Mark Arendz décroche un premier titre paralympique
Médaille d'or pour Mark Arendz. Brittany Hudak et Collin Cameron gagnent une médaille de bronze chacun
Médaille d'or pour Mark Arendz. Brittany Hudak et Collin Cameron gagnent une médaille de bronze chacun
PYEONGCHANG, Kor.—Mark Arendz, d’Hartsville, dans l’Î.P.-É., a remporté son premier titre paralympique. Brittany Hudak, de Prince Albert, en Saskatchewan, et Collin Cameron, de Sudbury, ont décroché une médaille de bronze chacun dans les courses de biathlon de longue distance aux Jeux paralympiques d’hiver.
C’était la journée des Canadiens de petites villes au Centre de biathlon d’Alpensia à PyeongChang, en Corée, vendredi, et la journée la plus couronnée de succès dans l’histoire du programme.
Mark Arendz a remporté sa première médaille d’or paralympique en biathlon en carrière en gagnant la course masculine de 15 kilomètres debout en 42:52,2 minutes.
« Chaque fois que je suis monté sur le podium cette semaine, j’ai toujours pensé que je veux entendre champion paralympique, et ensuite mon nom prononcé. Je voulais rien de moins qu’entendre mon hymne national être joué », a dit Arendz, qui a lancé son cri typique en franchissant la ligne d’arrivée.
« J’ai vu la feuille d’érable en haut du podium trois fois cette semaine, mais d’enfin être derrière la plus haute marche du podium est une sensation fantastique pour moi. »
La médaille est la quatrième des Jeux pour Arendz, âgé de 28 ans, qui a remporté auparavant des médailles d’argent et de bronze dans des épreuves de biathlon, et sa première médaille de bronze en carrière en vitesse de ski de fond au principal festival sportif au monde. Arendz possède maintenant six médailles paralympiques en carrière.
Dans une course qui met l’accent sur le tir, avec une pénalité d’une minute pour chaque cible ratée, Arendz a été parfait dans ses quatre présences au champ de tir.
« Je voulais être constant et concentré sur la procédure toute la semaine. Cette course est mon point fort. C’est une course de tir et vous devez être propre », a dit Arendz. « La procédure était importante aujourd’hui et j’ai simplement essayé de m’assurer d’atteindre les 20 cibles. Quand je suis arrivé à la dernière ronde de tirs, il n’était pas question de rater, donc je me suis assuré de chaque coup avant de presser la gâchette. Finalement, j’ai été propre et le ski a été fort et c’est ce que je voulais. »
« Cela complète la collection (de médailles) pour le biathlon, et ma première médaille d’or, ce qui signifie tout pour moi. »
Le grand Canadien a devancé ses deux principaux adversaires. Un tir raté a repoussé Benjamin Daviet, de France, au deuxième rang en 43:50,5. Le Norvégien Nils-Erik Ulset a été propre au tir pour remporter la médaille de bronze en 44:06,7.
Brittany Hudak a exécuté la course de sa vie pour gagner sa première médaille paralympique en carrière au 12,5 kilomètres féminin. Hudak est devenue la première Canadienne à gagner une médaille de bronze contre un peloton international profond en biathlon féminin debout.
Hudak a été propre au tir pour inscrire un temps de 41:20,7.
« C ‘est une journée très irréelle. Il y a beaucoup d’émotions », a dit Hudak après avoir été étreinte par ses coéquipiers dans la zone d’arrivée. « J’ai simplement essayé de penser à la procédure pendant toute la course. Je voulais me concentrer sur le tir parce que je savais que cela ferait une différence aujourd’hui. »
Hudak a été propre dans sa dernière ronde de tirs et a foncé vers le stade dans son quatrième et dernier tour, où elle a reçu une aide majeure vers le podium par sa coéquipière.
Reconnaissant qu’elle n’était pas dans la course et qu’Hudak n’était qu’à quelques secondes du podium, la Canadienne Emily Young a mis la pédale au plancher pour rattraper la double paralympienne et la tirer dans le dernier tour alors qu’elles ont pris cinq secondes au peloton. Le travail d’équipe a été récompensé par une place pour Hudak sur le podium paralympique.
