Neuf para-athlètes satisfont aux exigences pour Paris 2024 au jour 3 des Essais d’athlétisme Bell

Comité paralympique canadien

28 juin, 2024

Sept d’entre eux en seront à leur première participation aux Jeux paralympiques

MONTRÉAL — Il y a trois ans, Amanda Rummery, d’Edmonton, est passée proche de se rendre à Tokyo en vue de concourir aux Jeux paralympiques.

Pour Paris 2024, elle a réalisé plus tôt la norme requise au cours de la période de qualification et solidifié sa place avec une victoire au 400 m féminin T46 aux Essais d’athlétisme Bell, vendredi.

En tout, neuf para-athlètes ont satisfait aux exigences pour Paris, vendredi, ce qui porte le total à 10, y compris huit dont ce seront les premiers Jeux paralympiques.

L’équipe de para-athlétisme sera officiellement nommée le mois prochain.

En plus de Rummery, les athlètes suivants feront leur entrée sur la scène paralympique : la Dre Julia Hanes, de Windsor, en Ontario, au lancer de poids F33 ; la sprinteuse de catégorie T13 Bianca Borgella, d’Ottawa ; Katie Pegg, de Toronto, au lancer de poids F46 ; ainsi que les coureurs en fauteuil roulant Anthony Bouchard (T52), de Québec et Cody Fournie (T51), de Toronto.

Le coureur en fauteuil roulant Austin Smeenk (T34), d’Oakville, en Ontario a mérité sa place pour ses troisièmes Jeux consécutifs, tandis que le coureur de demi-fond Zach Gingras (T38), de Markham, Ontario en sera à ses deuxièmes Jeux.

Jeudi, le champion des Jeux en titre, Nate Riech, de Victoria a décroché son billet pour le 1500 m T38.

« Je suis venue ici pour gagner et obtenir mon billet pour Paris », affirme Rummery, une athlète de 26 ans amputée du bras gauche, qui a éclipsé le record canadien le mois dernier au 400 m. Elle a établi un chrono de 57,99 secondes qui la place au deuxième rang mondial. Vendredi, elle a inscrit un temps de 59,08 secondes.

« Le fait de n’avoir pas réussi à faire l’équipe en 2021 a été une source de motivation pour moi. J’étais nouvelle dans le parasport à ce moment-là, mais j’étais sûre d’avoir la capacité de combler mes lacunes au cours des trois années suivantes. »

Hanes, une médecin en résidence à Vancouver, a battu son record canadien trois fois en six lancers pour remporter l’épreuve du lancer du poids féminin, catégorie assise. Elle a ouvert la compétition avec un lancer de 6,88 mètres pour égaler la norme de qualification qu’elle avait déjà réalisée la semaine dernière, a battu son record canadien avec un lancer de 7,01 mètres au deuxième tour et terminé avec des lancers de 7,04 mètres et de 7,06 mètres. Elle n’avait pas dépassé les sept mètres depuis 2017.

« Après la semaine dernière, je sentais que j’avais encore beaucoup à donner », indique Hanes, 29 ans, qui a reçu un diagnostic d’hémiplégie à l’âge de 17 ans. « Comme j’avais atteint la norme avant de venir ici, le stress était déjà retombé et j’avais hâte de voir ce que je pouvais faire. »

Gingras, 22 ans, a remporté une médaille de bronze au 400 m T38 aux Jeux de Tokyo et amélioré cette performance l’année dernière aux championnats du monde à Paris en remportant l’argent avec un record canadien de 50,23 secondes, ce qui lui a permis d’atteindre la norme pour les Jeux.

« Je n’étais pas dans la meilleure des formes, il s’est passé beaucoup de choses cette année », dit Gingras, qui a inscrit un chrono de 56,09 secondes. « C’est formidable que j’aie quand même pu réaliser un temps décent et que je pourrai retourner aux Jeux paralympiques. À présent, j’ai deux bons mois pour revenir au niveau où j’étais. »

Smeenk, Bouchard et Fournie ont tous les trois pris part au 100 m sprint en fauteuil roulant multicatégorie.

Fournie, un ancien membre de l’équipe nationale de rugby en fauteuil roulant, a fait tomber le record canadien qu’il avait lui-même établi au 100 m T51 grâce à un chrono de 20,11 secondes. Plusieurs de ses anciens coéquipiers étaient dans les estrades, étant donné qu’ils s’entraînent dans les mêmes installations à Montréal.

« Ce sont des gars formidables », dit Fournie au sujet de l’équipe de rugby en fauteuil roulant. « J’ai beaucoup appris d’eux et j’ai de très bons souvenirs avec cette équipe. Cette expérience a vraiment facilité ma transition vers la course en fauteuil roulant. »

La compétition se poursuit jusqu’à dimanche.

Pour plus d’information sur les Essais d’athlétisme Bell :

Plateforme des Essais d’athlétisme Bell

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