L’équipe paranordique canadienne est sur la bonne voie pour d’autres excellents Jeux paralympiques

Une équipe remplie de vétérans vise plus de médailles sur les sentiers
McKeever action

L’équipe paranordique canadienne (ski de fond et biathlon) a été la plus grosse productrice de médailles du pays aux Jeux paralympiques d’hiver de 2018 avec 16 podiums. Avec tous ces médaillés de retour à Beijing et les récents succès dans la Coupe du monde, il semble que les Canadiens sont en route vers plusieurs autres médailles.  

L’équipe paranordique canadienne de 12 membres a comme fer de lance le légendaire Brian McKeever, de Canmore, en Alberta. Le skieur de fond de 42 ans ayant une déficience visuelle, récemment en vedette dans une publicité mondiale de Toyota qui a commencé lors du dimanche du Super Bowl, participera à ses sixièmes Jeux. Il est le paralympien d’hiver canadien le plus décoré avec 17 médailles, dont 13 d’or.

Il doit participer à trois épreuves individuelles et possiblement le relais. Il emmène deux guides aux Jeux: les membres de l’équipe nationale Graham Nishikawa, de Whitehorse, et Russell Kennedy, de Canmore.

McKeever aura une forte opposition de Zebastian Modin, de Suède, qui vise une quatrième médaille à ses quatrièmes Jeux paralympiques consécutifs – mais il n’en a jamais obtenu une d’or.

Alors que McKeever est la vedette de longue date de l’équipe canadienne, ne soyez pas surpris de voir des multimédaillées pour le Canada dans certaines épreuves féminines debout en ski de fond et en biathlon.

Brittany Hudak, de Prince Albert, en Saskatchewan, participe à ses troisièmes Jeux et elle semble être dans la meilleure forme de sa carrière. À la première Coupe du monde de la saison, Hudak a présenté sa meilleure performance internationale à vie avec quatre médailles d’or et deux d’argent, ce qui a inclus deux victoires en ski de fond et en biathlon.

Natalie Wilkie, de Salmon Arm, en C.-B., triple médaillée à PyeongChang à 17 ans, et Emily Young, de North Vancouver, apportent de la profondeur au Canada dans les courses féminines.

On s’attend à ce que l’Ukraine aligne une puissante équipe féminine avec comme fers de lance les championnes du monde Liudmyla Liashenko et Oleksandra Kononova, tandis que Vilden Nilsen, de la Norvège, a été une autre grande vedette aux récents championnats du monde avec deux médailles d’or. Il faut aussi surveiller l’Américaine Sydney Peterson, une menace dans toutes les courses.

En 2018, Mark Arendz, de Hartsville, dans l’Î.P.-É., et qui participera à ses quatrièmes Jeux paralympiques, a établi un record en gagnant le plus de médailles par un paralympien d’hiver aux mêmes Jeux avec une d’or, deux d’argent et trois de bronze.

En ski assis, l’espoir de médaille du Canada est Collin Cameron, de Sudbury, en Ontario. Comme Arendz, il excelle dans les sentiers et au tir. Il a gagné deux médailles de bronze en biathlon et une en ski de fond en 2018 et a remporté son premier titre mondial en 2019 dans la vitesse de ski de fond. Il est accompagné dans les épreuves masculines assises par ses coéquipiers Derek Zaplotinsky (Smoky Lake, AB) et Ethan Hess (Pemberton, C.-B.), tous les deux à leurs deuxièmes Jeux paralympiques.

Les deux nouvelles venues dans l’équipe sont Lyne-Marie Bilodeau, de Sherbrooke, au Québec, et Christina Picton, de Fonthill, en Ontario, toutes deux dans la catégorie féminine de ski assis.

La compétition de ski paranordique débutera avec les courses de biathlon de 6km le 5 mars.