En montée ou en descente, le skieur para-alpin Alexis Guimond maîtrise tous les parcours

Comité paralympique canadien

23 septembre, 2025

Pour le double médaillé paralympique, le meilleur reste à venir

TORONTO – Avant de dévaler les pentes, Alexis Guimond a dû conquérir certains sommets.

Au sein de l’équipe canadienne de ski para-alpin, Guimond est monsieur constance et monsieur polyvalence. Au cours des huit dernières années, le skieur de 26 ans, originaire de Gatineau au Québec, a maintenu une présence constante sur le podium en Coupe du monde, aux championnats du monde et aux Jeux paralympiques.

À ses débuts paralympiques en 2018, il a décroché une médaille de bronze en slalom géant masculin catégorie debout, et quatre ans plus tard, il ajouta à son palmarès une autre médaille de bronze remportée au super-G. Aux championnats du monde, il a récolté des médailles en slalom géant et en descente, y compris, plus récemment, une médaille d’argent en slalom géant aux mondiaux de 2025.

Sur la scène internationale, en 2024-2025, Guimond a récolté trois médailles de bronze et quatre médailles d’argent. Il va sans dire que Guimond se présentera aux prochains Jeux paralympiques d’hiver en tant que prétendant à plusieurs médailles.

« Bien sûr que je veux gagner », a affirmé Guimond à propos de ses objectifs pour Milan Cortina 2026 lors du sommet des médias du CPC au mois de juin. « Mais cette fois-ci, ce sera encore plus spécial. Ma famille et certains amis seront là. Je veux vraiment réussir une des meilleures performances de ma carrière et démontrer mes habiletés. »

La famille et les amis de Guimond, ainsi que sa communauté, ont joué un rôle prépondérant dans son développement sur les pentes et hors de celles-ci, au cours des années.

Né à Houston, au Texas, il avait six mois lorsqu’il a été atteint d’une hémiparésie à la suite d’un accident. Il s’agit d’une paralysie partielle affectant le côté droit de son corps. Guimond a commencé la pratique du ski lorsqu’il a déménagé à Gatineau à l’âge de quatre ans, inspiré par son frère aîné qui participait à des compétitions de ski sur la scène locale.

Aujourd’hui encore, un souvenir très ancien continue de le motiver.

Lorsqu’il a essayé pour la première fois de se joindre à son club local de ski, les entraîneurs étaient plutôt hésitants, n’étant pas sûrs qu’il pourrait suivre le rythme des skieurs non handicapés, en raison de son handicap. C’est alors que son père a lancé un ultimatum au club : s’il fait du bénévolat lors des compétitions, il faut qu’on donne une chance à son fils.

« C’est la première opportunité que j’ai eue de me mesurer à d’autres enfants », explique Alexis. « Cela les a aidés à comprendre que les personnes ayant un handicap ne sont pas aussi limitées que ce qu’ils pensaient. C’était merveilleux de leur prouver qu’ils avaient tort et de me prouver que j’avais raison. »

Le talent de Guimond ne fait aucun doute. Alors que les Jeux paralympiques d’hiver de 2026 approchent à grands pas, il est prêt à transformer la constance en or.

INFOLETTRE COMMUNAUTÉ CAN
Je m’abonne
COMMUNAUTÉ CAN
INFOLETTRE
Recevez les dernières nouvelles, des récits d’athlètes et un accès en coulisses par courriel.

« * » indique les champs nécessaires