Dorris égale son record du monde lors de la soirée d’ouverture des Essais olympiques et paralympiques

Comité paralympique canadien

14 mai, 2024

Katie Cosgriffe et Tess Routliffe obtiennent également le standard « A » pour Paris 2024

Dorris

TORONTO La paralympienne Danielle Dorris a égalé son propre record du monde au 50 m papillon féminin S7 lundi soir, alors que les Essais olympiques et paralympiques de natation, présentés par Bell, ont débuté au Centre sportif panaméricain de Toronto.

La compétition se poursuit jusqu’à dimanche, et les équipes canadiennes pour Paris 2024 seront annoncées officiellement à la fin de la soirée de clôture.

En réalisant un temps de qualification «  A  », Dorris, de Moncton, au Nouveau-Brunswick, s’est placée en position d’être nommée au sein de l’équipe paralympique dimanche soir, sous réserve de l’attribution des places, soit 15 chez les femmes et sept chez les hommes.

Les autres athlètes du programme paralympique qui ont réalisé un temps de qualification «  A  » lors de la première journée sont Tess Routliffe, de Caledon, en Ontario, également au 50 papillon féminin S7, ainsi que Katie Cosgriffe, de Burlington, en Ontario, au 100 papillon féminin S10. 

Par ailleurs, trois nageuses se sont qualifiées selon la Priorité 1 pour être nommées dans l’équipe olympique, soit la vedette de 17 ans Summer McIntosh de Toronto au 400 libre féminin, ainsi que la championne olympique en titre Maggie Mac Neil, de London, en Ontario, et Mary-Sophie Harvey, de Trois-Rivières, au Québec, au 100 papillon féminin.

En paranatation, Dorris et Routliffe se sont classées première et deuxième de la finale multi-classes du 50 papillon féminin en 32,99 et 36,26.

Le temps de Dorris a égalé la performance qui lui avait permis de remporter l’or paralympique à Tokyo 2020. La jeune femme de 21 ans, qui s’entraine sous la direction de Ryan Allen au Club de natation Bleu et Or à Moncton, est également double championne du monde en titre dans cette épreuve. 

« C’est génial. Participer à mes troisièmes Jeux est très excitant et je n’arrête pas de dire que ces Jeux  seront presque mes premiers vrais Jeux», a déclaré Dorris, qui a fait ses débuts paralympiques à Rio 2016. « Lorsque jai participé à mes premiers, javais 13 ans, donc je ne me souviens de rien, et puis à Tokyo, c’était la COVID, donc il ny avait pas de partisans. Cette fois-ci, mes parents pourront y être. Il y aura beaucoup de monde dans les tribunes, je suis donc impatiente.

« Je pense que Tess et moi avons une rivalité amicale », a-t-elle ajouté à propos de sa coéquipière de longue date, qui a participé aux Jeux de Rio mais a manqué ceux de 2020 en raison d’une fracture du dos. « Nous nous poussons l’une l’autre, et le fait de la voir du coin de l’œil signifie que je dois aller plus vite. L’avoir à mes côtés est très agréable. »

Dans la finale multi-classes du 100 papillon féminin, Cosgriffe a établi un record canadien S10 de 1:06,75, abaissant sa propre marque de 1:06,86 établie en mars aux Championnats d’hiver de l’Ontario.

L’athlète de 18 ans du Oakville Aquatic Club a fait ses débuts au sein de l’équipe nationale lors des Championnats du monde de paranatation de 2023 à Manchester, en Angleterre.     

« Je peux aller un peu plus vite que ça, donc j’espère que dans quelques semaines je pourrai améliorer ce temps, mais c’est un nouveau record canadien, donc je ne peux pas être déçue », a déclaré Cosgriffe. 

« Sachant que Paris est l’objectif qui m’aide à me présenter à la piscine chaque jour, je veux tenter de monter sur le podium si c’est possible. Je fais de mon mieux à chaque entrainement et je vois les résultats sur le tableau, c’est vraiment très agréable.» 

Reid Maxwell de St. Albert, en Alberta, a établi un record canadien S8 de 1:06,34 pour remporter la finale multi-classes du 100 papillon masculin, alors que Charlie Giammichele, de Hamilton, s’est imposé au 50 papillon masculin.

Toujours au 50 papillon masculin, Sebastian Massabie, de Surrey, en Colombie-Britannique, a abaissé son propre standard mondial S4 lors des préliminaires du matin. L’athlète du Pacific Sea Wolves Swimming Club a réalisé un temps de 38,68 pour améliorer le temps de 39,51 qu’il avait inscrit le mois dernier lors de la Série mondiale de WPS à Indianapolis.