Les Essais paralympiques de natation déménagent à Toronto
Les Essais présentés par Bell Canada ont été déplacés à Toronto en raison de la fermeture de la piscine olympique à Montréal
Les Essais présentés par Bell Canada ont été déplacés à Toronto en raison de la fermeture de la piscine olympique à Montréal
Par Natation Canada
TORONTO – Les Essais olympiques et paralympiques de natation, présentés par Bell, sont déplacés à Toronto en raison de la fermeture de la piscine olympique de Montréal.
La Fédération de natation du Québec a informé Natation Canada mercredi dernier que le Centre sportif du Parc olympique serait fermé pendant plusieurs mois en raison des dommages causés par un incendie. Depuis lors, les responsables consultent les partenaires et travaillent sur des plans d’urgence pour la tenue de l’évènement, qui sert de compétition de sélection pour la nomination des équipes olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Le centre sportif panaméricain de Toronto (TPASC) accueillera maintenant la compétition aux dates initialement prévues, soit du 13 au 19 mai. Le TPASC est un site familier pour les meilleurs nageurs canadiens, puisqu’il a accueilli de nombreux évènements nationaux et internationaux, notamment les Jeux panaméricains de Toronto 2015, les Essais des Jeux de Rio 2016 et de Tokyo 2020, une étape de la Coupe du monde de natation en 2022 et les Essais des championnats du monde de l’an dernier.
« Ce ne fut pas une décision facile et ce ne sera pas parfait, mais nous croyons, en prenant tout en considération, que c’est la meilleure décision à seulement cinq semaines de la compétition », a dit la directrice générale par intérim de Natation Canada, Suzanne Paulins.
« Le comité organisateur local mis sur pied par la Fédération de natation du Québec a fait un travail incroyable pour nous aider à évaluer toutes les éventualités possibles. Nous avons également reçu du soutien de la Ville de Montréal, de Tourisme Montréal, du Centre Sportif du Parc Olympique et du Complexe sportif Claude-Robillard. Leur partenariat, leur collaboration et leur volonté d’aider sont grandement appréciés. Personne ne l’avait prévu, mais tout le monde a fait de son mieux pour trouver des solutions viables ».
« Bien que nous soyons déçus que les Essais ne se tiennent pas à Montréal ou au Québec, nous comprenons le besoin d’un environnement qui favorise la préparation des athlètes et leurs performances. Nous soutenons Natation Canada dans ce choix. En même temps, cette situation met en lumière la vulnérabilité de notre sport pour la tenue d’un évènement de classe mondiale au Québec, » a indiqué Francis Ménard, directeur général de la FNQ. « Nous comptons sur nos principaux partenaires afin de trouver une solution pour favoriser le développement de la natation. »
Les partenaires consultés incluent le conseil consultatif des entraineurs de haute performance de Natation Canada, le conseil consultatif des athlètes de haute performance, les entraineurs de paranatation, Sport Canada, le comité olympique canadien, le comité paralympique canadien et À nous le podium.
À moins de six semaines des Essais et avec la plupart des réservations de voyage effectué, l’objectif initial de Natation Canada était de maintenir un évènement à Montréal au Complexe sportif Claude-Robillard. L’organisation a également envisagé le Pavillon de l’éducation physique et des sports de l’Université Laval (PEPS) dans la ville de Québec, situé à environ 250 km.
« Nous avons examiné toutes les possibilités de rester à Montréal, tout en envisageant deux autres options, le PEPS à Québec et le TPASC à Toronto », a déclaré Mme Paulins. « Les trois avaient des limites différentes et tous les facteurs ont été pris en considération. »
Outre les modifications des coûts de voyage pour les vols et l’hébergement, d’autres facteurs ont été pris en compte, notamment la disponibilité des piscines, chaque installation accueillant d’autres activités déjà réservées qui ne pouvaient pas être annulées à court terme. Natation Canada a étudié la possibilité d’installer une piscine Myrtha temporaire qui servirait de piscine d’échauffement et de dénagement aux côtés du bassin de compétition de 50 m existant à Claude-Robillard, mais il ne serait pas possible de l’aménager complètement à temps. L’accessibilité de chaque installation a également été prise en considération.
« Aucune piste n’a été écartée », a déclaré Mme Paulins. « Nous avons envisagé toutes les options possibles pour que cela fonctionne ».
« Il y a eu de nombreuses questions à prendre en compte pour parvenir à cette décision, et tout a été examiné très attentivement. Représenter Équipe Canada aux Jeux olympiques et paralympiques est l’apogée de notre sport. Nous avons dû minimiser les compromis pour nos athlètes afin qu’ils puissent, avec leurs entraineurs, maximiser leurs performances », a déclaré le directeur de la haute performance et entraineur national, John Atkinson. « Cela a joué un rôle essentiel dans la prise de décision. Considérant qu’un centième de seconde est très important dans notre sport lorsque l’on s’efforce d’atteindre des normes, cette décision est la bonne pour protéger la performance. »
En fin de compte, c’est la voix des athlètes qui a été la plus forte pour plaider en faveur du TPASC. Les athlètes olympiques et paralympiques ont souligné la disponibilité d’un deuxième bassin de 50 mètres pour l’échauffement et l’entrainement, ainsi que l’histoire du TPASC, qui a accueilli des évènements de classe mondiale avec des performances record.
