Sandrine Hamel fouille dans son casse-cou intérieur en 2020

Comité paralympique canadien

08 décembre, 2020

Une nouvelle activité estivale garde la paraplanchiste active

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CANMORE, Alb. – Avec le calendrier compétitif pas mal chamboulé à cause de la COVID-19, la paraplanchiste Sandrine Hamel avait besoin d’ajuster son adrénaline cette saison.

La courageuse petite paralympienne a décidé de s’impliquer dans un nouveau sport cet été: le motocross. Avec l’aide de ses parents, elle a fait hurler le moteur sur la propriété de sa famille et dans les sentiers des Laurentides au Québec.

« Je n’étais même jamais montée sur une bicyclette, donc c’était pas mal dramatique de commencer sur le motocross beaucoup plus rapide », a dit Hamel, de Canmore, où l’équipe nationale tient un camp-bulle. « Habituellement nous sommes occupés avec les camps pendant tout l’été, donc cela a fait du bien d’avoir du temps pour essayer quelque chose de nouveau.

« Il est toujours amusant de voir quelles habiletés vous pouvez développer dans un autre sport. »

Hamel a fait des débuts impressionnants aux Jeux paralympiques en 2018. Elle a terminé cinquième dans les deux épreuves de snowboard cross et de slalom à virages à PyeongChang. La saison suivante, elle a gagné deux médailles d’argent aux championnats du monde à Pyha, en Finlande. Elle a commencé la saison de la Coupe du monde 2019-2020 avec une médaille d’argent dans le slalom à virages en Norvège avant que la COVID apparaisse pour tout faire arrêter. 

Née avec une double scoliose majeure, Hamel a aussi subi une jambe droite paralysée pendant l’opération de correction. Dès son jeune âge elle a été déterminée à être comme les autres enfants malgré son handicap. Cela explique sa passion pour les sensations fortes.

« J’ai toujours voulu dépasser mes limites », dit-elle. « C’est pas mal stimulant quand cela fonctionne et je me suis toujours demandé qu’elle est la chose la plus folle que j’ai accomplie. »

Les paraplanchistes du Canada sont récemment retournés sur la neige pour la première fois en sept mois et le temps supplémentaire au camp permet à Hamel d’expérimenter son équipement et ses habiletés pour sauter.

« Pendant la saison nous ne pouvons pas trop jouer avec notre équipement », a dit la para-athlète de 23 ans. « J’ai une jambe plus longue que l’autre, donc pour moi c’est une question de trouver les morceaux qui peuvent m’aider à plier plus facilement mon genou, de tester les fixations et même d’essayer différentes planches pour en trouver une qui peut être plus avantageuse pour mon handicap. »

Quant à être casse-cou – cette qualité intangible dans le sport du snowboarding – elle en a beaucoup en réserve.