Un ancien joueur de football espère revenir dans le sport de compétition grâce à Paralympiens recherchés
«Présentement j’ai l’esprit ouvert par rapport à quel sport je devrais pratiquer.»
«Présentement j’ai l’esprit ouvert par rapport à quel sport je devrais pratiquer.»
GATINEAU, Qué. – Djibril Kande s’est révélé une des plus imposantes figures lors de Paralympiens recherchés du Comité paralympique canadien, en fin de semaine, au Centre sportif de Gatineau.
Cela n’a pas été une surprise d’apprendre que l’athlète de plus de six pieds aux larges épaules de 33 ans était un ancien joueur de football. Il a atteint le niveau de la Ligue canadienne junior avec les Wilcats d’Edmonton. Vivant maintenant à Ottawa et entraîneur de football avec les Giants de North Gloucester, Kande a décidé de tester de nouveau les eaux compétitives.
Kande a perdu une portion de sa jambe droite à cause de complications après un accident de motocyclette.
« Jusqu’à maintenant tout va bien, j’aime cela », a dit Kande, après un épuisant test sur la machine de cyclisme. « Je faisais beaucoup de sports, mais depuis mon accident j’ai comme arrêter. Donc cela me motive vraiment de recommencer. Présentement j’ai l’esprit ouvert par rapport à quel sport je devrais pratiquer. »
Paralympiens recherchés est une activité d’une journée d’identification d’athlètes conçue pour tester les aptitudes des participants pour exceller dans divers sports paralympiques et faire découvrir aux personnes ayant un handicap plus d’occasions sportives. Il y a des tests de vitesse, de force, de sauts ainsi que des tests sur des machines de cyclisme et d’aviron.
Par ailleurs, Amélie Comtois, âgée de 19 ans, qui vit aussi à Ottawa, espérait obtenir de solides résultats de tests et viser une place dans l’équipe nationale de goalball.
« Ce qui m’impressionne en étant ici est toutes les personnes qui sont intéressées par le sport paralympique », a dit l’étudiante en mathématiques et en science des ordinateurs à l’Université d’Ottawa et qui a une déficience visuelle. « C’est amusant d’être ici parce que c’est comme si nous travaillions tous vers des objectifs semblables. »
Les 20 participants, samedi, ont été suivis de près par plusieurs entraîneurs nationaux, provinciaux et de clubs locaux. Entre autres, il y avait Ken Babey, entraîneur-chef de l’équipe nationale canadienne de para-hockey sur glace, Greg Picard, entraîneur-chef de la formation canadienne de parasnowboard, et Marc Creamer, qui dirige l’équipe de paracanotage.
Benjamin Campin, par ailleurs, dirige le programme paranordique au club Nakkertok de Gatineau. Comme les autres entraîneurs, Campin était sur place à la recherche de talent et pour vendre son sport.
« Nous avons lancé le programme l’an dernier », a dit Campin. « Le ski paranordique s’adapte à plusieurs handicaps. Nous avons une installation idéale avec une machine à neige, donc, pour les para-athlètes locaux, ici, c’est une option attrayante. »
L’ambassadeur de l’activité était Patrice Dagenais, de l’équipe nationale canadienne de rugby en fauteuil roulant. Il a parlé aux participants de son aventure vers le sommet du monde du parasport et de comment cela a changé sa vie.
Un autre athlète de l’équipe nationale présente était la paraplanchiste Sandrine Hamel, double médaillée d’argent le mois dernier aux championnats du monde.
« Je pense que les athlètes, ici, avec des espoirs pour les Jeux paralympiques, doivent se demander s’ils aimeraient s’entraîner et travailler pour ce sport chaque jour », a-t-elle dit. « Quand vous atteignez ce niveau, le sport devient la principale concentration de votre vie.
« Chaque décision que vous prenez est en rapport avec exceller dans ce sport. »