« Le TPASC est une installation formidable », a déclaré l’Olympienne Mary-Sophie Harvey, du club CAMO de Montréal. « Summer McIntosh a abaissé deux records du monde aux Essais l’an dernier. Cette piscine est le théâtre de nombreuses courses rapides et a une riche histoire, je suis certaine que nous en verrons plus encore ».
Le coprésident du Conseil consultatif des athlètes de haute performance, Javier Acevedo, double olympien qui s’entraine au centre de haute performance – Ontario, basé au TPASC, s’est fait l’écho de ces sentiments.
« Beaucoup d’entre nous sont très enthousiastes à l’idée de venir à Toronto pour nager aux Essais olympiques et paralympiques », a ajouté Acevedo. « C’est la piscine la plus rapide du Canada. Nous avons vu tellement de nages rapides ici, comme les records du monde de Summer, les nages exceptionnelles de Kylie Masse et le numéro 1 mondial de Josh Liendo. Le fait de savoir où nous nous situons maintenant nous aide à planifier pour la semaine du 13 au 19 mai ».
« Le TPASC est une excellente piscine », a ajouté la coprésidente et médaillée paralympique Tess Routliffe, l’une des nageuses du Centre de haute performance – Québec qui a été déplacé vers d’autres lieux d’entrainement à Montréal à la suite de l’incendie de la piscine olympique.
« Rien ne sera parfait, mais je pense que c’est la meilleure solution dans les circonstances actuelles. Nous avons déjà été vites dans cette piscine, l’environnement est bon et nous espérons que l’ambiance sera aussi bonne qu’elle l’aurait été au Québec. Nous sommes là pour nager vite ».
« Beaucoup de gens nous soutiennent et sont prêts à s’engager pour soutenir nos athlètes, ce qui est incroyable », a déclaré Paulins.
« La rapidité avec laquelle tous nos partenaires sportifs et tous les acteurs de notre sport ont réagi pour rendre cela possible a été fantastique et c’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous avons pris cette décision aussi rapidement que nous l’avons fait », a ajouté Atkinson. « Nos athlètes se sont exprimés avec vigueur lors de la consultation qui a eu lieu, de même que nos entraineurs, et nous les remercions pour leur contribution importante ».
La priorité est maintenant d’adapter les plans pour déplacer la compétition à Toronto.
« Ce ne sera pas facile, mais notre personnel, notre comité organisateur local et notre base de bénévoles sont résilients et capables de s’adapter, comme ils l’ont montré à maintes reprises ces dernières années avec les diverses annulations et modifications après la COVID. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces Essais soient les meilleurs possible », a ajouté Mme Paulins.
« Merci à nos partenaires, Sport Canada, le comité olympique canadien, le comité paralympique canadien, À nous le podium, la province de l’Ontario, le Centre sportif panaméricain de Toronto, Swim Ontario et la Fédération de natation du Québec, qui se sont joint au conseil d’administration et au personnel de Natation Canada pour nous aider à effectuer ce changement en si peu de temps. » a déclaré la présidente de Natation Canada, Mary C. Lyne.
Natation Canada mettra également en place un programme d’aide pour ceux qui cherchent un hébergement dans la région de Toronto ou qui font face à des coûts supplémentaires en raison de modifications apportées à leur voyage.
Pour soutenir cette initiative, Air Canada, commanditaire des Essais, a offert de renoncer à tous les frais de changement encourus et les différences de tarifs par les personnes ayant déjà réservé un vol pour Montréal. Avant d’appeler Air Canada pour effectuer un changement de vol, veuillez remplir ce formulaire afin que nous puissions communiquer les informations nécessaires à Air Canada.
Les personnes touchées peuvent remplir soit le formulaire ci-dessus pour les détenteurs de billets d’Air Canada, soit ce formulaire pour les voyages réservés auprès d’une autre compagnie aérienne ou d’un autre mode de transport.
Des blocs de chambres d’hôtel supplémentaires, à Toronto, sont en cours d’organisation et seront communiqués dès qu’ils seront disponibles.
De plus amples informations concernant les remboursements ou les remplacements de billets existants seront communiqués dans les prochains jours.
Il est prévu que Natation Canada revienne à Montréal pour les Essais de natation canadiens en 2026.
« Une fois de plus, nous tenons à remercier le comité organisateur local mis sur pied par la Fédération de natation du Québec, la Ville de Montréal, Tourisme Montréal et tous les partenaires qui ont travaillé d’arrache-pied pour que l’évènement demeure à Montréal », a déclaré Mme Paulins. « Nous avons hâte d’être de retour à Montréal et de présenter les Essais en 2026. »
Pour plus d’informations, contactez essais@natation.ca