Les entraîneuses et les entraîneurs aident les athlètes à croire en elles et eux
Un regain de confiance fait la différence
Un regain de confiance fait la différence
TORONTO – Heidi Peters en est à sa 11e saison au sein de l’équipe nationale féminine de volleyball assis et a participé à sa remarquable croissance sous la direction de l’entraîneuse Nicole Ban.
Quand Peters a commencé, l’équipe féminine était une équipe toute jeune qui luttait pour se qualifier pour les Championnats du monde et les Jeux paralympiques. Mais avec l’arrivée de Ban, en 2014, l’équipe s’est hissée à la septième place aux Jeux paralympiques de 2016 et à la quatrième place à Tokyo 2020. L’année suivante, elle a écrit une page d’histoire en remportant l’argent aux Championnats du monde.
« Elle est d’une telle force et exige de nous l’excellence, la performance, car elle sait que nous pouvons le faire », indique Peters à propos de Ban. « Toutes les membres de notre équipe sont des athlètes féminines très fortes. Nous n’avons pas peur de nous exprimer, ni de prendre de la place, et elle ne recule devant personne. »
Peters se décrit comme un exemple de la manière dont Ban établit un lien individuel avec les joueuses. Elle anime une flamme qu’elles ne pensaient pas avoir.
« Elle m’a dit il y a longtemps que l’on peut devenir l’une des meilleures joueuses de volleyball assis du monde si on le veut », poursuit Peters. « Je n’aurais jamais pensé cela, mais elle le voit. Il y a un tel niveau fondamental de confiance. Et tout cela vient d’un sentiment d’amour, de confiance et d’assurance en mes capacités. »
Danielle Ellis, capitaine de l’équipe de Peters, partage cet avis et ajoute que les techniques novatrices de Ban font désormais du Canada une puissance dans ce sport.
« Elle fait progresser le sport vers l’avenir », affirme Ellis, qui est membre de longue date l’équipe, soit depuis 2009. « Elle ne se contente pas de dire “Ok, on va faire ça parce que c’est ce que font les autres grandes équipes”. Elle dit plutôt : “C’est comme ça que notre équipe fonctionne. C’est comme ça que nous nous déplaçons. Nous allons plutôt faire ceci parce que nous en serons meilleures à l’avenir.” »
« Elle n’a pas peur d’être dans un état d’esprit de croissance. »
Nathan Clement, médaillé d’or à l’épreuve masculine de contre-la-montre T1 le mois dernier aux Championnats du monde de paracyclisme qui ont eu lieu à Glasgow, n’a pas manqué de féliciter son entraîneur Phil Abbott, qui l’a mis sur la voie rapide pour réussir sur son tricycle.
« Je suis très reconnaissant d’avoir un entraîneur comme Phil Abbott », explique Clement, qui est entré dans le monde du paracyclisme en 2021 après une carrière réussie comme nageur au sein de l’équipe nationale de paranatation. « Apprendre à faire du tricycle pour la première fois est une expérience très intimidante, surtout quand on sait que l’on doit concourir dans quelques mois. »
« Le fait qu’il ait été là m’a permis d’acquérir la confiance nécessaire pour apprendre à grandir et à devenir la meilleure version de moi-même. »
Abbott a enseigné à Clement la leçon la plus importante peut-être pour devenir un athlète de haute performance et atteindre le sommet de son sport.
« Il m’a dit qu’il fallait aimer le cyclisme, parce que j’allais passer quatre ou cinq heures sur mon vélo dans des conditions météorologiques épouvantables et que j’allais penser que je voulais être ailleurs », raconte Clement.
« Il faut apprendre à aimer le cyclisme et à l’aimer profondément. C’est après cette conversation avec Phil que je m’y suis mis. »
La Semaine nationale des entraîneurs a lieu du 16 au 24 septembre 2023 pour commémorer l’impact positif des entraîneuses et des entraîneurs sur les athlètes et les communautés de partout dans le Canada. Le Comité paralympique canadien, de concert avec son précieux partenaire Petro-Canada, rend hommage à toutes les entraîneuses et tous les entraîneurs paralympiques pour le rôle important qu’elles et ils jouent dans le développement du sport paralympique et l’appui aux athlètes paralympiques.