La tradition se poursuit : Kalle Eriksson et sa guide Sierra Smith, étoiles montantes du ski para-alpin canadien

Comité paralympique canadien

26 septembre, 2025

Le duo figure parmi les espoirs de médailles du Canada aux Jeux paralympiques d’hiver de 2026

TORONTO – Le Canada a remporté une médaille en ski para-alpin masculin, catégorie déficience visuelle, à cinq des six dernières éditions des Jeux paralympiques d’hiver, et cette tendance devrait se poursuivre avec la formidable émergence de Kalle Eriksson et de sa guide Sierra Smith au cours des deux dernières saisons.

Eriksson et Smith se sont démarqués dès leur saison recrue sur le circuit de la Coupe du monde. Ils ont obtenu leur première victoire en Coupe du monde le 1er février 2024 en slalom et ont pris le troisième rang du classement général du circuit en slalom géant.

Après avoir conclu leur saison recrue au troisième rang du classement général en slalom géant, ils ont répété cet exploit, cette année, avec deux victoires et de multiples podiums. Ils sont également doubles médaillés des championnats du monde qui se sont déroulés en mars.

Fils d’un entraîneur de longue date de l’équipe canadienne de ski para-alpin, Lasse Eriksson, Kalle a grandi dans les parages de ce sport.

Après avoir perdu la vue en raison d’une rétinopathie solaire en 2022, Eriksson a fait un choix qui changerait sa vie : « J’ai décidé d’embrasser mon handicap », raconte-t-il. « Je suis tombé tout de suite en amour avec le ski de compétition. »

Cette décision ne tarderait pas à tout changer. Eriksson a uni ses forces à celles de Smith, une ancienne membre de l’équipe canadienne féminine de ski, et ils ont été eux-mêmes surpris de la chimie qui existe entre eux et de leur vitesse. Ensuite, les vannes internationales se sont ouvertes, les menant vers d’incroyables succès.

Toutefois, le succès en ski para-alpin, catégorie déficience visuelle, n’est pas une nouveauté pour le Canada. En fait, c’est même une tradition. Tout a commencé aux Jeux paralympiques d’hiver de 2002. Chris Williamson a lancé sa carrière avec une médaille d’or en slalom. Il a ajouté une médaille d’argent et une médaille de bronze à son palmarès en 2006, ainsi qu’une quatrième place en 2010 et le bronze en 2014.

Lors de ces derniers Jeux, à Sotchi, une autre étoile ayant une déficience visuelle a fait son apparition. Il s’agit de Mac Marcoux. À l’âge de 16 ans, en Russie, ce dernier a remporté l’or en slalom géant et le bronze en super-G et en descente. En 2018, il a gagné la couronne en descente et lors des Jeux de Beijing 2022, il a décroché la médaille d’argent.

La confiance entre le skieur et sa guide est absolue. Communiquant au moyen d’un système de micro-casque, la voix de Smith guide Eriksson à des vitesses pouvant atteindre 100 km/h. « Il faut avoir une confiance totale », affirme Eriksson.

Marcoux, qui fait aujourd’hui partie du personnel du Comité paralympique canadien, a offert des conseils et du soutien aux étoiles montantes, particulièrement en ce qui concerne la communication en temps réel.

« Mac nous a donné plusieurs conseils importants sur la communication lorsque nous venions de commencer », raconte Eriksson. « Nous avons misé là-dessus et nous avons trouvé notre propre voie, et nous espérons qu’un jour nous les transmettrons à la prochaine génération de skieurs canadiens. »

Après avoir terminé sa carrière compétitive, Smith était déterminée à rester dans le sport.

Pour Smith, le passage de la compétition individuelle au rôle de guide a eu un effet transformateur. « C’est toujours effrayant, c’est du ski de compétition après tout », commente-t-elle. « Mais cela a fait naître en moi un tout nouvel amour pour ce sport. Je ne pouvais m’imaginer faire autre chose. »

Cet amour, cette confiance et cet engagement ne peuvent qu’aider le Canada à perpétuer sa tradition de succès dans les épreuves de ski alpin pour athlètes ayant une déficience visuelle.

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