Dans leurs propres mots : Journée internationale des personnes handicapées : point de vue des para-athlètes sur l’inclusion et le handicap

Une présentation de Pfizer Canada
Heidi Peters, Nate Riech, Tara Llanes and Blaise Mutware, Paralympians

C’est aujourd’hui la Journée internationale des personnes handicapées, une journée mise en place en 1992 par l’Assemblée générale des Nations Unies pour promouvoir les droits et le bien-être des personnes ayant un handicap. Cette journée permet également de mettre en lumière les obstacles persistants auxquels sont confrontées de nombreuses personnes ayant un handicap. 

Pour commémorer cette journée importante, nous rassemblons la voix de quatre para-athlètes exceptionnels : Blaise Mutware et Tara Llanes (basketball en fauteuil roulant), Heidi Peters (volleyball assis) et Nate Riech (para-athlétisme). Chaque athlète raconte son parcours unique, ses défis et l’esprit d’intégration du parasport. 

Communauté et acceptation dans le parasport 

La conversation entre ces athlètes commence avec Blaise Mutware, qui décrit avec éloquence l’essence de la camaraderie et du soutien que l’on trouve dans le parasport. « En parasport, tout le monde s’entraide », explique-t-il. « On m’a accueilli dans un sport que je connaissais peu. » Ce sentiment d’appartenance, suggère-t-il, n’est pas seulement lié au sport en soi, mais aussi à la communauté qu’il favorise, une communauté qui accueille les nouvelles personnes et les soutient dans leur parcours. 

Ce thème de l’inclusion résonne tout au long de leur dialogue. Tara Llanes développe ce point en racontant son expérience personnelle de la nature solidaire de la communauté. « Dans notre communauté, nous sommes vraiment des livres ouverts », dit-elle. « Être en mesure de pouvoir parler à n’importe qui de n’importe quoi m’a beaucoup aidée. » Tara insiste sur l’impact profond de cette ouverture, en soulignant comment cette ouverture a facilité son propre processus d’acceptation de son handicap et d’adaptation envers lui. La capacité à discuter ouvertement des sujets les plus personnels est, selon elle, la pierre angulaire de la force et de la solidarité de la communauté du parasport. 

L’ensemble des récits brosse le tableau d’une communauté dans laquelle les obstacles sont éliminés et où la compréhension et le soutien mutuel sont primordiaux. C’est un milieu dans lequel on ne définit pas les athlètes par leur handicap, mais on les célèbre pour leurs capacités et leurs contributions. Cette culture de l’acceptation et de l’encouragement est cruciale non seulement pour leur réussite en sport, mais aussi pour le développement d’un sentiment d’appartenance qui s’étend ailleurs que sur le terrain de jeu. 

Combler le fossé de la perception et relever les défis ailleurs que sur le terrain 

Heidi Peters et Nate Riech apportent une perspective cruciale sur les défis auxquels est confronté le parasport, notamment en ce qui concerne la reconnaissance et le soutien. Heidi présente un enjeu important : « On nous considère toujours comme inférieurs aux Jeux olympiques, au lieu d’être parallèles. Tout le Mouvement a besoin de beaucoup de travail. » Cette déclaration met en évidence un écart de perception omniprésent, où malgré de hauts niveaux d’athlétisme et de compétition, le parasport ne reçoit souvent pas le même respect ou la même attention que son homologue olympique. 

Cette lutte pour la reconnaissance et l’égalité va bien au-delà des arènes sportives et s’inscrit dans une vision plus large de la société à l’égard des personnes ayant un handicap. Le commentaire de Heidi se veut en fait un appel pour changer de paradigme dans la manière dont on perçoit et valorise le parasport et les athlètes ayant un handicap. Il s’agit de changer les attitudes de la société à l’égard du handicap et de reconnaître l’incroyable talent, le dévouement et la persévérance qu’incarnent les para-athlètes. 

