Sebastian Massabie éclipse le record du monde aux Championnats canadiens de natation
Le nageur, qui prendra part aux Jeux paralympiques, a abaissé quatre autres marques nationales
Le nageur, qui prendra part aux Jeux paralympiques, a abaissé quatre autres marques nationales
Sebastian Massabie, de Surrey, en Colombie-Britannique, pourrait avoir besoin de tout un chapitre dans le livre canadien des records de paranatation.
Le nageur de 19 ans, atteint de paralysie cérébrale, a conclu une semaine marquée par de nombreux records au Centre sportif panaméricain sur un record du monde au 50 m papillon masculin S4, dimanche, avec un temps de 38,02 secondes. Il l’avait battu une première fois lors des préliminaires avec un temps de 38,48 secondes.
Il détenait la marque précédente de 38,68 secondes établie aux Essais canadiens pour les Jeux paralympiques en mai dernier, dans cette même piscine. Massabie a déjà abaissé la précédente marque qui datait de 10 ans quatre fois cette année.
Massabie a également établi des marques nationales au 200 m libre S4, au 150 m quatre nages individuel SM4 et au 50 m libre S4.
Paris 2024 marquera la première participation de Massabie aux Jeux paralympiques.
« Je me sens bien. Je pense que je le réaliserai lorsque j’y serai », dit-il.
Trois autres records canadiens ont été abaissés en paranatation.
Reid Maxwell, d’Edmonton a également cherché à battre le record national au 100 m masculin dans la catégorie S8.
« Je me sens bien », affirme Maxwell. « Je ne me suis pas reposé lors de ce tournoi, alors abaisser un temps, c’est certainement une bonne chose. »
Pour Maxwell, qui fera également ses débuts aux Jeux paralympiques, un record personnel à moins de cinq semaines de l’événement a de quoi renforcer la confiance. Maxwell s’est rapproché de son objectif de passer sous la minute avec un temps de 1 min 0,15 s.
« Je continue de frôler la barre d’une minute, mais je vais finir par passer en dessous. J’espère que j’y arriverai à Paris », ajoute Maxwell.
Alisson Gobeil, d’Alma au Québec, a abaissé la marque nationale du 50 m libre féminin S5 en la faisant passer de 42,21 à 41,81 durant l’épreuve de la matinée.
Marian Barbu a également battu le record canadien datant de 1996 à la course du matin au 100 m libre masculin S6.
Barbu, de Saint-Eustache au Québec, a également a arrêté le chrono à 1 min 15,58 s dans les préliminaires, puis à 1 min 14,98 s en finale pour éclipser le record de 1 min 16,26 s établi en 1996 par Benny Galati.