L’arbitre canadien de parahockey sur glace Kevin Webinger participera à ses 17es championnats du monde
« Je suis tombé en amour avec ce sport et ses athlètes tout de suite après mon premier match »
(IPC) Lorsque les championnats du monde de parahockey sur glace se mettront en branle le 25 mai à Buffalo (New York), la personne la plus expérimentée sur la glace ne sera probablement pas l’un des joueurs, mais l’arbitre canadien Kevin Webinger.
Ce seront les 17es mondiaux auxquels participera le résident de Calgary, qui a découvert ce sport lors d’un camp de développement en Alberta en 2008. Depuis lors, il a travaillé aux Jeux paralympiques d’hiver, aux Championnats du monde, aux tournois des quatre nations, pour ne citer que ces événements.
« Je suis tombé en amour avec ce sport et ses athlètes tout de suite après mon premier match », a déclaré Webinger à IPC.org. « Après cette première mise au jeu, j’ai été accro. Le talent, la vitesse et l’aspect physique inhérents à ce sport ne ressemblaient en rien à quelque chose que j’avais déjà vu. À ce moment-là, j’ai su que je voudrais continuer à m’impliquer d’une façon ou d’une autre. »
« Cette opportunité m’a permis de me faire un nom. »
Lorsqu’ils font la transition vers le parahockey sur glace, les officiels doivent sortir de leur zone de confort et se défaire des habitudes qu’ils ont développées au cours des années où ils arbitraient le hockey traditionnel.
Ils doivent ajuster leur champ de vision pour tenir compte des positions plus basses des joueurs sur la glace, apprendre les différences entre les règles, étant donné que les athlètes patinent beaucoup plus près de la glace et s’entraîner à se placer au bon endroit pour une meilleure visibilité de la rondelle et les actions des athlètes.
« L’arbitrage au parahockey sur glace exige plus d’effort mental et physique en ce qui concerne le patinage qu’au hockey traditionnel », explique Webinger. « Même si nous continuons d’utiliser le système à trois officiels en parahockey sur glace, la plupart des tournois de hockey classique utilisent un système à quatre arbitres. »
« Une différence notable dans les règles concerne le “teeing”, qui n’existe pas dans le hockey debout. Si un joueur charge un adversaire ou un gardien de but en utilisant n’importe quelle partie du rayon avant de son traîneau, cela entraîne un “teeing”, et nous utilisons un signal spécifique pour cela, et le fait que les joueurs sont dans un traîneau avec deux bâtons est également une spécificité du parahockey. »
En dehors de la glace, tous ceux qui ont assisté à un événement de World Para Ice Hockey savent que l’équipe d’arbitres est comme une seconde famille pendant le tournoi. Le site de la compétition devient alors leur second chez-soi pendant quelques jours ou quelques semaines.
« Ce dont je me réjouis le plus, c’est de retrouver mes camarades officiels », affirme Webinger. « Je n’ai l’occasion de les voir qu’une ou deux fois par année, car ils viennent de partout dans le monde pour ces événements. »
« C’est toujours fantastique de retrouver ma deuxième famille. Bien sûr, la principale raison pour laquelle nous nous réunissons, c’est pour assister à une belle compétition, car chaque année, les équipes s’améliorent, tant au niveau de la vitesse que des habiletés, ce qui rend notre travail plus difficile, mais c’est ce que nous aimons. »
À Buffalo, cinq des arbitres les plus expérimentés au monde et neuf des juges de lignes les plus qualifiés, qui combinent entre eux 99 participations à des tournois internationaux de parahockey sur glace, arbitreront 20 matchs pendant la semaine.
D’autres officiels canadiens travailleront aux mondiaux, y compris les arbitres Matt Fergenbaum, de Thornhill, Ontario et Pat Myers, de St. Catharines, Ontario.
Webinger et Fergenbaum ont tous les deux travaillé aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022.
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