Nate Riech souligne ces défis en évoquant les disparités en matière de reconnaissance et de soutien, en particulier dans le domaine des commandites. Malgré ses succès remarquables, notamment de par ses victoires aux Championnats du monde et ses records mondiaux, Nate fait face à la dure réalité d’un appui inéquitable. « J’ai gagné les Championnats du monde et les Jeux paralympiques, j’ai trois records du monde à mon nom... et pourtant, j’ai du mal à trouver des commanditaires », explique-t-il. Cette question met en évidence un fossé plus large dans la manière dont on voit et appuie les athlètes ayant un handicap par rapport à leurs homologues n’ayant pas de handicap. 

La question de la perception s’étend à la couverture médiatique, aux possibilités de commandites et à l’engagement du public envers le parasport. Souvent, les athlètes ayant un handicap doivent lutter non seulement pour les médailles, mais aussi pour la visibilité et la reconnaissance qui sont plus facilement accessibles aux athlètes olympiques. Le parcours vers l’égalité de reconnaissance et de soutien est complexe et multiforme, il nécessite des efforts concertés de la part des organismes de sports, des médias, des commanditaires et du public. 

Les déclarations de Heidi et de Nate nous rappellent avec vigueur le travail qu’il reste à accomplir. Tous les deux soulignent l’importance de voir les para-athlètes non pas avec la lentille de leur handicap, mais plutôt celle de leurs capacités athlétiques et des contributions uniques qu’elle et il apportent au monde du sport. Il est essentiel de rétrécir cet écart de perception et de relever ces défis pour créer un environnement sportif plus inclusif et plus équitable, dans lequel on célèbre et appuie les athlètes ayant un handicap sur un pied d’égalité avec leurs homologues olympiques. 

Le cheminement de l’acceptation de soi 

La conversation des athlètes prend une tournure profondément personnelle quand elles et ils évoquent le cheminement fait pour accepter leur handicap, un cheminement marqué par l’introspection et l’acceptation. L’expérience de Tara Llanes est particulièrement poignante. « J’ai eu du mal avec le mot “handicapée” », admet-elle. « Mais aujourd’hui, des années plus tard, je suis tellement à l’aise avec. Il m’appartient », déclare-t-elle. L’évolution de la perception que Tara a d’elle-même et de son handicap met en évidence le processus de transformation que connaissent beaucoup d’athlètes. Il s’agit de passer d’une vision du handicap comme facteur limitateur à reconnaître qu’il s’agit d’un aspect intégral de l’identité de la personne. 

Nate Riech apporte une dimension importante à cette conversation en abordant les défis associés aux handicaps cachés. « Mon handicap est dans mon cerveau », explique-t-il. « Les gens ne savent souvent pas comment s’adresser à moi, ce qui pose un défi. » Son expérience met en lumière les difficultés que rencontrent les personnes qui vivent avec des handicaps non visibles. L’absence de marqueurs physiques est souvent à l’origine de malentendus et de communications erronées, ce qui complique doublement le cheminement d’acceptation et de revendication. Le point de vue de Nate souligne la nécessité d’une plus grande sensibilisation et d’une plus grande sensibilité à l’égard de toutes les formes de handicap. 

Les expériences de Tara et de Nate mettent en lumière la diversité du spectre du handicap et les défis uniques auxquels chaque personne est confrontée dans son cheminement vers l’acceptation de soi.  

Un appel à l’action 

Tandis que nous célébrons la Journée internationale des personnes handicapées, engageons-nous à reconnaître et à appuyer l’incroyable talent des para-athlètes. Joignez-vous à nous pour plaider en faveur d’un monde où chaque personne a les mêmes chances d’exceller et d’être reconnue pour ses réalisations. Luttons pour une société qui célèbre les différences et dans laquelle on honore le cheminement de chaque personne vers l’acceptation de soi. 

Regardez l’intégralité de la conversation intégrée à cet article, avec l’aimable autorisation de Pfizer.