« J’entendais les écarts sur le parcours et je savais après ma deuxième ronde de tirs que j’étais hors des quatre premières et qu’il y avait un gros écart », a dit Young, âgée de 27 ans, de North Vancouver, qui a subi un dommage grave à un nerf du bras droit en faisant de la lutte de haute performance.
« J’ai donc pourchassé Britt dans le parcours et quand je l’ai rejointe, j’ai commencé à lui crier de me suivre et de ne pas me perdre. Je lui ai brisé le vent jusqu’à la fin. J’étais pas mal fatiguée dans ce dernier tour, mais j’ai continué de skier le plus fort que je pouvais et de lui crier de me suivre. Je ne sais pas où j’ai trouvé l’énergie.
« Elle a été fantastique. Britt est ma grande amie. Je suis très fière d’elle. Nous travaillons tellement fort toutes les deux et je sais combien d’heures elle a mis dans cela. Je suis toute aussi excitée pour elle que je le serais pour moi. »
Hudak a été invitée à se joindre à l’équipe canadienne de ski paranordique après avoir rencontré la légendaire skieuse assise Colette Bourgonje dans un magasin Canadian Tire où travaillait la jeune femme. Alors qu’elle payait ce qu’elle achetait à la caisse d’Hudak, Bourgonje l’a invitée à aller essayer le ski de fond. Peu après elle faisait ses débuts paralympiques à Sotchi et elle a suivi une courbe régulière de développement depuis.
« Cela semble une courte aventure depuis que Colette m’a découverte dans ce Canadian Tire chez-nous, mais j’ai travaillé fort pour réussir. Je ne trouve pas les mots. C’est tellement incroyable », a dit Hudak. « Je savais que j’étais dans la lutte pour une médaille dans ce dernier tour. Tout le monde me criait de continuer. Emily me criait tout au long et j’essayais de m’accrocher à elle. Je respirais très fort et j’ai donné tout ce que j’avais. J’étais tellement fatiguée à la fin que je voulais m’évanouir. »
Hudak a partagé le podium avec deux des plus dominantes skieuses dans la classification des femmes debout – deux athlètes paralympiques neutres. Anna Milenina a gagné la médaille d’or en 38:56,8 (0+1+0+1). Ekaterina Rumyantseva a obtenu celle d’argent en 39:00,6 (0+2+0+0).
Une héroïne dans l’équipe, Young a terminé septième en 43:18,5 (0+1+0+1).
Collin Cameron a aussi donné aux Canadiens sa décharge d’adrénaline en donnant le ton à la journée avec sa deuxième médaille de bronze en biathlon des Jeux paralympiques dans la course masculine de 15 kilomètres en ski-assis.
Très déçu après avoir terminé quatrième dans la course de vitesse de ski de fond, mercredi, dans laquelle il s’attendait à remporter une médaille avant les Jeux, l’athlète de 29 ans de Sudbury, en Ontario, a puisé au fond de lui pour terminer en 50:59,1.
« C’est fantastique. Celle-ci est la meilleure, c’est certain », a dit Cameron, qui a aussi surpris le monde en gagnant une médaille de bronze dans la courte distance de biathlon plus tôt cette semaine. « C’est une petite consolation après la vitesse parce que je voulais vraiment celle-là. »
Spécialiste des courtes distances, Cameron avait peu d’attentes avant la course – spécialement après une nuit agitée.
« J’ai très peu dormi la nuit dernière. Je n’arrivais pas à me calmer », a ajouté Cameron. « Mon entraîneur m’a dit que certaines meilleures performances des athlètes se produisent après une mauvaise nuit de sommeil. Je me suis dit de me calmer. J’avais des papillons dans ce premier tour. Je me suis concentré sur chaque tour et j’ai continué de pousser. »
« Je suis venu ici en voulant monter sur le podium en ski de fond et je repars avec deux médailles en biathlon. Je ne m’attendais pas du tout à cela. »
Ayant subi une seule pénalité au tir, Cameron a terminé tout juste derrière l’Allemand Martin Fleig qui a été parfait au champ de tir. Fleig a terminé en 49:57,2. L’Américain Daniel Cnossen a décroché la médaille d’argent en 50:42,7, malgré qu’il ait raté un tir dans sa dernière présence au champ de tir.
La formation paranordique canadienne sera de retour à la ligne de départ samedi pour les courses de 7,5 et 10 kilomètres de ski de fond.