Invaincu au cours de la saison, Mark Arendz est en route vers les Championnats du monde de parabiathlon
L’athlète chevronné est en quête de l’or
L’athlète chevronné est en quête de l’or
CANMORE, Alberta – Mark Arendz, douze fois médaillé aux Jeux paralympiques d’hiver, a fait savoir qu’il était l’homme à battre aux épreuves masculines catégorie debout des tout premiers Championnats du monde de parabiathlon, qui auront lieu du 5 au 10 mars au Caledonia Nordic Ski Club, à Prince George, en Colombie-Britannique.
Les conditions météorologiques en Europe ayant perturbé le calendrier, il n’y a eu que deux Coupes du monde cet hiver. La finale de la Coupe du monde suivra les Championnats du monde de biathlon, du 13 au 17 mars, au même endroit, tandis que s’ajouteront d’autres épreuves de biathlon et de ski de fond.
Aux deux Coupes du monde du début du mois en Italie, Arendz a remporté l’or aux épreuves parabiathlon de 7,5 kilomètres, de 10 kilomètres et de poursuite sprint. Aux deux épreuves de distance, il n’a manqué aucune cible dans le stand de tir.
Si l’on se fie aux saisons précédentes, Arendz n’a pas encore atteint son rythme de croisière.
« J’ai tendance à être meilleur en fin de saison », dit Arendz, qui fêtera ses 34 ans dimanche. « C’était vraiment encourageant de voir ce genre de vitesse déjà pour moi. Cela a été très différent pour nous de commencer si tard. »
« Aux Coupes du monde, les concurrents ont travaillé pour se frayer un chemin dans les premières courses, puis s’en sont inspirés au fur et à mesure qu’ils se sentaient plus à l’aise. »
Les Championnats du monde de ski paranordique de 2019 se sont déroulés à Caledonia. L’équipe canadienne a brillé avec 10 médailles, dont quatre d’argent et deux de bronze pour Arendz. Il n’y a pas grand-chose qu’Arendz n’ait pas gagné au cours de sa magnifique carrière, mais une victoire à Caledonia figure toujours sur sa liste.
« C’est un parcours difficile, c’est certain », explique Arendz, qui a perdu son bras gauche au-dessus du coude lors d’un accident agricole à l’âge de sept ans. « C’est l’un des plus beaux parcours de ski que j’aie jamais vus. J’y ai fait de très bonnes courses en 2019. Je n’ai juste pas réussi à monter sur la plus haute marche du podium. »
La partie biathlon de l’épreuve paranordique reste magique pour Arendz.
« J’aime ça depuis toujours », affirme-t-il. « C’est ma partie préférée. J’apprécie beaucoup plus le ski de fond maintenant, parce que j’ai pu améliorer ma technique et me concentrer sur l’efficacité. »
« Cela m’a beaucoup aidé, mais le biathlon reste ce qui me tient le plus à cœur et qui m’est le plus cher, car c’est un mélange fantastique d’effort total et de contrôle de tant d’aspects différents au champ de tir. »
Après les Championnats du monde de parabiathlon, Arendz dit qu’il a d’autres objectifs à atteindre à la finale de la Coupe du monde.
« Terminer à domicile devrait nous donner l’avantage », déclare Arendz, qui étudie également la kinésiologie à l’Université de Calgary. « J’ai hâte de terminer la saison par l’épreuve de 20 kilomètres au départ groupé, que j’ai beaucoup aimée l’année dernière. Il y a des titres en jeu et je suis en très bonne position en ce moment. »
L’avantage du terrain signifie également que les encouragements seront au rendez-vous d’Équipe Canada.
« L’épreuve se déroule dans une communauté et des installations extraordinaires. J’espère vraiment qu’il y aura beaucoup de monde et d’appui de la part du public. »