Tyler McGregor, de Forest, Ontario à la scène mondiale
Le capitaine de l’équipe canadienne de parahockey sur glace est fier de ses racines
TORONTO – Peu de sujets passionnent le capitaine de l’équipe canadienne de parahockey sur glace, Tyler McGregor, autant que son sport, et sa ville natale, Forest, en Ontario, fait partie de ceux-là.
Dans les cercles de parahockey sur glace, McGregor est l’une des plus grandes vedettes sportives. Triple paralympien, ce joueur très performant est un triple champion du monde qui a également deux médailles d’argent et une médaille de bronze paralympiques à son palmarès. En dehors de la glace, il est un fervent défenseur de son sport, du Mouvement paralympique et de la recherche contre le cancer.
McGregor est originaire de Forest, une ville du sud-ouest de l’Ontario située non loin des rives du lac Huron. Plus jeune, il rêvait de jouer un jour dans la LNH. À l’époque, McGregor, qui avait atteint le niveau AAA, était un joueur exceptionnel.
McGregor était considéré comme un espoir de la LHO. Cependant, à l’âge de 15 ans, il s’est cassé la jambe au cours d’un match, et plus tard, il a reçu un diagnostic de sarcome fuso-cellulaire, ayant entraîné l’amputation de sa jambe le jour même du repêchage de 2010 de la LHO. À ce moment-là, son rêve semblait s’être évanoui.
Entre le diagnostic et l’amputation, il y a eu les Jeux de Vancouver 2010. C’est alors qu’il a découvert les Jeux paralympiques, et un peu plus d’un an plus tard, il essayait le parahockey sur glace pour la première fois.
« J’ai vraiment commencé à investir en moi-même », se rappelle-t-il. « J’ai fait des recherches sur les athlètes d’Équipe Canada, je suis même devenu leur plus grand fan et je me suis rendu compte que c’était une occasion de pratiquer le sport que j’aimais au plus haut niveau. »
« C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me donner à fond. »
Les leçons de ses premiers mentors sont restées gravées dans la mémoire de McGregor, notamment son entraîneur Bantam Greg Biggs qui l’a encouragé à essayer une luge peu après son diagnostic de cancer.
« À ce moment-là, ce n’était qu’une conversation », indique McGregor. « Mais c’est l’encouragement dont j’avais besoin, probablement beaucoup plus qu’il ne le pensait. C’est ça l’impact qu’un entraîneur peut avoir. »
À travers tout ça, Forest a toujours été là.
« Ils ont tout vécu (avec moi) », poursuit McGregor. « Lorsque j’ai reçu mon diagnostic, toute la communauté s’est ralliée autour de moi. Elle a organisé un match caritatif pour recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer, qui s’est déroulé dans un aréna plein à craquer. »
« Lors de mes premiers Jeux paralympiques, toutes les vitrines en ville portaient une affiche “Go Canada Go”. C’est le genre de personnes qu’ils sont, ils sont là dans les bons comme dans les mauvais moments. »
« Forest sera toujours chez moi. »
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