Danielle Dorris remporte la 10e médaille du Canada, une médaille d’or aux mondiaux de paranatation

Comité paralympique canadien

03 août, 2023

Le Canada a déjà égalé son total de victoires de 2022

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MANCHESTER, Angleterre — Danielle Dorris, de Moncton au Nouveau-Brunswick, a remporté la 10médaille du Canada avec panache jeudi, aux Championnats du monde de paranatation 2023 avec une victoire au 100 m dos féminin S7.

Doris, une nageuse de 20 ans, née avec seulement une partie de ses bras, a connu un départ fulgurant et est arrivée en première position avec un temps de 1 min 22,02 s. L’Américaine Julia Gaffney a tenté une poussée tardive vers l’arrivée qui lui a permis de remporter l’argent en 1 min 22,26. L’Ukrainienne Veronika Korzhova a terminé au troisième rang avec un temps de 1 min 23,52 s.

C’est le deuxième podium de la semaine pour Dorris. Elle avait en effet décroché le bronze au 200 m quatre nages individuel SM7 lundi.

« C’était tellement amusant », dit Dorris à propos de sa victoire. « Les 50 premiers mètres m’ont semblé incroyables, les 50 derniers ont fait mal et je pouvais voir tout le monde essayer de me rattraper. Mais je me suis simplement dit : “Non, je l’ai, je dois seulement tenir un peu plus longtemps”. C’est ce à quoi je pensais vers la fin. »

Dorris avait remporté l’or au 50 m papillon et l’argent au 100 m dos aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021 et aux championnats du monde au Portugal.

« Gagner l’or au 100 m dos n’était pas réellement un objectif ici », poursuit-elle. « Je voulais faire de mon mieux, obtenir peut-être une deuxième place, mais je suis heureuse d’avoir gagné l’or. C’est la première fois que ça m’arrive dans cette épreuve. »

Tant au départ qu’au virage, Dorris a réalisé un coup de pied impeccable sous l’eau.

« Nous avons travaillé toute l’année sur mon coup de pied sous l’eau afin de l’utiliser au besoin; je suis très fière du résultat obtenu », indique-t-elle. « En m’éloignant du mur, le défi est de retenir mon souffle et d’aller le plus loin possible et d’essayer de faire la même chose au virage, ce que j’ai fait ce soir. »

Le Canada a maintenant six médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze à son palmarès après quatre jours de compétition sur sept. La récolte de six médailles d’or correspond au total de victoires obtenues par l’équipe aux mondiaux de 2022 où elle avait récolté 18 médailles.

Dans la finale du 50 m dos féminin S3, Ellie Challis, de la Grande-Bretagne, a remporté la course en 54,90 secondes. La médaille d’argent a été remportée par Edenia Nogueira Garcia, du Brésil, deuxième avec un temps de 1 min 01,38 s, suivie de sa compatriote Susana Schnarndorf, qui a pris le troisième rang avec un temps de 1 min 01,81 s.

La détentrice du record canadien Nikita Ens, de Meadow Lake en Saskatchewan, a terminé sixième avec un temps de 1 min 14,53 s, et la Torontoise Aly Van Wyck-Smart a pris le huitième rang avec un chrono de 1 min 16,13 s.

Ens, 34 ans, est la nageuse la plus occupée du Canada à cet événement avec six épreuves individuelles.

« Les choses ont très bien commencé, et c’est formidable d’avoir des concurrentes à vos côtés pour vous pousser », déclare Ens, une Paralympienne de 2020. « J’étais plutôt satisfaite de mon départ, puis j’ai poussé jusqu’au bout. »

Van Wyck-Smart, 20 ans, en est déjà à ses troisièmes mondiaux.

« C’était plutôt bien », pense-t-elle. « Chaque fois que je participe à une finale, je gagne en expérience et je commence à m’y habituer maintenant. »

L’entraîneur-chef du Canada, Mike Thompson, est heureux de voir comment les performances de cette semaine contribuent à motiver et à unir l’équipe.

« Nikita et Aly ont disputé des courses solides au début de la soirée », affirme-t-il. « Danielle Dorris nous a maintenus en haleine avec une fin de course palpitante. Son départ et son virage l’avaient certainement placée en bonne position pour gagner cette course. Et quelle course! »

« Il ne s’agit pas de triomphes individuels, mais du triomphe de l’unité, du triomphe d’une équipe. Nous plongeons dans l’eau en tant que nageurs, mais lorsque nous en émergeons, nous sommes bien plus que des champions; nous émergeons comme une équipe solide. Et cela pour moi équivaut à la plus grande des victoires. »

En préliminaires, Clémence Paré, de Mont-Saint-Hilaire au Québec, a amélioré son record personnel par quatre secondes en réalisant un chrono de 4 min 41,41 s au 200 m quatre nages individuel féminin SM5 pour obtenir la 10e place. Jessica Tinney, de Toronto a terminé 12e.

« C’est une bonne façon de commencer une compétition », déclare Paré, 20 ans, au sujet de son record personnel. « Cela témoigne de tout le travail que j’ai effectué en compétition et à l’entraînement et du fait que je suis en train de m’améliorer. J’en suis très satisfaite. »

Philippe Vachon, de Blainville au Québec, a pris le 11e rang au 100 m libre masculin S8, tout comme la double médaillée paralympique Katarina Roxon, de Kippens, Terre-Neuve-et-Labrador, au 10 m libre féminin SM9.

« J’ai encore du plaisir à concourir et je suis toujours en train d’apprendre », affirme Roxon, 30 ans, une quadruple Paralympienne qui participe à ses huitièmes mondiaux. Le premier jour, tout le monde était galvanisé par notre succès, et cela a certainement donné le ton. »

Les téléspectateurs peuvent suivre l’action en direct, car toutes les séances préliminaires et les finales seront diffusées par le service de diffusion en continu gratuit CBC Gem, sur cbcsports.ca et sur l’application CBC Sports pour les appareils iOS et Android.

Radio-Canada Sports diffuse également les finales tous les jours, de 12 h 30 à 16 h 30 HE sur son application et sur radio-canada.ca/sports.