L’équipe canadienne de ski paranordique prête à participer aux Jeux de Milan-Cortina 2026
McKeever, entraîneur en chef, anticipe un parcours difficile pour les Jeux
CANMORE, Alberta. Brian McKeever, entraîneur en chef de l’équipe canadienne de ski paranordique, anticipe des vitesses élevées et des défis techniques en ski paranordique et en parabiathlon aux Jeux paralympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026, qui auront lieu du 6 au 15 mars.
McKeever, qui a en début d’année analysé le parcours des Jeux pendant des épreuves préparatoires, y a donné son approbation.
« Les montées sont longues et raides », explique McKeever, champion paralympique à 16 reprises, au cours d’un entretien avec Paralympic.org (en anglais). « Il y a des descentes avec des virages serrés. Ce parcours demande plus de compétences que d’autres parcours de compétition où nous nous sommes rendus. Celui-ci présente une difficulté technique qui m’a obligé à resserrer mes bottes. »
L’équipe canadienne de ski paranordique, menée par Mark Arendz, de Hartsville (Î.-P.-É.), et Natalie Wilkie, de Salmon Arm (C.-B.), a fait savoir qu’elle était prête à offrir une autre participation aux Jeux digne de plusieurs médailles.
Ces deux athlètes ont réalisé d’excellentes performances au cours de la saison 2024-2025. Arendz a remporté son troisième globe de cristal consécutif et le quatrième de sa carrière comme champion du monde de l’épreuve masculine de parabiathlon en position debout.
Déjà fort de ses 12 médailles paralympiques, il a remporté sept victoires en 11 départs sur le circuit de la Coupe du monde et est monté sur le podium à l’issue des quatre autres compétitions. Il était en outre double champion du monde des Championnats du monde de parabiathlon.
Quant à Wilkie, elle était deuxième au classement général féminin de la Coupe du monde de biathlon. Elle a remporté quatre courses de Coupe du monde au cours de la saison 2024-2025 et était double championne du monde aux Championnats du monde.
Les deux athlètes ont également été remarquables en ski de fond. Wilkie est montée sur le podium à l’issue de ses cinq courses internationales et a remporté une médaille d’or et quatre d’argent, tandis qu’Arendz a récolté trois médailles de bronze.
McKeever décrit son équipe comme une « équipe en transition ». Plusieurs athlètes paralympiques contribuent à enrichir l’expérience de l’équipe comme Brittany Hudak, de Prince Abert (Saskatchewan), ainsi que des athlètes de ski en catégorie assis comme Derek Zaplotinsky, de Smoky Lake (Alberta), Collin Cameron, de Sudbury (Ontario), Lyne-Marie Bilodeau, de Sherbrooke (Québec) ainsi que Christina Picton, de Fonthill (Ontario).
Parmi les jeunes étoiles montantes, on compte Emma Archibald, d’Ottawa (Ontario), qui s’est classée six fois parmi les dix premières places en ski de fond et qui occupe la cinquième place au classement général de la Coupe du monde féminine, ainsi que Maddie Mullin, de Fergus (Ontario), et Logan Lariviere, de Lively (Ontario), dans la catégorie des athlètes ayant une déficience visuelle.
« L’équipe compte quelques jeunes espoirs, mais pour l’instant, l’objectif est de les faire participer à des épreuves, de les amener à des compétitions, de les encourager à se familiariser avec le monde des compétitions et des déplacements », ajoute McKeever.
Les jeunes athlètes insufflent une énergie nouvelle à l’équipe.
« Il y en a qui n’ont jamais quitté leur foyer, qui visitent l’Europe pour la première fois et qui doivent, pour la première fois, vivre sans leurs parents. Les jeunes sont aussi enthousiastes à l’idée d’avoir skié aux côtés d’une personne déjà vue à la télévision et qui vit avec le même handicap », explique-t-il.
« Ce genre de perspective positive profite à tout le monde. »
Hudak et Cameron, qui ont respectivement remporté plusieurs médailles paralympiques, ont subi des blessures cette année, mais dans l’ensemble, McKeever affirme que l’entraînement a bien progressé en vue des Jeux paralympiques de Milan-Cortina 2026.
Il espère organiser un camp d’entraînement pour son équipe à Wanaka, en Nouvelle-Zélande, pendant l’hiver de l’hémisphère sud – un endroit où l’équipe canadienne se rend depuis 2007.
« L’équipe paralympique doit pouvoir s’entraîner dans la neige, même pendant l’été », conclut-il.
Avec les renseignements de Paralympic.org