Avec une septième place au 5 000 m aux Jeux paralympiques, Brent Lakatos réussit un test en vue des épreuves à venir

Comité paralympique canadien

31 août, 2024

Amanda Rummery et Guillaume Ouellet mènent le bal pour le Canada avec des cinquièmes places

PARIS – Samedi, l’un des plus grands athlètes paralympiques du Canada était tout sourire après avoir terminé septième à la course masculine en fauteuil roulant T54 aux Jeux paralympiques.

Lakatos, 11 fois médaillé paralympique qui participe à ses sixièmes Jeux, a lutté contre une blessure aux côtes cette saison et a déclaré que tout était prêt pour les prochaines épreuves à l’issue desquelles il espère atteindre le podium.

Mais Lakatos s’est surpris lui-même pendant la course de 5 000 m très serrée et a failli monter sur le podium. Une seule seconde et demi sépare les huit premiers à l’issue d’une course qui a enthousiasmé les 80 000 spectatrices et spectateurs envoutés rassemblés au Stade de France.

« Je suis extrêmement fier de l’ensemble de la course », a déclaré la merveille de 44 ans qui semble ne pas vieillir. « Je n’ai pas fait d’erreur et j’ai parfaitement exécuté le plan. C’était juste un peu [plus difficile] à la fin. Peut-être que c’était la blessure, peut-être la course, je ne sais pas. »

« Tout ce que je sais, c’est que j’ai eu beaucoup de plaisir à participer à cette course. »

Lakatos s’est accroché au favori, le Suisse Marcel Hug, aussi six fois paralympien, pendant la majeure partie de la course. Mais dans les deux derniers tours, les athlètes ont commencé à attaquer, ce qui a perturbé l’ordre des concurrents.

Quand la poussière est retombée, Daniel Romanchuk, des États-Unis, a remporté l’or avec un chrono de 10:55.28. Hug, champion en titre, a terminé deuxième en 10:55.78 et Faisal Alrajhi, du Koweït, troisième en 10:55.99. Lakatos a réalisé un temps de 10:56.73.

« J’avais comme plan de suivre Marcel et même de le coincer à la fin », a expliqué Lakatos. « J’allais tenter de le faire par moi-même, mais j’ai manqué d’un peu d’endurance. Malgré tout, j’ai eu un très bon résultat. »

Plus tard au Jeux, Lakatos devrait participer aux épreuves de 400 m, de 800 m et de 1 500 m. Il détient actuellement le record du monde au 800 m.

Rummery et Keegan font des débuts impressionnants aux Jeux paralympiques

Amanda Rummery, de Sherwood Park (Alberta), et Keegan Gaunt, d’Ottawa (Ontario), ont tous les deux fait leurs débuts aux Jeux paralympiques samedi soir, après avoir manqué de peu la sélection pour Tokyo 2020.

Rummery, 27 ans, a terminé en cinquième place à l’épreuve féminine de 400 m féminin T47 pour personnes amputées des bras en 58,02 secondes. La course a été électrisante. Les quatre premières athlètes ont obtenu des records personnels et Rummery s’est approchée du sien, 57,99, réalisé au printemps dernier.

« Je me sentais très bien », a déclaré Rummery, les yeux brillants, à propos de sa première expérience aux Jeux paralympiques. « J’ai atteint mon objectif de réaliser un temps rapide qui reflète où j’en suis dans ma carrière et ce que j’ai été capable de faire cette saison en plein air. »

Rummery s’est également classée cinquième aux épreuves préliminaires de jeudi.

« J’ai effectivement changé de stratégie pour la finale », a-t-elle expliqué. « Je n’étais pas très contente de ce que je ressentais, ce n’était pas un bon temps et ça été plus difficile que ça n’aurait dû l’être. »

« Je voulais donc être plus allongée et plus souple en finale et c’est ce que j’ai fait. »

Gaunt, coureuse ayant une déficience visuelle, a perpétué une tradition familiale unique en participant à ses premiers Jeux paralympiques. Sa mère, Robbi Weldon, a été quatre fois paralympienne et a remporté une médaille d’or en paracyclisme aux Jeux paralympiques de 2012.

Son père, Robert Gaunt, a été deux fois paralympien pour le Canada en goalball masculin.

« C’était un moment très spécial avec mes parents et ma grand-mère ici ce soir », a dit Gaunt, 24 ans, qui s’est classée neuvième à l’épreuve féminine de 1 500 m T13. « J’ai grandi en regardant ma mère concourir et ma grand-mère et moi l’avons vue gagner à Londres, c’était donc comme une boucle ce soir. »

« Je n’oublierai jamais le moment quand je suis entrée sur la piste et que j’ai entendu la foule. Avec ma famille ici, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais. C’était vraiment, vraiment spécial. »

Au cours des épreuves du matin, deux autres athlètes ayant une déficience visuelle étaient en action pour le Canada.

Le triple paralympien Guillaume Ouellet, de Victoriaville (Québec), a terminé cinquième à l’épreuve masculine de 1 500 m T13 et Ashlyn Renneberg, de Saskatoon (Saskatchewan), s’est classée septième à l’épreuve féminine de lancer du javelot T13.