Brian McKeever et Natalie Wilkie skient vers des médailles d’or, Mark Arendz et Emily Young gagnent des médailles de bronze

Comité paralympique canadien

17 mars, 2018

Les skieurs nordiques célèbrent une journée historique de quatre médailles aux Jeux paralympiques d’hiver

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PYEONGCHANG, Kor.—Un légendaire paralympien et une adolescente recrue ont propulsé l’équipe de ski de fond du Canada vers quatre présences sur le podium lors de la dernière journée de compétition individuelle à PyeongChang, en Corée.

Brian McKeever, âgé de 28 ans, a complété le rare « triple triple » – balayant les trois épreuves individuelles masculines de ski de fond pour les troisièmes Jeux paralympiques d’hiver de suite – après avoir remporté le 10 kilomètres classique masculin pour la déficience visuelle, samedi. La plus jeune membre de l’équipe paralympique canadienne, Natalie Wilkie, âgée de 17 ans, a porté la célébration à un tout nouveau niveau après avoir devancé tous les plus grands noms paranordiques de la planète pour gagner le 7,5 kilomètres classique féminin debout.

 « C’est une bonne sensation. Celle-ci a été difficile aujourd’hui et beaucoup plus serrée que les autres », a dit McKeever. « Aujourd’hui a été une question de travail d’équipe. Il y a eu un énorme changement de température, donc nous étions dehors très tôt pour faire des tests de skis avec nos techniciens de la cire pendant 90 minutes avant le début de la course. Cela a été un énorme effort de tout le monde aujourd’hui. »

Le travail d’équipe s’est poursuivi à la ligne de départ alors que McKeever a encore utilisé une stratégie de deux guides. Avec Graham Nishikawa (Whitehorse) qui ouvrait la voie, les Canadiens étaient à quatre secondes de leur meilleur adversaire, Sebastien Modin, jusqu’à la mi-course quand ils ont dépassé le Suédois. Puis Russell Kennedy (Canmore, Alta.) a pris la relève comme guide pour le champion paralympique à 13 reprises pour les quatre derniers kilomètres et les Canadiens ont augmenté leur avance sur le peloton quand Modin a fait une dure chute dans une descente et s’est retiré de la course. Les Canadiens ont terminé en 23:17,8.

« Sebastian a eu un pas mal gros accident et je suis inquiet pour lui parce que c’est un très bon ami et que vous ne voulez pas gagner de cette façon », a dit McKeever. Cela a été une bonne lutte aujourd’hui. Nous savions quand attaquer et quand nous tenir tranquille. C’est bon de réussir ce que nous visions faire. »

L’Américain Jake Adicoff a terminé deuxième en 24:31,3. Yury Holub, de la Biélorussie, a remporté la médaille de bronze. 

Tandis que le légendaire skieur ajoutait à son illustre carrière avec sa 16e médaille, c’est la plus jeune membre de l’équipe paralympique canadienne qui a mis un terme à l’incroyable premier chapitre de son histoire paralympique.

Bâtissant sur une excitante médaille de bronze dans la course de vitesse plus tôt au cours de la semaine, Natalie Wilkie pourra maintenant pour toujours s’appeler une championne paralympique. La résidente de Salmon Arm, en C.-B. a partagé le podium avec sa coéquipière Emily Young qui a terminé troisième dans la classification féminine debout.

« C’est fou fantastique. Je ne pensais pas que cela pourrait se produire. Je n’ai que 17 ans et ce sont mes premiers Jeux paralympiques », a dit Wilkie, qui a perdu quatre doigts de sa main gauche dans un accident dans un atelier de bois à l’école il y a moins de deux ans.

« La différence aujourd’hui a été la double poussée avec les bâtons. Je n’arrêtais pas de me dire que je me battais avec mon frère aîné. »

Avec Wilkie dans la zone d’arrivée avec le temps en or de 22:12,2, Emily Young, de North Vancouver, avait une chose en tête pendant la quête de sa première médaille paralympique.

