Le pouvoir du sport émerge en vainqueur dans les batailles de Cindy Ouellet

La vedette de basketball en fauteuil roulant se prépare pour ses cinquièmes Jeux paralympiques
Ouellet

Cincy Ouellet est un livre ouvert en ce qui concerne son histoire pour un succès incomparable sur et hors de la surface de jeu.

À partir de sa lutte contre le cancer et face au harcèlement à l’école secondaire, à sa sensibilisation sociale et plus récemment à ses problèmes de santé mentale pendant la pandémie, Ouellet montre un grand courage pour affronter les problèmes et les partager publiquement pour aider les autres qui peuvent avoir des expériences semblables. 

Dans chacune de ses batailles, le sport a émergé comme un joueur major dans ses victoires personnelles.

Originaire de Rivière-du-Loup, au Québec, à deux heures de route au Nord-Est de Québec, les médecins ont découvert qu’elle avait un cancer des os à 12 ans après être allée à l’hôpital pour traiter une blessure au bassin. Au cours des deux années suivantes elle a subi 28 traitements de chimiothérapie et est entrée dans une nouvelle vie avec un handicap. 

« J’avais une excellente famille pour me soutenir à travers tout cela » dit-elle. « Nous y allions vraiment au jour le jour, donc je ne pensais pas vraiment au sport encore. »

Ses premiers essais dans sa nouvelle vie après le cancer ont été difficiles. Elle ne recevait aucune sympathie des étudiants.

« Immédiatement après ma chimio je suis retournée à l’école secondaire pour la première fois en deux ans », dit Ouellet, qui a aussi établi un CV académique impressionnant avec une maîtrise en physiologie de l’exercice de l’Université de l’Alabama. Elle étudie aussi pour obtenir un doctorat en génie biomédical.

« Les gens disaient que j’avais l’air d’un fantôme. J’étais maigre. On riait de moi. J’utilisais des béquilles à cette époque et les gens donnaient même des coups de pieds sur mes béquilles. »

Une athlète avant sa maladie, elle a découvert le basketball en fauteuil roulant à 15 ans, ce qui a rallumé sa passion non seulement pour le sport, mais aussi pour la vie. 

« J’ai eu la chance de rencontrer [le champion paralympique de courses en fauteuil roulant] Dean Bergeron et il a dit: ‘Cindy, tu sais que tu peux aller aux Jeux paralympiques’. Donc mon physio et Dean ont réagi: changeons ta vie de bord et fais du sport de nouveau. »

Grâce à maintenant sa réputée détermination, sa résilience et son engagement envers l’excellence, elle a fait l’équipe canadienne pour les Jeux paralympiq1ues de 2008 à Beijing à 16 ans et fait toujours partie de l’équipe nationale depuis. 

Elle a aussi concouru pour le Canada en ski paranordique aux Jeux paralympiques d’hiver de PyeongChang 2018, prouvant ses prouesses dans deux sports. Les Jeux paralympiques de Tokyo seront les cinquièmes Jeux de Ouellet.  

Son expérience lui permet de donner des conseils aux autres. 

« Vous ne le demandez pas toujours, mais je dis toujours aux jeunes de ne pas avoir peur de poser des questions. Peu importe ce qui se produit dans votre vie, vous avez le droit d’être vulnérables. Vous avez le droit d’être ainsi.

« N’ayez jamais peur de demander n’importe quoi. »

Pour plus d'histoires sur les paralympiens canadiens de Tokyo 2020, visitez paralympique.ca/forcedusport