Coup d’œil sur le para-aviron et le paracanoë à Paris 2024 : La pagayeuse Brianna Hennessy, meilleur espoir de médaille pour le Canada
Jacob Wassermann, de Humboldt, concourra en para-aviron
Jacob Wassermann, de Humboldt, concourra en para-aviron
Le para-rameur Jacob Wassermann fera sans aucun doute partie des athlètes canadiens les plus suivis aux prochains Jeux paralympiques, qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre à Paris.
Après l’accident d’autobus de Humboldt en 2018, Wassermann a connu un rétablissement incroyable, et aujourd’hui, il concourt pour le Canada en para-aviron, un sport qu’il a commencé à pratiquer en 2021.
Wassermann ne s’attendait pas à aller à Paris. L’année dernière, il a pris part à une compétition de qualification uniquement pour acquérir de l’expérience en compétition, mais il s’est hissé au top 2 en skiff PR1 masculin, ce qui a permis au Canada d’obtenir une place de quota dans cette épreuve.
« Dans mon livre à moi, le fait que j’aie pu me rendre aussi loin et que je puisse aller à Paris est déjà un grand accomplissement », a déclaré Wassermann à une mêlée de journalistes plus tôt cette semaine après sa séance d’entraînement sur le lac Wascana à Regina.
« C’était un choc. Nous devons nous préparer cinq ans plus tôt que prévu. »
Wassermann disputera les préliminaires le 30 août. Les épreuves de repêchage sont prévues le 31 août et les finales, le 1er septembre.
Une médaille paralympique, la prochaine étape pour Brianna Hennessy
La paracanoéiste Brianna Hennessy, d’Ottawa, veut poursuivre sur sa lancée en matière de succès internationaux depuis les derniers Jeux paralympiques à Tokyo. À ses débuts aux Jeux, il y a trois ans, Hennessy a terminé cinquième au 200 m (outrigger) VL2 et au 200 m (kayak) KL1.
Depuis lors, elle a accroché cinq médailles des championnats du monde à sa pagaie. En effet, elle a été médaillée à ses deux épreuves aux mondiaux de 2022 et de 2023 et elle a remporté une médaille d’argent en VL2 au printemps dernier.
« Je me considère encore comme la petite nouvelle », confiait-elle à CTV au début du mois. « Les autres ont au moins une décennie d’expérience ou plus. »
Les deux autres pagayeurs du Canada apportent de l’expérience à l’équipe et ne devraient pas être écartés de la conversation sur les médailles.
En fait, Erica Scarff, de Mississauga en Ontario, a été médaillée d’argent aux mondiaux de 2023 au 200 m VL3 féminin, son premier podium en carrière à une compétition internationale d’envergure. Scarff, qui a perdu sa jambe à la suite d’un cancer en 2008, possède une vaste expérience sportive.
L’athlète de 28 ans a concouru à neuf championnats du monde et a été membre de l’Équipe paralympique canadienne de 2026. Elle a souffert de multiples blessures lorsqu’elle a été renversée par une voiture en 2018, ce qui a fait échouer ses plans de concourir à Tokyo en 2021.
Sa principale rivale est une autre pagayeuse britannique Hope Gordon, championne en VL3 à Tokyo.
Mathieu St-Pierre, de Shawinigan au Québec, s’apprête également à prendre part à ses deuxièmes Jeux paralympiques et il vise à améliorer son classement des Jeux de Tokyo en VL2.
«Le niveau sera relevé à Paris. Nous nous connaissons déjà. Les deux Brésiliens sont extrêmement costauds. Sans dire qu’ils sont inaccessibles, je crois toujours que nous pourrons les rattraper un jour, mais ils ont une bonne coche sur le reste.
«J’aimerais donc vraiment ça aller chercher le podium pour une médaille», a dit St-Pierre à Le Nouvelliste.
Les épreuves de paracanoë se dérouleront à la fin des Jeux, les 6, 7 et 8 septembre, et les finales sont prévues pour les deux derniers jours.
Les épreuves de paracanoë et de para-aviron auront lieu au stade nautique de Vaires-Sur-Marne.
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