Tess Routliffe explore le monde grâce à la paranatation
« Je veux simplement retourner concourir au plus haut niveau du sport. »
« Je veux simplement retourner concourir au plus haut niveau du sport. »
Les parents de Tess Routliffe étaient marins, explorant le monde par la mer, avant de s’arrêter pour avoir des enfants en Nouvelle-Zélande puis d’installer leurs racines au Canada. Cette curiosité pour découvrir le monde et l’expérience de vie dans différentes cultures se sont définitivement transmises à leurs trois filles.
La plus vieille des trois, Erin, est une joueuse de tennis professionnel dans le circuit de la WTA en représentant sa terre natale du Kiwi. Tara joue au volleyball dans la NCAA avec l’Université de Cumberlands au Kentucky. Tess, âgée de 21 ans, est une des vedettes de l’équipe nationale canadienne de paranatation. Elle a gagné la médaille d’argent au 200m QNI S7 aux Jeux paralympiques de 2016 à Rio.
« Mes deux soeurs aînées sont aussi deux super athlètes », a dit Tess, qui a déménagé au Canada de la Nouvelle-Zélande à six mois. « Les deux ont obtenu des bourses d’études complètes aux É.-U. J’ai essayé tous les sports et je les ai suivies. Nous nous soutenons les unes les autres. C’est bon d’avoir quelqu’un dans la famille qui fait quelque chose de semblable. »
Depuis ses exploits de Rio, Tess n’a pas eu une occasion de tester ses talents sur la scène mondiale. Les championnats du monde de paranatation 2017 ont été reportés à cause d’un tremblement de terre au Mexique et le Canada n’a pu participer.
Cet écart entre les compétitions majeures signifie que Routliffe ne se met pas de pression en termes de résultats à Londres cette semaine. Ces championnats du monde sont une occasion d’évaluer le peloton à moins d’un an des Jeux de 2020 à Tokyo.
« J’aime garder pour moi mes objectifs », a dit l’athlète de petite stature. « Ainsi, j’essaie de ne pas penser aux podiums. Vous pouvez regarder mes records personnels et voir où cela me place dans les classements, mais je n’aime pas prendre cela comme objectif.
« Je veux simplement retourner concourir au plus haut niveau du sport. »
Le 200 QNI est toujours la meilleure épreuve de Routliffe, mais elle a travaillé fort pour améliorer ses courses de brasse et de papillon.
« J’aimerais voir des améliorations majeures à la brasse », dit-elle. « C’est ma deuxième meilleure épreuve et nous y avons investi beaucoup de travail. »
Routliffe vient de Caledon, en Ontario, mais demeure maintenant au centre d’entraînement de haute performance à Montréal avec l’entraîneur Mike Thompson. Elle avait travaillé auparavant avec Thompson dans des camps d’entraînement et des compétitions majeures et connaissait le style du vétéran entraîneur.
« Cela a été un grand changement », dit-elle à propos de partir pour la grande ville. « Ma soeur est partie en 10e année pour jouer au tennis et nous avons toutes deux beaucoup voyagé pendant l’école secondaire, donc j’avais déjà une idée de ce que c’est de ne pas être chez-nous. C’était facile d’accepter que c’est ici que je serai.
« Une fois à Montréal, je me suis sentie chez-moi et c’est chez-moi maintenant. Cela a été plus facile que je pensais. »
La médaille de Rio a confirmé à Routliffe qu’elle avait pris la bonne décision de faire une carrière en natation.
« Mes coéquipières sont mes meilleures amies », dit-elle. « Nous passons toutes nos journées ensembles, nous nous entraînons chaque jour et nous avons des hauts et des bas. Ce sont les personnes que vous voyez à chaque niveau émotionnel. J’ai grandi en essayant plusieurs choses et en ne trouvant pas là où j’étais supposée être.
« Quand j’ai trouvé la natation, c’était naturel pour moi. »