Rob Armstrong apprend des meilleurs pour améliorer son jeu

« J’aime regarder ces défenseurs qui peuvent déplacer la rondelle »

 

TORONTO – Que ce soient des super-vedettes de la LNH comme Drew Doughty ou des légendes du para-hockey sur glace comme Greg Westlake, le défenseur canadien Rob Armstrong étudie les meilleurs pour améliorer son jeu.

Armstrong était un fanatique de hockey dès son jeune âge. Même un virus, qui s’est attaqué à sa colonne vertébrale et a limité sa mobilité à six ans, n’a pas réussi à décourager son désir pour le sport. Il aimait être gardien de but quand il jouait au hockey de rue avec ses amis. C’est quand il a commencé à copier les grands noms du sport. 

« J’aimais jouer au hockey de rue donc je voulais toujours être le gardien de but parce que je ne pouvais pas très bien me déplacer », a dit l’athlète de 22 ans d’Erin, en Ontario, qui vit maintenant à Ottawa. « Donc Patrick Roy signifiait énormément pour moi. »

Toujours à cet âge-là, Armstrong a réfléchi pendant près de quatre ans pour savoir s’il assoirait sur une luge et essaierait le para-hockey sur glace. Mais, venant d’une famille qui faisait beaucoup de sport, spécialement le baseball et la balle-molle et un grand-père qui était fou du hockey, Armstrong n’a pas pu résister à l’envie d’essayer son sport favori à 10 ans.

Il a immédiatement aimé cela – la liberté de s’auto-propulser sur la glace, cette première participation à un sport que vous aimez, et le potentiel de rêver à marquer le but gagnant pour donner au Canada la médaille d’or a fait rapidement oublier à Armstrong ses ambitions de gardien de but.

« Maintenant j’aime regarder ces défenseurs qui peuvent déplacer la rondelle », a dit Armstrong. « Bobby Orr a vraiment donner un rôle au défenseur, je crois. De nouveaux gars arrivent, comme Thomas Chabot et Drew Doughty, qui est un joueur solide depuis un certain temps maintenant, poursuivent cette tendance.

« C’est pratiquement comme des devoirs quelques fois simplement de voir des joueurs et leur style de jeu. Il y a beaucoup de joueurs de la LNH qui sont excellents pour déplacer la rondelle, donc il est vraiment important de ne pas copier mais simplement apprendre d’eux. »

Armstrong a aussi observé les meilleurs joueurs de para-hockey sur glace. Un des premiers qu’il mentionne est le paralympien canadien de 2014, Anthony Gale.

« Anthony était un peu plus vieux que moi, mais nous avons en quelque sorte grandi en jouant dans la même équipe, dans la même catégorie pendant un certain temps, quand j’ai vu ce qu’il pouvait faire, ensuite je voulais vraiment faire cela. »

Le quadruple paralympien Greg Westlake a été le cochambreur d’Armstrong lors des Jeux paralympiques d’hiver de 2018 à PyeongChang où le duo a aidé le Canada à gagner la médaille d’argent.

« Il était un excellent meneur, un très bon ami et j’ai aimé être près de lui », a dit Armstrong. Il était le joueur le plus déterminé que j’ai vu. Vous pouvez en apprendre beaucoup d’un gars comme ça. »
L’étudiant en droit de l’Université Carleton, qui fait partie de l’équipe nationale canadienne depuis quelques années, dit que l’apprentissage n’arrête jamais.

« Il a définitivement fallu de la patience (au début) », dit-il. « Spécialement avec mon lancer. Il ne s’est pas développé aussi vite que d’autres joueurs de mon âge. Mais il faut simplement pratiquer, il faut du temps sur la glace, jouer avec d’autres joueurs et apprendre d’eux, aller au gymnase et s’entraîner. 

« J’essaie toujours de m’améliorer chaque jour. »

Déjà champion du monde et médaillé paralympique d’argent, Armstrong visera aider le Canada à gagner une autre médaille au championnat du monde de para-hockey sur glace 2019.