Aux bons soins de l’équipe : Le Dr Andrew Marshall, prêt à soutenir les paralympiens canadiens

Comité paralympique canadien

20 août, 2021

Le médecin en chef du CPC sera à la barre de l’équipe médicale à Tokyo

Pfizer%20Health%20Matters%20Template-2Patricia%20Roney%2016X9%20copy.jpg

Un contingent de 128 para-athlètes canadiens se rendra bientôt au Japon afin de concourir aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020. Une autre équipe, qui évolue de préférence en coulisse, se joindra à celles des athlètes. Il s’agit du personnel médical, avec à sa tête, le Dr Andrew Marshall.

L’équipe médicale de base comprend trois médecins, cinq thérapeutes, un praticien en santé mentale et un gestionnaire de clinique. Il y aura sept médecins en tout, soit un chirurgien orthopédiste, des physiatres, des médecins de première ligne spécialistes de la médecine du sport et des médecins de famille. Une équipe de thérapeutes spécialisés composée de plus de 23 professionnels, y compris des physiothérapeutes, des massothérapeutes, des physiologues, ainsi que des fournisseurs de soins en santé mentale et en performance mentale, vient compléter l’équipe. 

Ils travailleront ensemble dans une clinique conçue et organisée par le Dr Marshall, médecin en chef du Comité paralympique canadien pour les Jeux de Tokyo ainsi que pour les prochains Jeux paralympiques d’hiver de Beijing 2022.

Chirurgien orthopédiste spécialiste de la médecine sportive et du genou, le Dr Marshall travaille au sein des mouvements olympique et paralympique depuis près de 15 ans, ayant fait ses premiers pas en 2007, lors des Jeux panaméricains qui se sont tenus à Rio de Janeiro. Il a mis sur pied et a dirigé des cliniques sur quatre continents, pour permettre aux athlètes canadiens de se sentir à l’aise et de recevoir des soins pendant la durée des Jeux.

« D’un point de vue médical, l’environnement des Paralympiques comporte davantage de défis », dit-il. 

« Dans les équipes, il y a diverses capacités et de maladies. De plus, sur le plan médical, il faut pouvoir sortir des sentiers battus. Ce n’est pas seulement “Oh, j’ai mal à l’oreille ou à l’estomac”. Certaines personnes ont des maladies chroniques et il faut tenir compte de la manière dont le voyage ou la vie au village des athlètes affectent leur santé. »

Le Dr Marshall dit que lorsqu’il s’agit de fournir des soins aux para-athlètes, il se laisse guider par la personne qu’il soigne.

« Ils connaissent leur corps. Ils savent ce qui fonctionne pour eux », ajoute-t-il. « Il s’agit avant tout d’être à l’écoute du patient. »

Ces Jeux paralympiques présentent des enjeux uniques, principalement en raison d’une crise sanitaire mondiale. Alors que les Jeux olympiques et paralympiques de 2020 ont été reportés d’un an en raison de la pandémie de coronavirus, les vaccins sont devenus largement disponibles à la fin de 2020, ce qui a ravivé l’espoir que les Jeux se déroulent en toute sécurité.

Même si le Dr Marshall se réjouit du nombre d’athlètes vaccinés qui se rendent aux Jeux, il sait que l’équipe fait toujours face à des risques.

« Nous avons consacré tellement de temps et d’énergie à la COVID que cela peut nous faire oublier les choses habituelles lorsque nous pensons aux Jeux », prévient-il. 

Le mois d’août à Tokyo est chaud et humide, avec des températures quotidiennes moyennes avoisinant les 27 degrés. Cela peut avoir un impact important sur la performance d’un athlète, ainsi que sur sa santé.

« La chaleur sera toujours là », indique le Dr Marshall. « Certains pourraient dire que ce sera pire cette année, car nous devrons porter un masque et, dans certains cas, des équipements de protection individuelle (ÉPI) supplémentaires. » 

Les athlètes devront également faire face à un stress supplémentaire occasionné par les nombreux tests de dépistage de la COVID. Il faudra également s’adapter aux restrictions accrues liées à la pandémie. L’acclimatation à l’énorme décalage horaire entre le Canada et le Japon — jusqu’à 16 heures dans certaines régions — pourrait également affecter la santé des athlètes. De plus, ces facteurs pourraient avoir un impact sur le niveau d’anxiété et la santé mentale dans un environnement déjà très stressant, selon le Dr Marshall. L’équipe médicale est prête.

« La clinique sera toujours la clinique », affirme-t-il. « Les soins seront toujours les soins. Nous ferons avec. En médecine, on s’inquiète de 112 choses différentes, en espérant ne jamais les voir. Pour ces Jeux, il y en a 125 au lieu de 112. »

Après toute la planification et la préparation des Jeux, puis le report de ceux-ci, le Dr Marshall et son équipe sont impatients d’arriver à leur clinique au Japon afin de fournir des soins aux paralympiens canadiens, et idéalement, pas pour quelque chose de grave.

« Nous sommes comme des pompiers », explique-t-il. « Nous sommes là au cas où il se passe quelque chose. D’un point de vue médical, j’espère que ces Jeux seront très ennuyeux. »

Aux bons soins de l’équipe, présenté par Pfizer, partage l’histoire de l’importante équipe derrière l’équipe qui soutient la santé et le bien-être des athlètes.