Coup d’œil sur le goalball et le volleyball assis à Paris 2024 : Un leadership exceptionnel pour mener les deux équipes féminines au sommet
« Nous en avons assez d’être les modestes Canadiennes. »
« Nous en avons assez d’être les modestes Canadiennes. »
Les équipes canadiennes féminines de goalball et de volleyball assis, qui sont en pleine préparation pour les Jeux paralympiques de 2024 qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre à Paris, sont similaires sur beaucoup de points.
Parmi ces similarités, il y a le fait que les deux équipes visent un podium aux Jeux et qu’elles peuvent toutes les deux compter sur des leaders capables de les mener vers de nouveaux sommets.
C’était clairement évident l’automne dernier aux Jeux parapanaméricains, lorsque le Canada avait décroché l’or en goalball féminin, alors qu’il s’agissait de sa dernière opportunité de se qualifier pour Paris 2024. La principale porte-parole de l’équipe est la capitaine Amy Burk.
« Nous en avons assez d’être les modestes Canadiennes », a lancé Burk dans la zone mixte après la victoire de son équipe au match pour la médaille d’or contre ses grands rivaux, les États-Unis, qui a privé le numéro trois de la qualification pour le tournoi des Jeux paralympiques.
Originaire de Charlottetown, Burk, qui vit aujourd’hui à Ottawa, concourra à ses cinquièmes Jeux paralympiques (2008, 2012, 2016, 2020, 2024). Après des résultats décevants aux Jeux de Tokyo, il y a trois ans, Burk a pris les choses en main. Il n’y a pas eu de changements dans la formation, les six femmes qui composent l’équipe sont celles qui ont disputé les championnats du monde de 2022 où le Canada s’est classé quatrième, ainsi que les Jeux parapanaméricains de 2023 et qui vont maintenant concourir à Paris 2024.
« Nous n’avons pas changé les joueuses, mais nous avons changé l’identité et la culture de notre équipe en plus d’avoir repensé les valeurs de notre équipe », raconte Burk. « Ce changement s’est clairement fait sentir au cours des deux dernières années, où nous avons obtenu certains de nos meilleurs résultats depuis longtemps. »
Burk, qui siège également au Conseil des athlètes paralympiques canadiens, a été émerveillée de voir l’impact profond que peut avoir l’attitude sur une équipe.
« Votre état d’esprit peut vraiment aider », explique la mère de deux garçons. « Nous sommes déterminées à miser sur notre énergie et non à nous préoccuper des autres équipes, nous nous concentrons seulement sur ce que nous pouvons contrôler. Cela ne fait aucun sens de gaspiller de l’énergie. »
Le goalball et le volleyball assis sont deux sports complètement différents. Le goalball est unique au parasport et est pratiqué par des athlètes ayant une déficience visuelle. Le volleyball assis s’adresse principalement aux athlètes ayant un handicap aux jambes.
Dans le tournoi féminin de goalball, le Canada, classé sixième au monde, est dans le même groupe que le numéro deux mondial, le Japon, ainsi que la France et la Corée du Sud. L’autre groupe est composé de la championne en titre et numéro un au monde, la Turquie, d’Israël, de la Chine et du Brésil. Les Canadiennes ouvriront le tournoi contre la France, le 29 août.
En volleyball assis, Heidi Peters, comme Burk, a un impact sur le terrain et en dehors de celui-ci. Elle est une membre élue de la Commission des athlètes de World ParaVolley et fait partie de l’équipe nationale depuis 2015. Elle a vu ce programme se transformer pour devenir l’un des meilleurs au monde et a eu un impact direct sur cette croissance.
« Nous sommes prêtes à repousser nos limites encore plus loin », affirme Peters, étudiante en sciences politiques à l’université MacEwan. « Nous nous entraînons beaucoup plus de façon à savoir comment travailler dans certaines situations où nous serions mal à l’aise.
« Nous avons une très bonne équipe, mais on ne sait jamais ce qui nous attend. »
Lorsque Peters a concouru à ses premiers Jeux paralympiques en 2016, le Canada a terminé au septième rang, mais c’était un énorme pas en avant, car c’était la première fois que l’équipe s’était qualifiée pour les Jeux. En 2022, elle est entrée dans l’histoire en remportant une médaille d’argent aux championnats du monde.
Neuf des joueuses qui avaient concouru à Tokyo sont de retour dans l’équipe et 11 des 12 membres de l’équipe avaient pris part aux mondiaux de 2022.
« Nous sommes nouvelles sur la scène des gagnantes, et il s’agit maintenant de concourir de façon constante au sommet », ajoute Peters.
Les Canadiennes, qui figurent actuellement au sommet du classement mondial, sont dans le même groupe que le numéro deux mondial, le Brésil, ainsi que la Slovénie et le Rwanda. L’autre groupe est composé des États-Unis, numéro trois au monde, de la France, du Kazakhstan et de la Chine.
C’est le Brésil qui avait défait le Canada pour le bronze à Tokyo et pour l’or aux derniers mondiaux.
Le Canada ouvrira le tournoi contre la Slovénie, le 29 août.
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