À l’horizon: cinq para-athlètes d’hiver canadiens prêts à étendre leurs ailes
Avec les championnats du monde dans les cinq sports des Jeux Paralympiques d'hiver, de nouvelles étoiles sont prêtes à émerger pour le Canada
Avec les championnats du monde dans les cinq sports des Jeux Paralympiques d'hiver, de nouvelles étoiles sont prêtes à émerger pour le Canada
OTTAWA – La saison hivernale passe en grande vitesse ce mois-ci ave des Coupes du monde en ski para-alpin, ski paranordique et parasnowboard. Les athlètes des trois sports se préparent pour leurs championnats du monde respectifs cet hiver, tout comme ceux de para-hockey sur glace et de curling en fauteuil roulant.
Voici cinq athlètes qui n’ont pas gagné de médaille à PyeongChang en mars dernier et qui sont dus pour laisser de plus grandes traces en 2019.
Braydon Luscombe
Le jeune vétéran Braydon Luscombe aimerait rien de moins que monter sur son premier podium des championnats du monde de ski para-alpin cette saison. Les championnats du monde auront lieu du 21 janvier au 1er février en Slovénie. Le double paralympien de 26 ans a mis l’emphase sur les épreuves de vitesse cet automne à l’entraînement.
Il sera aussi soutenu par la course de 10 jours de 432 kilomètres, d’Okanagan à sa ville d’origine de Victoria, organisée par son frère Tyler, cet automne, qui a recueilli 10 000$ pour aider Luscombe pour ses frais de voyages et d’équipement.
Collinda Joseph
Collinda Joseph portera fièrement la feuille d’érable quand elle fera ses débuts avec Équipe Canada au championnat du monde de curling en fauteuil roulant 2019 du 3 au 10 mars à Stirling, en Écosse.
Joseph, de Stittsville, en Ontario, a été une candidate pour décrocher une place dans l’équipe nationale lors des dernières saisons, mais son jeu constant dans la première moitié de la saison 2018-19 a rendu impossible pour les sélectionneurs de l’équipe nationale de la laisser hors de la formation.
Triple championne ontarienne, Joseph fera partie d’une équipe canadienne en Écosse qui visera mettre fin à une disette de podium qui remonte à 2013 à Sotchi quand le Canada a récolté la médaille d’or au championnat du monde.
Derek Zaplotinsky
Le skieur paranordique Derek Zaplotinsky a continué de faire des pas de géants la saison dernière quand il s’est classé parmi les 10 premiers aux Jeux paralympiques d’hiver. Il a terminé neuvième en vitesse en biathlon et au 15 kilomètres assis en ski de fond. Son meilleur résultat international est cinquième au 15 km en biathlon aux championnats du monde 2017. Ce sont des résultats qu’il aimerait répéter de manière plus constante cet hiver, spécialement aux championnats du monde paranordiques qui auront lieu du 15 au 24 février à Prince George, en C.-B.
Sandrine Hamel
Sandrine Hamel est définitivement une vedette montante dans le monde du parasnowboard. Originaire de St-Sauveur, au Québec, et âgée de 21 ans, elle a montré son potentiel avec des cinquièmes places en snowboard cross et en slalom avec bordure aux Jeux paralympiques d’hiver 2018.
« Il y a beaucoup de petits détails que je veux améliorer cette saison », a dit Hamel, âgée de 21 ans, qui est née avec une double scoliose majeure. « Dans une année paralympique, vous avez tendance à vous concentrer davantage sur vos points forts, donc maintenant je peux viser améliorer mes sauts et mes tactiques de dépassement en particulier. »
Elle espère être au sommet de sa forme pour les championnats du monde qui auront lieu du 25 mars au premier avril à Pyha, en Finlande.
Antoine Lehoux
La saison dernière, Antoine Lehoux a été un des derniers joueurs retranchés pour la sélection de l’équipe nationale de para-hockey sur glace qui a éventuellement gagné une médaille d’argent aux Jeux paralympiques d’hiver. La décision a été décevante, mais l’expérience globale a été enrichissante.
Lors de la Coupe Canadian Tire de para-hockey en décembre, Lehoux a obtenu sa juste part de temps de glace, ce qui l’a laissé exubérant sur la route vers Beijing en 2022. Avec potentiellement jusqu’à neuf postes à remplir pour le championnat du monde qui aura lieu en avril en République Tchèque, Lehoux peut se sentir confiant qu’il a une bonne chance de décrocher une place dans l’équipe nationale.