Pas de blues post Jeux paralympiques pour les skieurs para-alpins
L'objectif des championnats du monde est respecté
L'objectif des championnats du monde est respecté
ESPOT, Espagne – Kurt Oatway, le vétéran de l’équipe de ski para-alpin aux championnats du monde de cette année, n’a pas le blues alors qu’un nouveau cycle quadriennal commence pour les prochains Jeux paralympiques prévus en 2026 à Milan.
C’est en fait la deuxième année du cycle paralympique qui est la plus difficile pour lui.
« C’est l’année où il n’y a pas de Jeux paralympiques et pas de championnats du monde », a déclaré Oatway, champion des Jeux paralympiques de 2018 en ski assis masculin, qui revient de blessure cette année. « C’est une saison différente parce qu’on se concentre davantage sur la régularité avec les titres de la Coupe du monde comme prix principaux. »
Alexis Guimond, médaillé de bronze à Pékin, affirme que l’émotion suscitée par une saison de Jeux paralympiques est impossible à égaler.
« Les Jeux sont le plus haut sommet pour un athlète paralympique », a-t-il déclaré. « Il est très difficile de revenir à ce niveau émotionnel. Cependant, je vois cette saison comme une occasion de repartir à zéro, de prendre du temps pour moi et de continuer à grandir en vue des prochains Jeux. »
Pour Frédérique Turgeon, cette saison post-paralympique arrive à point nommé puisqu’elle sort d’une blessure qui l’a empêchée de participer aux Jeux de l’hiver dernier.
« Ça met moins de pression sur moi alors que j’essaie de retrouver ma pleine forme », a dit Turgeon, triple médaillé aux mondiaux de 2019. « De plus, c’est une période de rapprochement de l’équipe. Il y a habituellement des changements après les Jeux, alors on essaie de mieux se connaître et on a plus de temps pour un entraînement personnalisé avec nos entraîneurs. »
Le membre le moins expérimenté de l’équipe aux championnats du monde cette semaine est Brian Rowland, de Merrickville, en Ontario. À ce stade de sa carrière, il cherche à acquérir le plus d’expérience possible, tant à l’entraînement qu’en compétition.
« Je suis impatient d’avoir plus de départs », a dit Rowland, qui a participé à ses premiers championnats du monde et à ses premiers Jeux paralympiques en 2022. « Je suis vraiment excité par cette saison parce qu’il y a pas mal d’événements et cela va vraiment me profiter pour ma préparation au cours des quatre prochaines années. »
Même trois ans avant les prochains Jeux, les athlètes espèrent que les précieuses leçons apprises cet hiver finiront par porter leurs fruits à Milan en 2026.
Les Championnats du monde de ski para-alpin 2023 se déroulent actuellement à Espot, en Espagne. Pour en savoir plus, cliquez ici.