Aurélie Rivard remporte l’or au 100 m libre aux mondiaux de paranatation

Comité paralympique canadien

05 août, 2023

Danielle Dorris obtient son quatrième podium avec une médaille d’argent

AurelieRivard0.jpg

MANCHESTER, Angleterre — Aurélie Rivard a poursuivi sa domination internationale, samedi, en s’offrant la victoire au 100 m libre féminin S10 aux Championnats du monde de paranatation — Manchester 2023.

La nageuse de 27 ans de Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec a enregistré son meilleur temps de la saison en arrêtant le chrono à 59,97 secondes pour signer sa troisième victoire consécutive à cette épreuve à des mondiaux. Maria Paula Barrera Zapata, de la Colombie, a terminé au deuxième rang avec un temps de 1 min 00,98 s, suivie de Bianka Pap, de la Hongrie, qui est arrivée en troisième position en 1 min 01,13 s.

« Je suis très heureuse d’avoir défendu avec succès mon titre de championne du monde pour une année de plus », déclare Rivard, qui a également remporté le titre du 50 m libre lundi. « Le temps est un peu plus lent que je ne le pensais, mais de toutes les façons, c’est la première fois que je nage sous la barre d’une minute cette saison. Je le prends tout simplement comme une étape vers Paris [les Jeux paralympiques 2024]. »

Dix fois médaillée des Jeux paralympiques, Rivard a récolté à ce jour 19 médailles des championnats du monde en carrière. Elle prévoit disputer le 100 m dos, dimanche, au dernier jour de compétition. 

« Plus je vieillis, plus je me rends compte à quel point c’est un défi de rester dans le sport », poursuit Rivard, qui est née avec une malformation à la main gauche. « Je m’entraine avec acharnement, j’essaie toujours d’ajouter quelque chose de nouveau chaque saison afin de conserver mon niveau, ce n’est pas facile, mais jusqu’ici ça marche. »

Arianna Hunsicker, de Surrey en Colombie-Britannique, a terminé au huitième rang avec un temps de 1 min 03,52 s.

Danielle Dorris, de Moncton au Nouveau-Brunswick, qui mène ces coéquipiers au chapitre du nombre de médailles remportées, a empoché sa quatrième médaille, soit l’argent au 50 m libre féminin S7. Sara Vargas Blanco, de la Colombie, est la médaillée d’or de cette épreuve, ayant touché le mur à 33,01 s, suivie de Dorris, qui a arrêté le chrono à 33,99 s et de Sabine Weber-Treiber, de l’Autriche qui est arrivée troisième avec un temps de 34,91 s.

« Dans mon esprit, ça s’est passé aussi bien que je pouvais l’espérer », dit Dorris, 20 ans, également médaillée d’or au 100 m dos et au 50 m papillon et de bronze au 200 m quatre nages individuel. « Mon départ a été bien meilleur qu’hier [dans le 50 m papillon]. J’ai été beaucoup plus rapide à la sortie des blocs. Je suis très satisfaite de ce chrono. »

Au 50 m libre, Dorris a pu compter sur son épreuve de prédilection, la nage papillon. Elle détient le record du monde (32,99 s) du 50 m établi dans le cadre d’une performance en or aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021.

« Je suis beaucoup plus rapide à la nage papillon qu’au style libre en ce moment, et ce, par deux bonnes secondes », explique Dorris, 20 ans, née sans une partie de ses bras. « La nage papillon est le seul style de nage qui me met en bonne position pour remporter une médaille. J’ai confiance en ma capacité de nager rapidement et de suivre le rythme des compétitrices qui font le style libre. »

Le Canada occupe actuellement le septième rang du tableau des médailles de cet événement auquel participent 70 pays, avec neuf médailles d’or, quatre d’argent et quatre de bronze pour un total de 17. Le Canada avait récolté 18 médailles aux mondiaux de l’année dernière au Portugal, soit sa meilleure performance depuis les 21 podiums remportés en 2010.

Nikita Ens, de Meadow Lake en Saskatchewan, la nageuse la plus occupée de l’équipe canadienne, avec six épreuves individuelles, a égalé son meilleur résultat avec une cinquième place au 200 m libre féminin S3. Elle avait aussi terminé cinquième au 50 m brasse au début de la semaine.

« Je suis ravie d’avoir amélioré mon classement dans la course », indique-t-elle. « Je pense que la clé a été l’échauffement. L’entraineur m’a donné de bons conseils et nous avons mis l’accent sur ma technique. Tout cela a porté des fruits durant la compétition. »

« C’est vraiment inspirant de voir le calibre de la compétition aux Championnats du monde », déclare l’entraineur-chef du Canada, Mike Thompson.  « Nos nageurs ont une fois de plus fait preuve d’une résilience et d’un courage exceptionnels. Ils se sont montrés à la hauteur de l’événement et ont prouvé que le travail que nous avons accompli afin de bâtir cette équipe en valait la peine. Il ne s’agit pas de médailles, il s’agit de la poursuite incessante de l’excellence, du fait de repousser ses limites personnelles et de participer à l’écriture de l’histoire de ce sport. »

En préliminaires, Zach Zona, de Waterford en Ontario, a raté la qualification par un rang en se classant neuvième du 200 m quatre nages individuel masculin S8.

Au 200 m QNI féminin SM5, la Torontoise Jessica Tinney a terminé 15e et la Québécoise Clémence Paré, de Mont-Saint-Hilaire, a pris le 19rang avec un temps de 3 min 58,54 s, retranchant du même coup six secondes de son record personnel.

Les téléspectateurs peuvent suivre toute l’action des Championnats du monde de paranatation — Manchester 2023 en direct, car toutes les séances préliminaires et les finales seront diffusées par le service de diffusion en continu gratuit CBC Gem, sur cbcsports.ca et sur l’application CBC Sports pour les appareils iOS et Android.

Radio-Canada Sports diffuse également les finales tous les jours, de 12 h 30 à 16 h 30 HE sur son application et sur radio-canada.ca/sports.