Jeune, le paralympien Patrice Dagenais était un excellent joueur de hockey avec le rêve de faire carrière dans le sport.
Toutefois en 2003, à 18 ans, il a été diagnostiqué être quadraplégique après une chute du deuxième étage jusqu’au sous-sol dans une maison en construction où il travaillait à temps partiel. Il s’est fracturé la sixième vertèbre cervicale et la moelle épinière.
La portion favorite d’être en hockey pour Dagenais avait deux volets. Sur la glace, il aimait la portion agressive du jeu et hors de la glace c’était la camaraderie dans une équipe qui ajoutait à sa motivation.
Ce sont ces mêmes aspects qui l’ont attiré en rugby en fauteuil roulant.
« J’ai découvert le rugby en fauteuil roulant après avoir regardé le film Murderball, qui est une excellente démonstration de notre sport », a dit Dagenais, sa 16e saison dans l’équipe nationale. « J’ai vu que ces gars étaient des athlètes sérieux, ils étaient en forme et un de mes objectifs a toujours été de concourir au plus haut niveau.
« C’était un sport de contact et une des choses que j’aimais le plus au hockey était le contact. »
Il a fallu environ deux ans après son accident pour que Dagenais refasse du sport quand il a compris que ses chances de marcher de nouveau, sans parler de jouer au hockey, s’étaient évaporées.
« Simplement aussi la camaraderie d’être de retour dans une équipe avec des gars qui ont vécu les mêmes problèmes que moi dans le passé était très important pour moi de découvrir. Simplement jouer avec une balle et marquer des buts était quelque chose qui m’avait vraiment manqué. »
Quand la réalité s’est imposée après son accident, Dagenais a compris qu’il devait se fixer de nouveaux objectifs dans la vie. Et la réponse a été de suivre ses passions.
« Le sport est important pour mon bien-être, pour mon attitude et pour être une personne heureuse. Il a fait une énorme différence. »
Avant ses troisièmes Jeux, Dagenais est un des meneurs de l’équipe et les jeunes joueurs recherchent maintenant sa sagesse ou veulent suivre son exemple sur et en dehors du court.
« Un de mes points forts sur le court est de conserver mon calme », dit le médaillé d’argent des Jeux de Londres 2012. « Je pense que quand les jeunes joueurs voient cela, ils comprennent l’importance de demeurer concentrés pour bien produire.
« Nous avons quelques vétérans dans l’équipe et nous sommes comme des grands frères. C’est un excellent mélange pour avoir du succès. »
Après plus d’une décennie dans l’équipe nationale, Hedges sait que la seule constance dans le sport est qu’il change.
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