Le développement de la base pour le para-hockey sur glace féminin bondit grâce au Fonds Bon Départ de parasport

« C’est définitivement important d’être dans un environnement entièrement féminin »

Le para-hockey sur glace au Canada et dans le monde a largement été le domaine des hommes ayant un handicap. Mais attendez-vous à ce que cela continue de changer au cours des prochaines années puisque Hockey sur luge féminin Canada travaille à recruter et à attirer plus de femmes dans le sport.

Grâce en partie à une subvention que l’organisation a reçu du Fonds Bon Départ de parasport, plus d’occasions que jamais auparavant sont disponibles pour les femmes de tous les âges pour essayer le sport.

« Nous nous félicitons vraiment pour le développement de la base et le soutien », a dit Tara Chisholm, entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine. « Le financement a été vraiment crucial pour nous aider à apporter le sport du para-hockey à plus de filles et de femmes à travers notre pays. »

Le financement a aidé Hockey sur luge féminin Canada à organiser des activités pour présenter aux joueuses le sport à Bridgewater, en N.-É., à Boucherville, au Québec, à Paris, rn Ontario, et à Winnipeg et plusieurs autres s’en viennent.

Ces activités sont des occasions planifiées pour les personnes ayant peu ou pas de niveau d’expérience pour s’asseoir dans une luge et apprendre les bases pour jouer au para-hockey sur glace. L’équipement est fourni et elles sont inclusives pour n’importe quel âge et niveau d’habileté.

« Cela rend notre tâche beaucoup plus facile d’avoir la sécurité du financement plutôt que d’en chercher au fur et à mesure », a dit Chisholm. « Nous pouvons arriver dans ces collectivités et demander ‘de quoi avez-vous besoin’ et suggérer des idées pour que cela soit plus gros et mieux. Nous pouvons arriver et les aider dès le départ. »

Plusieurs membres de l’équipe nationale à travers le Canada sont activement impliquées dans la croissance et le développement du para-hockey sur glace dans leur collectivité. 

« Nous nous fions à nos membres de l’équipe nationale », a dit Chisholm. « Elles sont passionnées par le sport. Elles sont celles qui dirigent ces sessions et elles sont celles qui, effectivement, planifient les activités du tout début à la fin de la session de mentorat féminin. »

Chisholm dit qu’un environnement confortable pour les participantes à ces sessions joue un rôle important pour les attirer.

« C’est définitivement important d’être dans un environnement entièrement féminin », dit-elle. « Quelques fois, cela peut être ce qui retient quelqu’un de s’installer dans une luge la première fois. Nous savons que le para-hockey est un sport dominé par les hommes, donc quand elles vont dans un programme de club, elles peuvent être les seules femmes sur la glace. Cela peut être intimidant, spécialement si c’est votre première fois et que d’autres personnes jouent depuis longtemps et que vous n’êtes pas du même genre. »

Les participantes sont souvent placées avec un joueur élite.

« Nous essayons de jumeler les mentors avec quelqu’un qui a un handicap semblable, pour qu’elles puissent partager des conseils et des trucs, comment s‘installer dans une luge, montrer différentes manières de travailler avec différents équipements, comment lancer avec la fonction de votre tronc, etc. », a dit Chisholm. « Cela fait partie de pourquoi c’est amusant d’avoir des joueuses de l’équipe nationale féminine pour enseigner. Elles sont définitivement la meilleure ressource pour montrer à d’autres filles et femmes ayant un handicap comment elles jouent à ce sport. »

L’émergence du sport pour les femmes au Canada commence à avoir un impact sur la scène internationale. Le premier championnat du monde féminin est officiellement prévu pour 2021 et Chisholm dit qu’il y a de l’espoir pour son inclusion aux Jeux paralympiques d’hiver de 2026 à Milan.

« Para-hockey sur glace Mondial a été clair. Il veut que d’autres pays embarquent et aident à développer le jeu. »