« Qu’est-ce que ferait Natalie. Je me disais tout le temps ‘Que ferait Natalie’ », a dit en riant Young, âgée de 27 ans, qui a terminé à seulement 1,7 seconde du temps en or établi par Wilkie.

« J’ai essayé et essayé toute la semaine de monter sur le podium. Je savais que cette course était ma plus grosse chance. Je me répétais de réussir. Il n’y a plus rien dans le réservoir. Je ne voulais plus aucune autre pente. Je voulais simplement franchir la ligne d’arrivée. J’ai tout donné sur la piste aujourd’hui. »

Young a arrêté le chronomètre à 22:13,9. Cela ressemblait à un doublé canadien jusqu’à ce que l’athlète paralympique neutre Ekaterina Rumyantseva se faufile entre les deux en 22:13,8, devançant Young par ,1 pour décrocher la médaille d’argent. 

« Cela paraissait comme nous avions un doublé, mais c’est correct, » a dit Young. « Le travail d’équipe fait le rêve se réaliser. Toute l’équipe a travaillé ensemble tellement fort aujourd’hui. C’est simplement irréel. » 

Parlant de travail d’équipe, Young a joué un énorme rôle pour conduire sa coéquipière Brittany Hudak vers une médaille de bronze en biathlon vendredi. 

« Nous avons tellement investi dans ceci comme groupe et nous sommes poussés les uns les autres toute la semaine. Nous avions tellement un bon momentum et nous avons continué de nous pousser les uns les autres pour être meilleurs », a dit Young.  

Hudak, de Prince Albert, en Saskatchewan, a terminé huitième en 23:49,6.

La poussée historique pour la formation paranordique du Canada à PyeongChang s’est poursuivie quand Mark Arendz a gagné sa cinquième médaille en autant de courses.

Avec un jeu complet de médailles autour du cou en biathlon, Arendz, âgé de 28 ans, a remporté sa deuxième médaille de bronze en ski de fond. Le skieur originaire d’Hartsville, dans l’Î.P.-É., a terminé troisième en 24:27,1 au 10 kilomètres masculin debout.

« Je me suis réveillé et me sentais prêt pour la course. J’ai couru avec beaucoup d’excitation aujourd’hui, » a dit Arendz. « J’étais prêt pour cette course. Je savais que la compétition serait difficile. Nous étions tous capables de gagner aujourd’hui, mais la clé pour obtenir la médaille de bronze a été les skis. « Nous avions tellement une très bonne vitesse dans les descentes que cela nous a emmenés jusqu’à la ligne d’arrivée aujourd’hui. Le travail que nos techniciens de la cire ont fait a fait la différence. »

Arendz a maintenant sept médailles paralympiques en carrière. Il en avait aussi gagné une d’argent et une de bronze aux Jeux de 2014 à Sotchi, en Russie.

« L’objectif était de venir ici et de participer à six des sept épreuves. J’en ai encore une à accomplir avec le relais, mais j’ai réussi ce que je vivais faire en biathlon et en gagner deux en ski de fond est extra spécial, » a dit Arendz. « Ce parcours ici me convient très bien et les skis ont été excellents toute la semaine. »

Chris Klebl (Canmore, Alta.) a terminé sixième au 7,5 kilomètres masculin en ski-assis. Derek Zaplotinsky (Smokey Lake, Alta.) a pris le 15e rang, tandis que Sébastien Fortier (Québec) a eu la 16e place et Etahn Hess (Pemberton, C.-B.) la 28e. Yves Bourque  (Bécancour, Qué.) a complété les résultats masculins canadiens en 31e place. Cindy Ouellet (Québec) a été la seule Canadienne dans le cinq kilomètres féminin en ski-assis et elle s’est classée 17e.

L’équipe paranordique canadienne a maintenant un nombre record de 14 médailles aux Jeux paralympiques d’hiver 2018 avec les deux dernières courses de relais à venir dimanche.