Stephanie Dixon est excitée pour l’équipe paralympique canadienne la “plus unifiée” de l’histoire

La chef de mission pour Tokyo est prête à diriger pour une autre année
Stephanie Dixon holding the Canadian flag in front of a Tokyo backdrop

Quand Stephanie Dixon a accepté le rôle de chef de mission pour le Canada pour les Jeux parapanaméricains de Lima en 2019 et les Jeux paralympiques de Tokyo en 2020, elle n’aurait jamais pu anticiper qu’une pandémie globale fausserait les plans de tout le monde. 

Mais avec maintenant 365 jours à faire avant les Jeux paralympiques reportés à l’été prochain, elle est excitée et prête à diriger pendant une autre année.   

« Je me sens comme la plus chanceuse chef au monde pour être honnête », a dit la médaillée paralympique à 19 reprises. « C’est évidemment très exigeant d’être capable de diriger une équipe dans des circonstances si difficiles. Mais quelle excellente occasion pour moi d’apprendre de l’an dernier que j’ai été chef et de faire un meilleur travail la prochaine fois. » 

Comme la majorité des gens, Dixon a eu à s’adapter dans la pandémie. Comme entraîneur de natation, elle a dû être créative quand la piscine a fermé et en contact avec ses nageurs avec des défis en ligne et une page Facebook de groupe. Elle dit qu’elle est chanceuse de vivre dans le Nord où, dit-elle en riant, ils « ont en quelque sorte inventé la distanciation sociale ». Avec beaucoup d’espace extérieur disponible près de son chalet à Whitehorse, elle a pu encore apprécier faire du vélo, être dehors et jouer avec son chien. 

Quand Tokyo 2020 a d’abord été reporté, ses premières pensées ont été pour les athlètes. 

« Mon coeur va aux athlètes. Nous n’avons jamais vu quelque chose comme cela. Les athlètes sont très résilients, mais c’est au-dessus et au-delà d’une circonstance à laquelle vous penseriez normalement pour bâtir la résilience. Je crois que nous en ressortirons plus forts de l’autre côté, mais il faudra du temps. »

Comme chef de mission, elle veut s’assurer que les athlètes se sentent soutenus, avec les bonnes ressources et outils pour non seulement s’entraîner et planifier leur carrière sportive, mais aussi pour les garder, eux et leur famille, en sécurité. 

Tandis que personne n’aurait pu se préparer pour une situation si sans précédent, elle dit qu’une partie de l’entraînement d’un athlète est d’être prêt pour les choses qu’il ne peut pas planifier à l’avance.  

« Je pense, par nature, que l’inconnu dans le sport et avoir à réagir, faire un plan et demeurer calme et continuer d’aller de l’avant peu importe ce qui se passe, c’est ce qu’un athlète s’entraîne à faire, cette adaptabilité. 

« Et cela est simplement magnifié d’un côté paralympique parce que la vie a eu à être adaptée pour tout athlète paralympique. Les paralympiens ont les outils et les habiletés pour non seulement passer au travers de cette situation, mais encore devenir plus forts de l’autre côté et être des meneurs et des exemples de résilience et d’adaptabilité. » 

Elle reconnaît que ce sera une année occupée et difficile pour les athlètes et tout le monde en coulisse, mais elle vise soutirer le mieux du temps supplémentaire. Pour Dixon, avoir une autre année l’aidera aussi à bâtir des relations qu’elle développe déjà et faire un impact encore plus gros.

En tant que collectivité sportive, la femme de 36 ans croit que les Jeux de Tokyo seront un rassemblement pour les pays comme jamais auparavant, ayant traversé une crise globale ensembles. 

« Je me sens comme il y aura un niveau d’humilité, une sensation d’unité, un sentiment de camaraderie et une force que nous n’avons jamais vue auparavant. » 

Et d’un point de vue canadien, elle voit une équipe comme aucune autre. 

« Quand nous marcherons dans le stade comme Équipe Canada en 2021, nous serons l’équipe canadienne la plus modeste, forte et unie que nous n’avons jamais vue. Je suis très excitée de faire partie d’Équipe Canada en 2021. »