La vie change sur le terrain de jeu et à l’extérieur pour la vedette du basketball en fauteuil roulant Nik Goncin

Comité paralympique canadien

09 juillet, 2025

Le triple paralympien est également le mentor de l’ancien joueur des Broncos de Humboldt, Ryan Straschnitzki

PARA – Wheelchair Basketball 20240831

OTTAWA – Le triple paralympien Nik Goncin est de retour dans l’équipe nationale masculine de basketball en fauteuil roulant, mais alors qu’il participait à un camp à Ottawa à la fin du mois de juin, il n’a pas voulu confirmer s’il s’engageait pour les trois prochaines années en vue des Jeux paralympiques de 2028 à Los Angeles.

« Il faudra me le redemander à la fin de cette année », a déclaré le joueur vedette de 34 ans, originaire de Regina et qui vit aujourd’hui avec son épouse à Calgary. « Je prends les choses une année à la fois maintenant. Tant que les choses vont bien à la maison et que j’y prends toujours plaisir, je continuerai à jouer. »

Depuis ses débuts dans l’équipe nationale il y a de cela une décennie, Goncin est l’incarnation du leadership, que ce soit sur le terrain ou à l’extérieur. De plus, il possède de solides habiletés défensives et offensives. Il fait habituellement partie de meneurs en termes de points marqués, de rebonds et de minutes jouées.

Sa présence est plus importante que jamais au sein de la jeune et talentueuse formation après la retraite d’un autre grand leader et joueur, Patrick Anderson, après les Jeux de Paris 2024.

« On vieillit, on se marie et on a un emploi », indique Goncin. « Je fais cela à temps plein en dehors du sport, ça demande beaucoup de temps et ça a changé notre mode de vie. »

Goncin était triste de voir Anderson raccrocher son chandail après une incroyable carrière au sein de l’équipe nationale qui s’est étalée sur plus de deux décennies, mais il est confiant quant à la capacité du Canada de continuer à grimper dans les classements internationaux.

« Ce qui a vraiment changé, c’est qu’il nous manque », confie Goncin, qui est né à Sarajevo. « La personne vous manque également, pas seulement le joueur. Les choses dont on se souvient le plus ne sont pas les Jeux, mais le temps qu’on a passé ensemble. »

Après avoir connu des difficultés aux Jeux paralympiques en 2016, l’équipe canadienne — sous la direction de l’entraîneur-chef Matteo Feriani depuis 2017 — a commencé son ascension dans les classements internationaux, se hissant jusqu’à la huitième place aux Jeux de 2020, à la sixième place aux championnats du monde 2023 et à la quatrième place à Paris 2024.

D’après Goncin, un changement de culture est parfois nécessaire pour prendre la bonne direction, que ce soit dans le travail ou dans les sports.

« La culture est importante », dit-il sans hésitation. « Aux environs de 2017, nous avons commencé à apporter des changements. Nous avons travaillé avec des entraîneurs en performance mentale, essayé d’améliorer notre état d’esprit, ainsi que la manière dont nous nous entraînions en tant que groupe.  

« Nous avons priorisé le plaisir et l’amitié, des choses souvent négligées dans le sport de haute performance. »

En dehors du terrain de jeu, Goncin travaille à l’hôpital pour enfants à Calgary à titre de technicien orthésiste. Il agit également comme mentor auprès de l’ancien joueur des Broncos de Humboldt Ryan Straschnitzki, qui est très enthousiaste à l’idée de maîtriser un sport paralympique et qui participe en ce moment au basketball en fauteuil roulant.  

« Cela fait un peu plus d’un an qu’il pratique le basketball en fauteuil roulant aujourd’hui et on peut voir tout le chemin qu’il a parcouru ainsi que l’étendue de sa motivation », commente Goncin. « Lorsqu’il venait de commencer, je ne savais pas à quel point il deviendrait un bon joueur, mais il se donne à fond. Il s’entraîne et fait tout ce qu’il doit faire pour s’améliorer et il est un étudiant en sport. »

Goncin est très impressionné.

« Il a fait beaucoup plus de progrès sur une courte période que je pensais possible. Il m’a prouvé quelques fois que j’avais tort et m’a remis à ma place. »  

Que Goncin poursuive ou non sa carrière dans l’équipe nationale au-delà de 2025, il ne fait aucun doute qu’il continuera d’être une force motrice dans le basketball en fauteuil roulant.

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