OTTAWA — Ce fut l’un des moments les plus déchirants des Jeux paralympiques de 2024.
La coureuse d’Ottawa Bianca Borgella, favorite pour une médaille au 100 m féminin T13 pour les athlètes ayant une déficience visuelle, semblait prête à faire sa marque à Paris devant une foule conquise de 80 000 personnes, au Stade de France.
Ce que nous ne savions pas à l’époque, c’est que l’athlète de 21 ans avait dû composer, pendant toute la saison, avec une blessure aux ischiojambiers qui avait recommencé à la faire souffrir après sa course des préliminaires, dans la matinée. Le niveau de stress de Borgella avait atteint son zénith à Paris, mais la grande athlète qu’elle est n’allait certainement pas faire marche arrière.
Lors de la finale, Borgella s’est arrêtée après 30 mètres environ, elle a saisi sa jambe gauche avant de s’effondrer. Au bout de quelques secondes, elle s’est courageusement relevée et a rallié la ligne d’arrivée sous les applaudissements du public. Cependant, ce fut la fin de ses Jeux. Il n’y aurait pas de répétition de la performance qui lui avait valu deux médailles aux championnats du monde de 2023.
Par la suite, on a diagnostiqué chez elle une déchirure musculaire de grade 3, ce qui fait qu’elle n’était pas en condition de concourir au 200 m et au relais, plus tard dans la semaine.
« En finale, j’ai mis beaucoup plus de force au départ qu’en demie », a déclaré Borgella, étudiante en neuroscience à l’Université d’Ottawa, à Ottawa Sports Pages. « C’était un peu risqué de ma part, mais je voulais vraiment cette médaille. »
Il va sans dire que les journées suivantes ont été difficiles pour l’athlète, mais avec le soutien de sa famille et de ses amis, Borgella a réalisé que sa carrière ne faisait que commencer.
« Je ne peux pas abandonner », dit-elle. « Je suis encore jeune. »
« Nous allons nous concentrer sur les bases de la course jusqu’à ce que je sois capable de courir comme une véritable sprinteuse, et une fois que j’aurais acquis ces habiletés, je serai encore plus rapide et plus forte. »
Nicholas Bennett célébré à la piscine de sa ville
Il existe plusieurs exemples de paralympiens qui sont revenus bredouilles de leurs premiers Jeux, mais qui ont brillé aux Jeux suivants. De ce nombre, mentionnons le paranageur Nicholas Bennett de Parksville, en Colombie-Britannique.
À ses débuts aux Jeux en 2021, Bennett, alors âgé de 17 ans, s’est hissé à trois reprises dans le top 5. Au cours des trois années précédant les Jeux de Paris, Bennett est devenu un prétendant incontestable aux médailles. Et il s’est montré à la hauteur des attentes placées en lui à Paris en récoltant l’or au 100 m brasse et au 200 m quatre nages individuel, ainsi que l’argent au 200 m libre, dans la catégorie S14.
Il a été nommé porte-drapeau du Canada à la cérémonie de clôture aux côtés de la paracanoéiste Brianna Hennessy.
Vendredi, une célébration a été organisée pour les paralympiens de la région, y compris Bennett, au Ravensong Aquatic Centre, dans la ville de Qualicum Beach.
Bennett s’est joint au Ravensong Breakers Aquatic Club en 2010 et il y a passé 12 saisons. Il s’entraîne actuellement à Red Deer, en Alberta, sous la supervision de sa sœur, Hayley Bennett.
« Cette reconnaissance signifie vraiment beaucoup pour moi en raison de là d’où je viens, c’est comme une façon de boucler la boucle », a affirmé Nicholas Bennett, 20 ans, à sa famille, à ses amis et aux nombreux supporteurs de la région. « Du fond du cœur, merci. »
« Tout le travail que vous faites auprès de ces jeunes, pour vous assurer qu’ils vont à la piscine et qu’ils obtiennent l’entraînement personnalisé dont ils ont besoin, je veux seulement que vous sachiez que cela mène à ça. »
« Sans votre soutien, cela n’aurait pas été possible. »
L’équipe masculine de la prochaine génération du Canada participera à la Coupe des champions Kitakyushu
Basketball en fauteuil roulant Canada a annoncé la formation masculine de la prochaine génération et l’horaire de la Coupe des champions Kitakyushu, qui aura lieu du 7 au 9 novembre à Kitakyushu, au Japon.
Quatre membres de la formation d’Équipe Canada, au Championnat du monde des moins de 23 ans de 2022, soit Collin Lalonde, Josh Brown, Kyrell Sopotyk et Matthew Wilton, concourront au tournoi de trois jours à Kitakyushu.
Le Canada disputera des matchs contre le Japon et l’Espagne pendant trois jours, au gymnase municipal de Kitakyushu, à Kitakyushu, au Japon.
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