Pour la triple paralympienne Alison Levine, le sport n’a jamais été qu’une affaire de médailles. Il s’agit d’une véritable bouée de sauvetage.
Levine, qui est fière d’être membre de l’équipe nationale de boccia du Canada depuis plus de dix ans, a trouvé sa voie vers le sport paralympique grâce à un parcours d’adaptation. Après avoir pratiqué divers sports adaptés, notamment l’équitation, le basketball en fauteuil roulant, le parahockey sur glace et le rugby en fauteuil roulant, elle a été obligée de se remettre en question, en raison de l’évolution de sa maladie.
« J’ai dû m’adapter en fonction d’elle », dit-elle. « C’est alors que j’ai découvert la boccia. »
Levine remercie son camarade paralympien Marco Dispaltro de l’avoir initiée à ce sport.
« J’étais bénévole à un tournoi de rugby en fauteuil roulant quand Marco m’a demandé : “As-tu déjà pensé à jouer à la boccia?”. Ce moment a tout changé. »
Cela s’est révélé être le début de quelque chose d’extraordinaire. Depuis, Levine est devenue triple paralympienne, médaillée de bronze aux Championnats du monde et, en 2019, la première femme à être classée numéro un mondial en boccia, tandis que ce sport était encore mixte.
« Ce moment a été une immense fierté », poursuit-elle. « Pas seulement pour moi, mais pour toutes les femmes dans le sport. »
Mais l’impact du sport sur la vie de Levine dépasse largement les podiums et les classements.
« Le sport paralympique a transformé ma vie d’une manière que je n’aurais jamais imaginée », indique-t-elle. « Il m’a appris à franchir les barrières et à être fière de ce que je suis, quelle que soit mon apparence ou ma façon de bouger. Il m’a aidée à rester forte physiquement tandis qu’évoluait mon handicap et, surtout, il m’a donné une communauté. Mes coéquipières, mes coéquipiers et les autres athlètes sont plus que des amis. Ils comprennent les jours difficiles et les joies. Nous nous soutenons mutuellement à travers tout cela. »
Pour Levine, la compétition s’accompagne également de défis financiers supplémentaires. Comme athlète ayant besoin d’un appui important, elle a besoin d’une personne qui l’accompagne en tout temps, de l’entraînement à la compétition internationale.
« Cela signifie que chaque coût est doublé. Le voyage, l’hébergement, les repas – tout », explique-t-elle. « Sans la générosité de donatrices et de donateurs, je ne pourrais pas continuer à faire ce que j’aime ni avoir l’honneur de représenter le Canada. »
Bien qu’elle ne planifie pas toujours par cycles de quatre ans en raison de sa santé, sa motivation reste claire.
« Mon objectif est simple et sincère. Je veux continuer à pratiquer le sport que j’aime aussi longtemps que mon corps me le permettra et, si j’ai de la chance, participer une quatrième fois aux Jeux paralympiques. »
Levine est également très consciente de la situation dans son ensemble et du rôle que jouent les donatrices et les donateurs pour façonner l’avenir du parasport au Canada.
« Merci d’investir dans des athlètes comme moi », dit-elle. « Et merci d’appuyer les Canadiennes et les Canadiens en situation de handicap, celles et ceux qui participent déjà à des compétitions et celles et ceux qui n’ont pas encore découvert leur potentiel. Votre appui change vraiment des vies. »
Tandis que la Fondation paralympique canadienne célèbre son dixième anniversaire, le récit d’Alison Levine témoigne du pouvoir de transformation de la philanthropie dans le sport. Grâce au soutien indéfectible des donatrices et des donateurs, les athlètes paralympiques du Canada continuent de franchir des obstacles, de redéfinir les possibilités et d’inspirer la prochaine génération d’athlètes.
Donnez dès aujourd’hui. Aidez à INSPIRER l’avenir du parasport.