nouveau sport pour eux », dit-il. « Plusieurs pratiquaient d’autres sports avant leur accident et certains ne pratiquaient aucun autre sport. Mais avec le curling en fauteuil roulant, ils ont trouvé quelque chose dont ils sont passionnés. 

« Donc entraîner cet aspect d’une compréhension et d’une sensibilisation personnelles de ce qu’ils ont traversé et combien d’apprentissage est nécessaire d’eux est de toute évidence différent qu’avec des joueurs sans handicap qui ont joué toute leur vie au curling. »

Les conseils de Kiel aux entraîneurs qui commencent dans le parasport et spécifiquement dans le curling en fauteuil roulant sont:

-    Être patient, la majorité du temps vous traitez avec une connaissance différente du sport

-    Les portions les plus difficiles à maîtriser sont la sensibilisation stratégique du jeu, la sensation générale d’une pierre de curling et lancer le poids de placement à partir d’un fauteuil roulant. « Beaucoup dépend du niveau d’handicap de l’athlète », dit Kiel.

-    S’adapter. Chaque curleur a une procédure différente et des habiletés différentes. Il n’y a pas de livre ou de méthode qui dit voici comment les curleurs en fauteuil roulant lancent une pierre.
L’attrait du curling en fauteuil roulant pour les personnes ayant un handicap est sa commodité et son aspect social.

« Vous n’avez pas à franchir des milles et des milles pour aller à une allée », a dit Kiel. « Ils peuvent combiner le sport avec leur travail. Les curleur en fauteuil roulant ont une excellente appréciation pour l’occasion. »

Un entraîneur de qualité est une portion intégrale du sport et de bâtir des performances sur le podium. Chaque mois, avec notre Entraîneur en vedette présenté par Petro-Canada, nous soulignons les meilleurs entraîneurs du Canada qui ont produit un impact dans le sport paralympique.